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DERNIERE MINUTE : QUATRE PARLEMENTAIRES COLOMBIENS, ET NON TROIS, VONT ETRE LIBERES
Publie le jeudi 21 février 2008 par Open-PublishingDERNIERE MINUTE : QUATRE PARLEMENTAIRES COLOMBIENS, ET NON TROIS, VONT ETRE LIBERES PAR LES FARC, DONT LE SENATEUR GECHEM
Posté par jacques thomet
C’est la conclusion que l’ont peut tirer des déclarations croisées de Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères, après son entrevue à Caracas avec Hugo Chavez, et de l’épouse du sénateur Jorge Eduardo Gechem, otage des FARC depuis 6 ans jour pour jour.
“Le président Chavez nous a dit qu’il y aurait un quatrième otage qui serait liberé et non pas seulement trois et nous sommes très heureux de ça”, a affirmé Bernard Kouchner après sa rencontre avec Hugo Chavez. Il s’est rendu dans la soirée à Bogota, où il rencontrera jeudi le président colombien Alvaro Uribe.
Le ministre français n’a pas révélé le nom du quatrième otage sur le point d’être libéré par la guérilla, mais à Neiva, ville située à 700 km au sud de Bogota, l’épouse du sénateur Jorge Eduardo Gechem, Lucy Artunduaga, a révélé avoir reçu un appel téléphonique de la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, proche des FARC, pour lui annoncer que son mari « sera très vite libéré ».
La libération de trois autres parlementaires colombiens, Gloria Polanco, Luis Eladio Perez, Orlando Beltran, annoncée depuis près d’un mois, n’a pas encore été concrétisée, mais elle devrait intervenir à tout moment. On ignore si elle aura lieu en même temps que celle du sénateur Gechem.
L’enlèvement du sénateur Jorge Eduardo Gechem le 20 février 2002, après le détournement d’un vol de la compagnie Aires qu’il avait emprunté entre Neiva et Bogota, avait provoqué la rupture du dialogue de paix entre le président de l’époque, Andrés Pastrana, et les FARC.
Le chef de l’Etat avait alors mis fin en représailles à la zone démilitarisée de 41.000 km2 (l’équivalent de la Suisse) offerte aux FARC depuis novembre 1998. Ce mini-Etat avait été transformé par la guérilla en repaire pour s’y réarmer et abriter ses milliers d’otages.
Hugo Chavez est devenu l’interlocuteur privilégié des FARC, qu’il appuie pour sortir cette guérilla de la liste des organisations terroristes étabie par l’Europe en 2002, dans la libération au compte-gouttes des otages aux mains des rebelles.
Parmi les 800 séquestrés figurent 44 “politiques”, dont Ingrid Betancourt et 3 Américains.