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DANS QUEL ETAT EST LE CHEF DE L’ETAT ?

par ras

Publie le dimanche 28 avril 2013 par ras - Open-Publishing
9 commentaires

cette notion de chef de l’état est empruntée à la période vichyste ( état français à la place de la république française ) avec un chef , la cinquième république utilise largement cette définition qui est de nature conservatrice et les pouvoirs publics ce terme , la presse notamment .

Pour en revenir au questionnement :
françois hollande est confronté à des situations que sa formation ENA et une carrière ps centrée politiquo corrézienne n’avaient pas prévu, il dit de pas être inquiet , avait il vraiment une idée de ce qui l’attendait , ou bien dans la tradition de la classe politique française ,"je me fais élire , et verrais bien après,"

Messages

  • on s’en rend compte ,les français ne sont pas tous Mougeons ,

    j’ai pas voté pour les Présidenteiles ,pour aucunes autres d’ailleurs

    depuis 1969 ,et c’etait tenez vous bien , j’avais l’âge légal de
    voter , vu la suite des évènements je me félicite et ouvre ma "gueule " quand je veux ,et le plus souvent possible pour secouer et

    réveiller des consciences ,une goutte d’eau dans l’océan ,je sais ,

    mais bon ....

    • Pas seulement " ouvrir sa gueule " , AGIR
      Ya plein de trucs à faire en ce moment , selon où tu habites :
      Nantes ( Notre dame des landes )
      Lyon ( Decines )
      Sud-est : le NOTAV ( Lyon-Turin et tunnel sous le Mont-Blanc )
      Le gaz de schiste un peu partout
      Contre le nucléaire ( Mzanche , Calvados , Orne , Île et Vilaine )
      Lutte contre la ligne TGV Tours Bordeaux
      Scierie dans la forêt du Morvan
      j’en passe et des meilleures ...
      Dans plein d’endroits des gens s’organisent et luttent frontalement contre le pillage de ce monde
      A bon entendeur

    • agir ? Oui, mais comment et avec qui ? Et pour changer quoi ?

      j’ai jadis participé a ce genre d’action, et je ma suis retrouvé avec des ecolos ( qui sont au gouvernement) des communistes ( qui etaient au gouvernement et donc le ’chef" actuel aimerait etre premier ministre) quelques militants socialistes ( et oui !) et une multitude qui pour la plupart n’avaient pas une grande conscience politique mais faisaient plutot du ponctuel sur tel ou tel "sujet".......et a la fin tout recommence, et rien ne change !

      excusez-moi, mais je suis un peu desabusé...la fatigue sans doute !

    • je te parle de luttes hors partis
      elles existent ou alors tu es aveugle

    • elles existent

      Oui elles existent, mais elles sont éparpillées, ponctuelles, partielles, elles ne posent que rarement la question de la globalisation. Elles donnent l’impression qu’on s’attaque aux conséquences les plus néfastes du système sans s’en prendre au système dans sa globalité.
      Les forces progressistes sont éparpillés, ici on se bat contre un plan social, là contre le gaz de schiste, ailleurs pour une famille sans-papiers, ou pour des mal-logés etc.

      Il faut le faire, sans doute, mais on sera sur la défensive tant que les conditions d’une vision globale et d’une lutte globale ne reviendront pas... Et pour l’instant personne ne sait trop comment s’y prendre pour attaquer le problème à la racine.

      Chico

  • Europe : face à l’intransigeance allemande, le krach politique n’est pas loin

    Médiapart - 27 avril 2013 | Par Martine Orange

    Ce fut une semaine fatale. Après des semaines, voire des mois de silence, les pays européens ne parviennent plus à cacher leurs divisions. Quel que soit le chiffre ou l’angle d’attaque pris, la réalité a fini par rattraper les gouvernements européens : la politique d’austérité imposée depuis trois ans à toute l’Europe est une faillite, comme l’avaient annoncé nombre d’économistes (voir l’entretien d’André Orléan par exemple).

    Dès lundi, le signal que quelque chose ne tournait plus rond au sein des instances européennes avait été donné : face à la presse, José Manuel Barroso, craquait. Encore sous l’influence du sommet du G-20 au cours duquel le gouvernement américain, le FMI, le puissant institut de la finance internationale avaient mené une charge en règle contre la politique européenne, le président de la commission européenne reconnaissait que l’Europe était dans l’impasse. « « Bien que je pense que cette politique est fondamentalement la bonne, je pense qu’elle a atteint ses limites. Pour réussir, une politique ne doit pas seulement être bien conçue, elle doit avoir un minimum de soutien politique et social », avait-il expliqué. (Lire l’article de Ludovic Lamant)

    Peut-être avait-il déjà connaissance des sondages réalisés dans les principaux pays européens, publiés jeudi ? 72% des Espagnols, 69% des Britanniques, 59% des Allemands, 56% des Français et 53% des Italiens disent ne plus avoir confiance dans l’Europe. La foule des données à la disposition de la commission de toute façon pouvait suffire. Chômage record, récession, déficits et endettement vertigineux, effondrement de l’industrie automobile européenne, impossibilité pour les entreprises dans l’Europe du Sud de se financer, en raison d’un système bancaire en pleine déconfiture… La débâcle est totale.

    L’audace du président de la commission européenne – qui n’en a jamais fait beaucoup preuve jusqu’ici – avait surpris. Après cette sortie, l’ensemble de la Commission européenne ramait pour minimiser l’incident. A entendre Olli Rehn, commissaire européen des affaires économiques et autres, les propos de José Manuel Barroso étaient un non-événement. Depuis longtemps, l’Europe avait admis un allégement de sa politique. La preuve ? Le Portugal et l’Irlande avaient déjà obtenu des aménagements. L’Espagne pourrait à son tour à bénéficier.

    Dès le lendemain, l’Allemagne parlait et faisait savoir son désaccord.

    Campagne électorale oblige, la chancelière allemande campe sur la ligne de l’orthodoxie financière et économique, « le retour à la vertu pour les pays pécheurs », qui lui a si bien réussi jusqu’à présent. Postulant pour un troisième mandat en septembre, Angela Merkel ne cesse de durcir sa position pour assurer ses électeurs qu’ils ne seront pas, comme ils le redoutent, la vache à lait de l’Europe. Sa position se veut d’autant plus ferme que le nouveau parti, l’Alternative pour l’Europe, qui prône une sortie de l’euro, mord sur ses marges. A peine créé, il est déjà crédité de plus de 5% dans les sondages. Une position qui pourrait lui permettre de siéger au Parlement.

    Aussi Angela Merkel hausse le ton : « Les membres de la zone euro doivent se préparer à céder une partie de leur souveraineté à des institutions européennes s’il veulent surmonter la crise de la dette souveraine et voir revenir les investisseurs étrangers (…) Tant que la pression ne sera pas plus forte, certains préféreront suivre leur propre voie. Nous devons accepter que l’Union européenne ait le dernier mot sur certaines questions. Dans le cas contraire, nous ne pourrons pas continuer à construire l’Europe », a-t-elle averti mardi.

    Mais les discours de la chancelière allemande, destinés à son électorat, débordent les frontières et inquiètent de plus en plus. Même les Européens les plus convaincus finissent par s’en émouvoir : l’Allemagne parle trop fort, selon eux.

    Forte d’avoir réussi à imposer son modèle pour le sauvetage de Chypre – un modèle qu’elle défendait depuis deux ans visant à faire payer les actionnaires et les déposants des banques plutôt que les contribuables –, Angela Merkel semble vouloir dessiner un pouvoir européen à sa main. Ainsi, elle revient sur toutes les concessions qu’elle avait dû consentir au moment de la panique financière qui avait saisi la zone euro. Les garanties uniformes pour tous les déposants européens, comme cela avait été décidé au sommet de juin 2012 ? Plus question : les contribuables des autres pays – sous-entendu allemands – n’ont pas à payer pour les fautes des banques des autres pays. L’union bancaire européenne, elle aussi décidée au sommet de juin ? Impossible tant les pays européens n’ont pas accompli les réformes nécessaires pour assurer la cohésion de l’ensemble. Autant dire que la mesure est renvoyée aux calendes grecques. Le mécanisme européen de stabilité, décidé en 2011 pour venir au secours de pays confrontés à des faillites bancaires ? Inutile puisque désormais le schéma de sauvetage imposé à Chypre doit s’imposer comme modèle.

    En quelques phrases dans des meetings électoraux, tout le programme européen, péniblement bâti au cours de ces trois années de crise, pour accompagner les politiques d’austérité est vidé, sans discussion, de tout contenu.

    « Irreversible »

    Mais l’attaque va plus loin et désormais prend de front la politique monétaire menée par la Banque centrale européenne, considérée de longue date comme trop laxiste par la Bundesbank. Opportunément, le quotidien Handelsblatt a publié ce vendredi tout l’argumentaire de la banque centrale allemande, rédigé en décembre à destination de la cour constitutionnelle allemande, contre les mesures de rachat des titres souverains (Outright monetary transactions, OMT) prises par la BCE à l’été dernier, au moment où la zone euro était à nouveau en grand danger.

    Déterminé à faire ce qu’il fallait pour rendre l’euro « irréversible », le président de la BCE avait annoncé un programme de rachat sans limite des obligations des pays en difficulté, si ceux-ci acceptaient les contraintes d’un plan de redressement imposé par l’Europe. La seule annonce de cette mesure a suffi : aucun spéculateur n’a osé se frotter à la BCE. Même si le dispositif n’a pas réparé les fractures de la zone euro, il a permis d’apaiser les symptômes les plus visibles. En quelques semaines, les taux de l’Espagne et de l’Italie ont baissé, rendant la situation politique et économique moins tendue.

    Cela n’a pas coûté un sou à la BCE et à l’Europe. Pourtant la Bundesbank a attaqué le dispositif, jugeant que celui-ci ne justifie pas. Le programme de la banque centrale européenne, selon la Bundesbank, est bâti à partir d’analyses et « d’éléments hautement spéculatifs » sur les risques de transmission monétaire. De plus, il n’appartient pas, selon elle, à l’institution monétaire européenne de garantir « l’irréversibilité de la monnaie unique ». Enfin, la mesure fait courir de grands risques pour les contribuables européens, en l’amenant à accepter des garanties de mauvaise qualité.

    En un rapport, rendu public, la Bundesbank ainsi a déstabilisé le seul dispositif européen qui était parvenu à calmer la crise de la zone euro, au moins temporairement. Même si, pour l’instant, rien n’a bougé sur le marché obligataire, l’effet est désastreux. « Une lecture attentive de la dernière déposition de la Bundesbank devant la Cour constitutionnelle conduit à une des deux conclusions : soit la Bundesbank se refuse à reconnaître la menace existentielle pesant sur la zone euro (qui a été momentanément suspendue au cours des huit derniers mois) soit la Bundesbnak a intentionnellement opté pour une stratégie qui conduira, plus ou moins rapidement, au démantèlement de la zone euro actuelle », écrit l’économiste Yanis Varoufakis sur son blog. Jugeant que le mémoire de la Bundesbank constitue « un acte de guerre », il conclut que « que nous tenions le geste de la Bundesbank pour la Grande erreur ou la Grande Stratégie, l’objectif de celui est de créer une nouvelle monnaie à l’est du Rhin et au nord des Alpes, désencombré des pays endettés et de la France »......

    http://democratie-reelle-nimes.over-blog.com/article-europe-face-a-l-intransigeance-allemande-le-krach-politique-n-est-pas-loin-117411340.html

  • D’ailleurs, " Chef " se dit en italien " Duce " et en allemand " Furher "

  • Le debat public sur les sorties des prisons budgetaires a commençé en Gréce, les solutions alternatives peuvent etre formulées lors des prochaines rencontres prevues en mai...,avis aux candidats, la desobeissance de chaque peuple et pays envers les mesures injustes imposées par Bruxelles est nécessaire pour que la lutte pour la défense des acquis sociaux et démocratiques ne s’enferme pas mais obtienne, au contraire, des perspectives........... :

    28 avril 2013

    Prisons budgétaires

    http://www.greekcrisis.fr/2013/04/Fr0233.html#more