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Contribution à l’analyse des échecs électoraux de l’extrême-gauche en 2004

Publie le mardi 19 octobre 2004 par Open-Publishing
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Une contribution à l’explication de l’échec des listes d’extrême gauche aux consultations électorales de 2004. Alors que le temps passé par chaque Français devant la télé-poubelle s’accroît régulièrement, la presse d’extrême-gauche est de plus en plus difficile à débusquer.

Pratiquement inexistante dans les bibliothèques municipales, sinon celles de très grandes villes (Lutte ouvrière à Bordeaux), la débusquer dans les villes de plus petite taille tend à devenir mission impossible. C’est le cas jusqu’à preuve du contraire dans le chef-lieu de département du Lot, Cahors.

La plupart des vendeurs de journaux proposent des explications débiles à cela, notamment si on leur fait remarquer que la presse d’extrême -droite est bien en évidence. ("pas de place sur le présentoir", "ah bon ? C’est pas vendu uniquement par abonnement ?" plus sérieux : "la politique, moi je m’en tape complétement"...)

Dans certains lieux, on y voit clair ; dans les gares SNCF de Brive (Corrèze) ou d’Alès (Gard), Lutte ouvrière est en vente. Caché sous le bureau de la caissière...

Christian Piquet (LCR) et consorts, favorables à une extrême gauche "ouverte" aux approches avec les partis de gauche de "gouvernement" ont-ils songé que la quasi absence d’une analyse socio-économique d’extrême-gauche fait terriblement défaut à des millions de Français qui pourraient y être sensible, tout simplement parce qu’elle devient introuvable ?