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DEFICIT "FANTOCHE" Et PROPOSITION CONCRETE

Publie le lundi 30 juin 2003 par Open-Publishing

Hier Dimanche 29 Juin 2003, France info faisait l’ouverture de son flasch sur les intermittents. Du jamais vu ! Selon cette radio, les intermittents " ne décolèrent " pas du fait de la signature d’un protocole régissant leurs nouveaux statuts signés par des organisations " minoritaires ! Bien !

Ce même jour on entendait des directeurs de festivals qui criaient à la catastrophe : " les intermittents scient la branchent sur laquelle ils sont assis ". Ces mêmes directeurs disaient les terribles retombées économiques " négatives " tellement négatives que cela aurait des conséquences sur " deux " ans (Avignon).

Mais alors ça... c’est quand même curieux, les intermittents participent donc à l’activité économique de ce pays ! Les festivals feraient " vivre " certaines villes dont une part non-négligeable entrerait dans les résultats de l’activité économique de la ville.
Alors on ne génère pas que des déficits ! Ça alors !
Et si on prenait une partie de ces recettes induites dans le calcul du déficit ! En ajoutant une case : " recette induites "
Y’avait même des directeurs de festivals qui disaient que cela mettrait au chômage des centaines de personnels festivaliers. Ah ! Bon ! les intermittents font vivre autant de gens que ça !
Alors si les intermittents ont des retombées économiques aussi importantes, révélées par cette crise, il va falloir considérer la maison " Intermittents " comme une véritable entreprise et là y’a des conséquences !
Il ne faut pas parler de déficit mais de financement collectif des activités culturelles. Ce financement collectif concerne alors la différence entre ce qui est payé aux intermittents et ce qui est payé par ces derniers et les entreprises de spectacles à l’UNEDIC.

Mais attention y’ a un truc curieux, contrairement à la sec soc par exemple, pour l’Unédic seuls les gens directememts concernés cotisent c’est à dire les " privés ". Aucun secteur annexe ou public (qui profitent comme les autres de la production artistique) ne cotisent à l’Unédic. Ça veut dire que, si une infirmière, un toubib, un professeur ou un plombier allument leur télé et qu’ils voient un intermittent, il sont sensés zapper tout de suite parce qu’ils ne cotisent pas.

En gros pour péreniser ce système " économique ", il faut changer la manière dont on finance cette activité culturelle. Par exemple on peut créer une CSC - contribution générale Culture - sur le modèle de la CSG, ce qui permet un financement assis sur l’ensemble des salariés et des revenus financiers. On peut aussi choisir de faire un prélèvement minime sur la TVA ou sur la taxe sur les carburants ou encore sur les cigarettes et les alccols).

Voila du concret révélé par ce mouvement. La proposition est : Sortir les intermittents d’une approche corporatiste (comment résorber le déficit) et les intégrer dans une approche économique " générale " des activités culturelles.

LA CULTURE N’EST PAS UNE ACTIVITE CORPORATISTE ELLE DOIT ETRE ABORDEE COMME PROCEDANT DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE DU PAYS