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DEMAIN LA MORT DE LA CULTURE ?

Publie le dimanche 8 juin 2003 par Open-Publishing

THEATRE, CINEMA, DANSE, SPECTACLE VIVANT, CIRQUE...
LES MESURES ENVISAGEES PAR LE MEDEF, SI ELLES SONT APPLIQUEES, VONT FAIRE DISPARAITRE 50% DE LA CREATION, EN FRANCE DES MILLIERS DE SALARIES VONT SE RETROUVER AU R.M.I. ET EN SITUATION DE PAUVRETE

ET PENDANT CE TEMPS...
RETRAITES, EDUCATION NATIONALE, UNIVERSITES, CHERCHEURS, CULTURE

LE GOUVERNEMENT ET LE MEDEF, CONCERTES ET SOLIDAIRES VEULENT MAINTENIR LE NIVEAU DES PROFITS ET PRESSURISER LES TRAVAILLEURS
ILS VEULENT AUSSI DEVELOPPER LA PAUVRETE ET LA PRECARITE ET
DETRUIRE LES STRUCTURES DE SOLIDARITE SOCIALE RESISTANCE !

Et pendant ce temps !..
CONDITIONS DE RETRAITES DE NOS DEPUTES !

Aujourd’hui bon nombre de députés notamment de droite s’indignent du fait que les fonctionnaires ne cotisent que 37 ans et demi, alors que, dans le privé, la durée de cotisation est de 40 ans. Ils oublient de dire qu’eux-mêmes bénéficient d’un régime de retraite défiant toute concurrence, et qu’ils se gardent bien de remettre en cause.

En 2002 le coût de La retraite des députés a été de 34,9 millions d’euros.
Quelques chiffres : Un député ayant effectué 1 seul mandat (5 ans ) peut toucher à partir de 55 ans 1.572 euros par mois de retraite (soit 10.311,64 F).
Après 20 ans de cotisation (4 mandats) son plafond est fixé à 6.000 euros près de 40.000F par mois de retraite.
Pour les sénateurs, la retraite moyenne est de 2.625 Euros (17.220 F) et ils peuvent en bénéficier à partir de 53 ans.
Enfin, un ancien élu qui n’est pas reconduit dans ses fonctions (c’est à dire s’il est battu) bénéficie d’un revenu dit " revenu de transition " de 5.169 Euros par mois (33.909F).

Bien évidemment à ces indemnités dont beaucoup d’entre nous se contenteraient, s’ajoutent des revenus issus des activités exercées à côté de leur mandat de parlementaire : autres mandats électifs ou activités dans le privé, ou dans le public, ou encore en tant que chef d’entreprise ( Dassault ) ou ayant des jetons de présence dans les conseils d’administration.

Alors tous ces donneurs de leçons qui font passer le secteur public pour des privilégiés, qui s’indignent des régimes particuliers, qui parlent sans arrêt de justice, auraient-il oublié que la justice, c’est d’abord d’appliquer à soi même ce que l’on veut appliquer aux autres.

N’oublions pas que la 1er mesure de ce gouvernement a été d’augmenter le salaire des ministres de 70 % et refusait d’augmenter les minima sociaux.

Public - Privé - SOLIDARITE pour la Défense de nos régimes sociaux ...

La bataille pour les retraites, comme notre bataille pour les ASSEDIC ( Artistes et techniciens du spectacle, de l’audiovisuel et du cinéma en lutte, 07/2002 à 06/2003, annexes 8 et 10 ), sont des facettes indivisibles de notre combat contre le néo-libéralisme conquérant, qui souhaite, par la voix du MEDEF, de la Commission européenne ou de l’Organisation mondiale du commerce, imposer sa loi du profit contre notre volonté de solidarité :

- Régression draconnienne des droits à l’annexe 4 [ intérimaire, 20/12/02 ], alors que le marché du travail est de plus en plus précaire,
 RMI transformé en RM...A [ Activité ], soit des esclaves à moins de 2 Euros de l’heure pour le Medef, le RMI étant versé par l’état ( hum .../... par la région, après décentralisation !.. boujour la fiscalité locale et le clientélisme ) directement à l’entreprise.
- demain sans doute la réforme de la Sécurité sociale.
- ...

Que nous réserve encore Jacquoux "Elu par défaut", comme Raffarinnade ?!.
( Attention une raffarinnade peu en cacher une autre, maxime bien connu à la SNCF ! )

C’est notre devoir de prendre toute notre part et d’être solidaire, pour la défense de nos régimes sociaux.

Qui nous raconte des mensonges,
tous nos élus, tous ceux,
adeptes de la pensée unique
et par conséquence du néo-libéralisme !

Résistance, pourquoi,

le monde est en danger

face à ce fascisme économique larvé !

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Deux décisions importants ont été décidées à l’asemblée générale
du 6 juin à la bource du travail de Paris

1) Les professionnels du spectacle réunis à Paris ont décidé que nous devions être présents et soutenir les autres mouvements, par solidarité, à la défense de nos régimes sociaux.
2) Il a été voté à l’unanimité moins une abtention, la motion suivante :
MOTION DES PROFESSIONNELS DU SPECTACLE
Les professionnels du spectacle, réunis à la Bourse du travail
avec leurs fédérations syndicales CGT (FNSAC) et FO (FASAP),
s’adressent aux responsables nationaux des Confédérations
afin qu’ils lancent, dans les plus brefs délais,
un appel à la GREVE GENERALE INTERPROFESSIONNELLE.

Paris, le 6 juin 2003.

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Mardi 10 juin à 14 h00

Solidarité Interprofessionnelle
à la manifestation sur les retraites :
A Paris,

Rendez-vous Fédéral du spectacle, de l’audiovisuel et du cinéma,
à l’angle de la Place de la Bastille
et de la rue du Faubourg Saint Antoine

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Appel de la fédération CGT du Spectacle
( SNTR, SFA, SFR, SYNPTAC, ... )

GREVE GENERALE DU SPECTACLE DU CINEMA ET DE L’AUDIOVISUEL A COMPTER DU 11 JUIN

(date ultime des négociations avec le MEDEF)

et à une

GRANDE MANIFESTATION A PARIS
MERCREDI 11 JUIN A 16H30

depuis la place Pigalle ( en face de la Cigale ) jusqu’à la place du Palais Royal

Le MEDEF a confirmé, ce vendredi 6 juin, sa volonté de faire payer aux seuls salariés intermittents les économies sur les Annexes 8 et 10.

Concrètement, le patronat propose :

507 heures de travail dans les 9 mois = 6 mois d’indemnisation ;
une amputation de l’allocation chômage pour tous ceux qui s’ouvriraient encore des droits ;
la suspension des allocations si l’attestation de l’employeur n’a pas été remise en même temps que la carte de pointage ;
la négation des conventions collectives et des réalités économiques de nos secteurs d’activités par une restructuration du champ de nos annexes.

Mu par une logique libérale - comme pour les retraites - le MEDEF veut nous faire payer l’addition.
Il n’a pas pu ce jour, le 6 juin, faire signer son projet.
C’est le résultat de notre mobilisation depuis plusieurs mois.
Néanmoins il compte parvenir à ses fins le 11 juin. L’heure est donc à la mobilisation.

TOUS EN GREVE DES LE 11 JUIN. AUCUN PROFESSIONNEL, AUCUN SYNDICAT NE DOIT MANQUER A L’APPEL. TOUS ENSEMBLE POUR VIVRE DE NOS METIERS ET POUR DONNER UN AVENIR A LA CREATION, A LA PRODUCTION ET A LA DIFFUSION DU SPECTACLE VIVANT ET ENREGISTRE.

Fédération du Spectacle,
Paris, le 6 juin 2003.

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Permanence dimanche et lundi au siège de la Fédé Spectacle,
14-16 rue des Lilas - Paris - 75019, de 13 à 18 h.

Vous pourrez y prendre des tracts et vous inscrire sur les théâtres et autres lieux où vous allez distribuer.

Téléphone pour dimanche et lundi :
01 42 49 31 28 pour donner les résultats de vos prospections auprès des lieux visités,
pour Mardi, Téléphonez au 01 48 03 87 60

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Public - Privé - SOLIDARITE pour la Défense de nos régimes sociaux ...
Faire suivre, merci

Gérard colin