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Déclaration de membres du CN du PCF, 8 janvier 2011

Publie le dimanche 9 janvier 2011 par Open-Publishing
14 commentaires

Sortir du débat faussé des présidentielles. Libérer le PCF du carcan du Front de gauche. Renforcer le Parti dans la lutte des classes

Il y a quelques semaines à peine, le mouvement pour les retraites faisait la démonstration que les forces existent, susceptibles de mettre en échec, par les luttes et leur convergence, la politique menée au service du capital.

Pourtant pour 2011, le pouvoir programme une nouvelle aggravation de cette politique. Il place le pays sous la menace d’une hyper-austérité, à la merci de la finance mondialisée pour faire payer encore plus cher au peuple la crise capitaliste.

Dans le même temps, les profits réalisés et les dividendes versés par les entreprises du CAC 40 atteignent de nouveaux records.
Dans cette situation, les travailleurs sont en droit d’attendre de notre parti, comme ils l’ont souvent manifesté lors des dernières mobilisations, des positions politiques de rupture, des initiatives d’action.

Pour leur part, les communistes sont en droit d’attendre une analyse des raisons de la défaite sur les retraites, un examen des insuffisances de la ligne nationale du Parti inscrite dans la stratégie du Front de gauche, le lancement de grandes campagnes de lutte dès maintenant, en 2011. Les élections cantonales pourraient les porter au-delà des enjeux purement départementaux.

Rien de cela n’est sorti des décisions ratifiées au Conseil national du 7 janvier 2011.

La marche forcée vers une recomposition politique à « gauche », intégrant le PCF et ce qu’il représente dans un « Front de gauche » réformiste continue.

Aux communistes, pendant les mois qui viennent, on propose de s’empêtrer dans des primaires pour la candidature aux présidentielles de 2012, comme les autres partis en offrent le lamentable spectacle.

Ce n’est pas une fatalité. Le parti pourrait aller à contre-courant de ces pratiques politiciennes. C’est le résultat du choix politique de l’équipe dirigeante de présenter des candidatures communes du Front de gauche en 2012.

Maintenant, elle veut enfermer les communistes dans un choix de personne. On reproduit dans le parti exactement la présidentialisation de la 5ème République que nous dénonçons.

Pour les communistes, ce processus est déroutant, paralysant. Il les détourne des luttes en faisant de l’échéance institutionnelle de 2012 l’objectif prioritaire. Il leur rappelle le douloureux souvenir des « collectifs antilibéraux » de 2006 et le résultat qui s’ensuivit.

D’un côté, Jean-Luc Mélenchon, maastrichien zélé et sénateur PS honoraire, reconverti dans une radicalité démagogique, est encouragé dans ses prétentions. Il ne cache pas sa volonté de faire une OPA sur le PCF et n’hésite à reprendre superficiellement certaines de nos positions historiques.

De l’autre, les communistes qui s’en inquiètent pour le Parti, sont incités à se ranger derrière la candidature « individuelle » du député André Chassaigne, « issue du PCF » mais non du PCF.

Des francs-tireurs rentreront sans doute dans la compétition, sur des positions incertaines.

La bataille de personne permet d’esquiver toute discussion et toute prise de position collective des communistes sur les contenus. La direction a reporté la tenue du Congrès initialement prévu en juin 2011.

La candidature décidée avant les objectifs politiques : c’est le monde à l’envers.

Mélenchon ou Chassaigne, dans les deux cas, ce sera la poursuite du processus du Front de gauche, ce sera le même programme. Ce programme « partagé » est conçu ouvertement pour être acceptable par toute la gauche. Il sera « partagé » par une mouvance de « gauche » mais décidé hors des communistes, sans qu’ils aient eux-mêmes au préalable défini leurs positions.

Les positions structurantes sont déjà adoptées, semble-t-il.

Pierre Laurent commence à négocier le contenu d’un « contrat gouvernemental » avec le PS et les écologistes (Nouvel Observateur du 6 janvier).

La direction du Parti, maintenant à la tête du PGE, s’aligne sur la Confédération européenne des syndicats, fer de lance du Oui au traité de Lisbonne.

A toutes les étapes, la stratégie du Front de gauche a été imposée aux communistes. Le Front a été constitué avec Mélenchon en parallèle du 34ème congrès (où il était question de fronts de lutte). Les candidatures communes pour 2012 ont été actées sans que communistes aient la possibilité de se prononcer dans le cadre du « congrès » anti-statutaire de juin 2010.

Les communistes sont en droit de remettre en cause le choix du Front de gauche.

Il est temps de libérer le Parti du carcan du Front de gauche qui poursuit la stratégie d’effacement du PCF et de ses positions.

L’expérience a déjà démenti les illusions propagées sur le Front. C’est une démarche électoraliste, des européennes aux présidentielles en passant par les régionales. C’est une démarche structurante qui supplante et affaiblit le Parti. C’est une démarche qui poursuit l’alignement sur la gauche social-démocrate. Pendant la bataille des retraites, le Front a empêché le Parti d’être clair nationalement sur le retrait de la loi Woerth ou le nombre d’annuités.

C’est un contresens au moment où la crise du capitalisme, on l’a vu dans les luttes et dans la célébration du 90ème anniversaire du Congrès de Tours, amène davantage de travailleurs vers le PCF et le communisme.

Dans cette situation, dirigeants de fédération, de section du PCF, membres de Conseil national, nous assumons nos responsabilités. Nous affirmons notre volonté de faire vivre et de renforcer les organisations du PCF. Il doit retrouver toute sa raison d’être dans la lutte des classes.

Il faut remettre les choses à l’endroit.

Lancer de grandes campagnes communistes d’action mettant en avant des choix de rupture est la première nécessité pour le pays et pour le Parti.

Nous proposons pour les prochains mois, soumettons aux communistes et aux organisations du Parti, du matériel militant et des analyses notamment :

 pour une campagne contre l’augmentation des tarifs du gaz et de l’électricité, posant les questions du rétablissement des monopoles publics, acquis à la Libération, de la renationalisation intégrale d’EDF et de GDF, du rejet de l’application des directives européennes de marchandisation.

 pour la nationalisation du secteur financier

 pour l’annulation des décrets Chatel, des lois Boutin et Bachelot contre l’école, le logement social et l’hôpital.

 pour la défense du financement solidaire de la Sécurité sociale par la cotisation sociale, la suppression des exonérations patronales, des déremboursements, contre l’application de la loi Woerth

 pour la sortie de la France de l’OTAN et le retrait immédiat des troupes françaises d’Afghanistan.

 pour la remise en cause de l’euro, monnaie de domination du capital européen, facilitant la mise en concurrence des travailleurs des différents pays, les délocalisations, la remise en cause du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, à résister.De telles initiatives sont nécessaires pour renforcer le Parti, faire des adhésions, revitaliser les cellules, sections notamment à l’entreprise et dans les quartiers populaires.

Ensuite il faut un programme communiste, qui mette en cohérence nos positions dans les luttes de 2011, et non un « programme partagé » qui sera remisé dans les greniers de la future « gauche plurielle ».

Nous voulons y contribuer.

Nous sommes à l’initiative du texte alternatif pour le 35ème « congrès », intitulé, « Face au capital, aujourd’hui plus que jamais, le peuple a besoin du PCF ». Nous complétons et actualisons ce texte et le mettons à la disposition des communistes.

Le journal « Cahiers communistes » que nous avons créé est au service de cette ambition.

La question de stratégie électorale pour les présidentielles et les législatives de 2012 devrait seulement en découler.

La situation devrait amener une candidature, clairement présentée par le PCF, hors du Front de gauche. C’est la position que nous défendrons dans le cadre d’urgence qui est imposé.

Réapproprions-nous notre parti en le faisant vivre et en le renforçant ! Les choix fondamentaux adoptés au Congrès de Tours sont plus d’actualité que jamais !

Rédigé après le CN du PCF du 7 janvier 2011,

Frédéric Bernabé (secrétaire de la fédération de la Haute-Saône), Corinne Bécourt (section Saint-Quentin), Emmanuel Dang Tran (secrétaire de la section de Paris 15ème), Claude Fainzang (section Paris 19ème), Eric Jalade (secrétaire de la fédération du Tarn), Dominique Negri (secrétaire de la section de Saint-Martin d’Hères), membres du Conseil national du PCF

http://vivelepcf.over-blog.fr

Messages

  • Donc vous voulez un candidat communiste. Alors n’abandonnez aucun terrain de luttes qu’il soit de classes ou électoral. Faisons front, ensemble, à notre direction qui ne veut pas, contre vents et marées, accepter une candidature communiste. Bien sur, c’est aux adhérents du PCF de décider souverainement.

    • ce n’est pas exactement cela qu’ils disent. Ils ne font pas une égalité entre électoralisme et lutte de classe.

      et il faut leur rendre cet honneur.

      La lutte des classes domine les illusions de grand soir électoral. Les élections sont un des terrains de bataille dans le champ de l’adversaire. elles ne peuvent s’aborder que si on les courbe dans une stratégie révolutionnaire globale, visant à l’affirmation d’une classe dont les organisations ne doivent rien à l’enkistage institutionnel.

      Les alliances ne se conçoivent qu’au travers de l’identité ré-affirmée et claire, ne lâchant rien des engagements du concret et des batailles du réel (retraites, etc).

      Les alliances doivent être d’abord sur le terrain des batailles sociales afin de vérifier leur solidité de la base au sommet.

      Là, il est clair que la direction du PCF comme l’essentiel du parti de gauche commencent à balader sur les objectifs tout en ayant un discours ayant de plus en plus une apparence radicale.

      L’expérience a déjà démenti les illusions propagées sur le Front. C’est une démarche électoraliste, des européennes aux présidentielles en passant par les régionales. C’est une démarche structurante qui supplante et affaiblit le Parti. C’est une démarche qui poursuit l’alignement sur la gauche social-démocrate. Pendant la bataille des retraites, le Front a empêché le Parti d’être clair nationalement sur le retrait de la loi Woerth ou le nombre d’annuités.

      et cette question apparaissant comme subalterne, dans la mousse remuée par nos monteurs de crème Chantilly, porte en fait un point de fond.

      Les révolutionnaires ne se caractérisent pas seulement par un désir de révolution mais également par une défense pas à pas des revendications populaires. Rappeler que le front de gauche, globalement, comme Melenchon en particulier, ont manœuvré au moment décisif du mouvement de l’automne pour contribuer à ce que la bataille soit contingentée et ne passe pas à la vitesse supérieure, en braillant contre la grève générale et lançant une pétition pour un référendum .

      C’est à dire que de l’abandon de questions décisives sur les contenus face à l’agression gouvernementale jusqu’aux manœuvres dilatoires pour que ça n’aille pas trop loin, le Front de gauche et Melenchon en particulier ont montré leurs limites et quelque part anticipé sur les dérives qu’il y a lieu de craindre dans les tractations qui suivraient une victoire d’un représentant de gauche aux élections.

      Mais sans anticiper cela (dont on connait la systématicité dans l’histoire) c’est bien la relation aux institutions et à l’appareil d’état tels qu’ils sont qui posent problème dans le front de gauche pour que celui-ci préfère éviter un affrontement entre les deux classes , et dilue déjà, avant même d’être en situation d’en négocier une formule gouvernementale, les revendications populaires, au profit des souleries d’un hypothétique grand soir électoral, leurs lendemains migraineux socialo-compatibles.

      Avec ou pas le PS ?

      Sans le PS bien sur, mais cette question est de fait subalterne à la question de fond de la relation aux institutions de la part du mouvement organisé de la classe populaire.

      Les seuls bons gouvernements sont ceux qui font face à une classe déterminée et organisée, indépendante du pouvoir et qui ne lâche rien sur ses revendications, entêtée et mobilisée.

      Le travail d’un parti pour le pouvoir des travailleurs est bien de favoriser cet esprit et ce comportement de la classe populaire. De relever ce qui permet l’expression des interets de la classe populaire, dégager le chemin vers le pouvoir des travailleurs.

      Ce n’est pas le choix du Front de gauche, même si beaucoup de ses militants ont cet esprit necessaire.

  • Des camarades qui se prennent pour le centre du monde .... Aux adhérents de décider.

  • Arretez, j’ai un scoop :
    Le prochain congres du parti est repousse a 2012.
    MelAnchon va nous etre impose, merci Wurtz, buffet et laurent...ce la bourgeoisie m’aura pas realiser en 90 ans vous allez lui offrir.
    Vous poussez le parti plusloin dans la division, honte a vous.

    • Qu’est-ce que vous voulez ? Un candidat PC pur jus ? Vous avez eu Marie-George la dernière fois, ça vous a pas suffit ? Vous voulez faire moins de 1 % ? Facile, prenez Pierre Laurent ou Tartignoles. Comment, vous préférez Gérin ? Ben, vous gênez pas. Bonne chance pour les signatures.
      Au fait, comment vous allez faire après pour les législatives ? Ah zut, vous y avez pas pensé.

  • Commentaires très révélateurs des partisans du Front de Gauche : RIEN sur le projet, ni sur la stratégie de conquête du pouvoir.

    Ca se comprend : aujourd’hui comme hier et demain, l’objectif d’une bureaucratie réformiste, c’est de vendre le plus cher possible, les voix des travailleurs.

    Or dans la pire crise qui commence du capitalisme, ne pas proposer aujourd’hui d’en finir avec le capital (pas transformer, peser à gauche et autres vieilleries) et ne pas offrir un moyen crédible, un affrontement général du travail contre l’Etat, c’est abandonner sa classe aux démagogies de l’extrême droite.

    Le réformisme du FdG, dans ce contexte, est un aventurisme catastrophique.

  • C’est pourtant clair...

    Avons-nous un ennemi ?
    Oui. Non seulement le capitalisme, mais surtout cette classe dominante des capitalistes qui ont INTERET à maintenir, DANS la crise, les rapports d’exploitation et d’oppression.
    L’oppression politique est rendue juridiquement possible par cet ensemble de lois votées par le Parlement et proposées (imposées) par l’exécutif. Jusqu’au recours, s’il le faut, de la police et de l’armée, instruments d’Etat, lui-même moyen de coercition d’une classe sur une autre.

    Ainsi, l’ennemi de classe est tout à la fois l’entreprise et son patron, lieu de l’exploitation et motif de celle-ci, l’ensemble de l’appareil d’Etat jusqu’à son ultime superstructure : médias, élus, de la commune à la présidence de la République, par où se réalise l’oppression qui commence à l’école dès la maternelle.

    Que font les socialistes ? Combattent-ils pied à pied à chaque niveau de l’exploitation et de l’oppression ? Parviennent-ils seulement à réformer quoi que ce soit ? Souvenons-nous de Jospin, déclarant : "L’Etat ne peut pas tout.", face aux délocalisations et aux licenciements massifs.

    L’Etat ne peut pas tout ! Tout est dit. Tout est contenu dans cette phrase. Du point de vue de cet EX SECRETAIRE n°1 du PS et alors 1er MINISTRE de la France : l’Etat ne peut pas tout...

    Rangez vos banderoles, quittez ces manifs, baissez le pavillon : l’Etat ne peut pas tout.

    Ceux qui, comme moi, se sont intéressés et s’intéressent toujours à Blair, Papandréou, Zapatero, DSK, Valls, Aubry ou Ségo, comprennent que "L’Etat ne peut pas tout" signifie l’Etat est là pour vous exploiter et vous opprimer le plus possible.

    Mélenchon, cet idolâtre de Mitterrand, conduire le mouvement populaire ?

    Est-il seulement possible qu’il y ait de tels naïfs ?

  • Que ce soit un PCF pur jus ou le fdg,les 2 iront à la gamelle socialiste meme si Mélenchon entretient le flou et fait semblant de rompre les chaines du PS.

    • Que ce soit un PCF pur jus ou le fdg,les 2 iront à la gamelle socialiste meme si Mélenchon entretient le flou et fait semblant de rompre les chaines du PS.

      C’est exactement ça, c’est clair.

      Et quand on suit de près (c’est plus facile peut-être plus dans les départements ruraux, où cette élection a un certain poids ?) la préparation des cantonales, c’est franchement écoeurant, le double langage saute à la figure...

      Pour être précis, la position du PCF a l’air d’être dans toutes les fédés à peu près la même, on colle au PS pour cogérer les départements sous sa coupe.

      Du côté du PG, ça semble assez variable d’un département à l’autre : parfois il y a effectivement refus de cogérer sous la coupe du PS, ça ouvre des perspectives, parfois il y a alignement sur le PCF.

      Chico

  • Avant de prendre une decision il faut l’accord du PS !

  • A chaque fois que des avancées se profilent et que les communistes peuvent jouer un role important,il faut que des ex ou des futurs ex fassent parler d’eux.
    Le Front de Gauche a été initié et décidé par une très grande majorité de communistes et cette stratégie a commencé à porter ses fruits à l’occasion des élections régionales , notamment en Limousin et en Auvergne.
    le Front de gauche,qu’il faut élargir,est le rassemblement que le PCF appelle de ses voeux depuis longtemps.
    Que vous vouliez restez accrochés aux "dogmes" c’est votre affaire,mais ce n’est pas avec cela que nous battrons Sarkosy.
    Au lieu de taper sur le parti,vous feriez mieux d’utiliser votre énergie à commbattre la droite et l’extrème droite.
    Notre candidat aux présidentielles sera désigné par les adhérents et personnellement je voterai pour André Chassaigne

    • Certains vont arriver à croire que je suis un infect pourchasseur de ce qui dérange mon parti pris anti parti, ayant pris parti de partir du parti, parti , lui , loin de Marx..

      Vous suivez ?

      je parle de la phrase pas de mon intinéraire, cher Camarade Guy....... Honi .....fabien dont j’ai avec tant d’autres aidé à ce qu’il soit solide..

      Permets que je te tutoie, malgré mon soutien objectif aux forces réactionnaires, en réfractaire de tout FRONT..quand il n’est qu’alliance de compagnons de déroute, de porteurs d’eau au Parti Socialiste ..

      Tu balances :

      A chaque fois que des avancées se profilent et que les communistes peuvent jouer un role important,il faut que des ex ou des futurs ex fassent parler d’eux

      Oui , vu qu’on est certiainement 40 fois plus nombreux et REELS que le nombre d’adhérents qui est resté gérer les restes..

      D’un Parti dont hélas on ne parle pas parce que’il atout fait pour ne PLUS PARLER à CEUX qui lui accordaient leur CONFIANCE..
      .
      C’est pas gentil de dire ce qui suit..

      Que vous vouliez restez accrochés aux "dogmes" c’est votre affaire,mais ce n’est pas avec cela que nous battrons Sarkosy.

      Non c’est avec DSK ou Aubry

      Par contre mon problème, Guy ; pour lequel d’ailleurs j’ ai consacré autant de temps que d’autres à me battre, c’est pour BATTRE l’INJUSTICE, pour ABATTRE le CAPITAL.

      C’est un peu différent..
      Je te parle d’un temps ou Gayssot, secrétaire du Parti n’avait pas entamé une carrière de meilleur éléve du jospinisme et ou il ne préparait pas le "frêchisme" en pratiquant la bandaison -privatisation..

      Avant qu’un HUE fasse l éloge de Castro..(..pas Fidel..Roland l’architecte mitterandiste, ) et ne prenne le PCF pour un feuilleton de TFI en faisant adhéreer Navarro..et en suscitant le regard charmé des Bergé et St Laurent (je parle pas de Pierrot, lui n’est pas encore sanctifié)

      Au lieu de taper sur le parti,vous feriez mieux d’utiliser votre énergie à commbattre la droite et l’extrème droite

      .

      Rassures toi, garçon on t’a pas attendu..!

      D’ailleurs je suis de ceux qui , tous comptes faits, pensent que la Droite et l’extrème droite étaient plus en difficultés du temps du dogmatisme(Késaco ?? la Lutte des classes ??) que quand un Parti qui pèse 2 pour cent , rosi et fané, joue les secouristes du Capital sous les ordres d’une "social démocratie" dont le Président est Papandreou , sniper de Grecs pous commandement strauskanien

      Notre candidat aux présidentielles sera désigné par les adhérents et personnellement je voterai pour André Chassaigne

      Attends , attends un peu, ça se mijote sans toi, et si tu le sais pas..c’est un scoop.!

      Laurent et Mélanchon il te donneront le droit de croire que tu auras choisi..

      Mais tu sais, Guy, avec toi comme avec tous croyants de toute église, respect de la "Foi" !

      .
      Je vais pas me montrer intolérant avec un gars dont le parti va mourir avec Chassaigne ou périr sous Mélanchon..

      Je suis encore un peu fraternel....

      Par contre, je viens d’aller jeter mon oeil (de Moscou) sur le site de ton Camarade temporairement non encarté PS pour cause de Mission de soldes sur PC..en faillite..

      Sur le blog de CHE Mélanchon,donc, un type qui signe" jean ai marre " (sic) pas censuré comme moi..déclarait à à 18h05

      Dédé Chassaigne a le regard clair lorsqu’il dit qu’il tient au Front de Gauche comme à la prunelle de ses yeux.
      Le PC s’adresse aux communistes et leur dit : " nous avons initié le Front de Gauche "
      Je pense que nous sommes sur la bonne voie pour un rassemblement de la Gauche. Reste maintenant à voir comment le NPA va rallier le Front de Gauche.

      C’est vrai que c’est une grosse inconnue..

      Comme de savoir si Miss Univers va me répondre sur Meetic...

      Parfois les Femmes préfèrent mourir sans avoir connu le grand SOIR

       :)

      ..
      Le NPA..(c’est pas ma tasse de thé, ok) je me demande si c’est pas le genre à pas aimer le terme "d’élargissement de FRONT."

      .
      Ni de rien d’ailleurs , situé plus bas et de l’autre côté..

       :))

      Le P.G ajoute

      Et puis sur le plan financier, est ce que le PC peut se passer du remboursement des frais de campagne ?
      Avec un candidat unique du Front de Gauche, c’est être assuré de faire plus de 5 %, et d’être remboursé.
      Pour jouer la gagne c’est sûr le candidat doit être tribun, véloce, pugnace, charismatique , je pense à JL Mélenchon..

      .
      C’est un truc qui va me faire venir élargir votre Machin, c’est vachement politique ça.!!

      .
      c’est pas Evo Morales qui y a pensé !

      Mais rassure toi.., GUY.. je piaisante..
      Tu m’en voudras pas : Quant on choisit des Laurent, des Bessac ou des Darigolles pour encadre Marie jo, c’est qu’on aime la rigolade !

      Ces gens du PG..c’est pas eux qui te nieront des qualités de pugnacité, de vélocités , de capacités à vous lever tôt pour tracter, coller...la tronche de leur charismatique CHEF..( me rappelle plus la traduction italienne...)

      Bonne continuation, Guy

      Libre à toi de rester ONI..mais c’est pas une raison pour nous prendre pour des cranes de piafs, Amigo..

      Bien communistement

      AC