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DIRE NON A CESAR OUI A PROMETHEE
par Jean Claude Caprin
Publie le dimanche 17 juillet 2016 par Jean Claude Caprin - Open-PublishingPas un mot de trop ne saurait être ôté de l’hommage rendu aux victimes par JLM, sobre et plein de colère et larmes rentrées contraste avec les commentaires obscènes repris en boucle depuis des heures et des heures par les média et leurs séides politiciens corrompus.
Oui, c’est peu de dire que notre peine est immense, que nous compatissons avec celles et ceux touchés dans leur chair
.
Mais restons lucides : les choix politiques de Sarko et Hollande en matière de politique internationale ne sont pas indifférents aux lâches et meurtrières agressions terroristes dont nous sommes aujourd’hui victimes.
L’atlantisme du Sarkhollande et leur hostilité à Assad liée à la sympathie de la richissime Arabie Saoudite pourvoyeuse du terrorisme Wahabite, ennemie des régimes laïques contribue à la propagation du terrorisme islamique.
Sarko a déstabilisé la Lybie (lynchage de Khadafi et massacre d’au moins 50 OOO Lybiens) et Hollande apporte depuis 4ans son soutien aux "Rebelles syriens", entendez des factions islamistes concurrentes de Daech mais partageant une idéologie fanatique et terroriste commune. Comble du Cynisme, il est allé jusqu’ a décorer un Prince Saoudien responsable de de l’exécution au sabre de 47 "opposants" Saoudiens janvier 2016.
Et que dire dire de la loi El Khomery ? Imposée par un passage en force, "Coup d’Etat permanent" d’après feu Mitterrand, imposée sans dialogue sociale. Le peuple eut beau manifesté 4 mois durant sous les coups de matraques, de jets de grenades à l’occasion desquelles la brutalité policière s’exerça sans retenue : blessés énucléés,
tombés dans le coma suite à l’usage de jets de grenades de désencerclement. Cette répression visait à produire un effet de peur. Cela ne suffisant pas à décourager les sans dents, des provocations furent montées à l’hôpital Necker pour justifier l’interdiction d’une manifestation puis son autorisation dans des conditions drastiques voire humiliantes.
L’histoire a déjà jugé la criminelle absurdité de leurs errances. Lors des prochaines élections, il nous faudra par le bulletin de vote en faveur de Mélenchon, dire notre réserve inépuisable de mépris que nous éprouvons à leur encontre.
Si nous nous divisons comme au pays de Lilipute savoir s’il faut casser un oeuf par le petit bout ou pas alors, dispersés nous seront vaincus.
Je termine mon billet par une phrase de Jonathan Swift : "Il n’y a pas de honte à succomber devant un lion, mais quel homme digne de ce nom acceptera de se laisser
dévorer vivant par un (deux ou trois) rat (s)."