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Demande d’extradition M. Sandoval

par Le Collectif Argentin pour la Mémoire

Publie le mardi 8 octobre 2013 par Le Collectif Argentin pour la Mémoire - Open-Publishing
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Le Collectif Argentin pour la Mémoire s’associe à la demande d’extradition de Mario Sandoval transmise par le juge argentin Torres qui enquête sur les disparitions de personnes détenues à l’ESMA (École de Mécanique de l’Armée) pendant la dictature de 1976 à 1983.

Nous vous convions à vous présenter à l’audience qui aura lieu Mercredi 9 Octobre à 15,30h à la Chambre de l’Instruction (Pole 7-Chambre 5), qui se trouve au fond du Palais de Justice, à gauche, dernier couloir à gauche comportant la Bibliothèque et l’Ordre des Avocats".

En esperant un veredict favorable à cette demande de justice.

Memo :

Mario Sandoval est un ancien officier de la Police Féderal Argentine, à Buenos Aires qui fut affecté à partir de 1975 à la division des affaires politiques.

Il a été cité par la famille de Hernan Abriata, étudiant en architecture, à la CONADEP, comme responsable de sa séquestration et disparition de ce dernier en octobre 1976.

A la fin des annés 1980, il s’installe à Paris. Il se spécialise dans « l’intelligence économique », est proche des activités de renseignement et occupe différents postes dans des instances commerciales et académiques avec l’Amérique Latine.

En 2010, il dépose plainte pour diffamation devant le TGI d’Auxerre contre divers journaux françaises qui ont repris un article publié en Argentine par le quotidien Pagina 12 qui le dénonce comme responsable de disparitions durant la dictature argentine et de relations avec les paramilitaires colombiens. Le TGI d’Auxerre déclara l’action intentée par Sandoval irrecevable pour une question de prescription.

Dépuis un certain temps, en Argentine, le Juge Sergio Torres qui instruit les crimes commis à la ESMA, s’intéresse à Sandoval, Hernan Abriata ayant été vu dans ce camp.

Il délivre, il y a un an, une demande d’arrestation de ce dernier, aux autorités françaises qui ne l’exécutent pas, malgré l’envoi de toutes les coordonnées de l’intéressé, mais demande l’envoi immédiat de la demande d’extradition. (procédure inhabituelle)

Sandoval n’est toujours pas arrêté.

Il est demandé au juge argentin d’expliciter sa demande d’extradition, ce qu’il fait.

Sandoval est arrêté et remis en liberté, sans doute sous contrôle judiciaire.

L’examen de la demande d’extradition se tiendra le 9 octobre, à Paris.

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