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Des caméras dans les rues aux caméras espions dans les appartements
Publie le jeudi 28 octobre 2004 par Open-Publishing2 commentaires
Marché de la peur : Salon Expoprotection
Y AURA- T- Il UNE LIMITE AU VIDEOFLICAGE ?
Alors que s’ouvre le salon EXPROPROTECTION DU 2 AU 5 NOVEMBRE 2004 dédié à
tout l’arsenal sécuritaire, il nous semble nécessaire de s’interroger sur la
fuite en avant de la vidéosurveillance , apparues dans les années 70, elles
n’ont de cesse augmenter.
En 1995, la Loi n° 95-73 du 21 janvier 1995 d’orientation et de
programmation relative à la sécurité sous Pasqua restreignant celle de 78-17
du 6 janvier 1978 légalise la vidéosurveillance sur l’espace public. 185
villes ont adopté la vidéosurveillance depuis 1997 (chiffres 2002).
En passant des caméras analogiques, aux numériques, puis à la création de
quartiers protégés pour « riches » comme à Toulouse ; (plus de 22 résidences
sécurisées), actuellement la biométrie et bientôt l’identification par ADN
?. Quel avenir pour l’homme ?
La prolifération des caméras de surveillance s’est accompagnée d’une
sophistication des systèmes de surveillance. (caméras embarquées, sans fil.)
Aujourd’hui, c’est l’utilisation des systèmes de reconnaissance biométrique
pour le contrôle d’accès et l’identification aux aéroports, les secteurs
bancaires, industriels.jusqu’aux petites entreprises. La liste est longue
Faut-il parler alors de la vidéosurveillance avec dispositif audio que l’ on
installe dans les rames de métro ou trains ou dans les lycées. ?
En 2004, la loi Perben 2 n° 2004-204 du 9 mars 2004 portant adaptation de la
justice aux évolutions de la criminalité renforce et élargit la compétence
du pouvoir de police. (cf. Art. 706-96). Ainsi, Le champ est ouvert à tous
les abus et à tous les prétextes possibles pour introduire la
vidéosurveillance, sans consentement des intéressés, dans un domicile ou un
lieu privé. Et demain ?
Pour quelle efficacité Mesdames et Messieurs les tenants du sécuritaire ?
Dix ans après son officialisation, la vidéosurveillance reste inefficace.
Ainsi, en interne, le personnel SNCF reconnaît : les caméras ne remplacent
pas la présence humaine notamment à l’intérieur des gares de banlieue
souvent désertes.
En GB, pays ou on est filmé 300 fois par jour, le taux des crimes et délits
a augmenté de 35% en 2002 (le monde du 13/01/2003). La violence se déplace
et se transforme en devenant gratuite, souvent irrationnelle et
imprévisible. La vidéosurveillance et la biométrie n’ont jamais arrêté les
actes d’attentats terroristes (21 septembre 2001). Sans vouloir parler des
inégalités sociales, des exclusions et des opprimés ; un monde où règne la
délation, la surveillance constante est un monde sous pression, un monde
prêt à imploser.
Comment interprétez vous le retrait des installations des caméras à Boston
et au Danemark ?
CONTRE LE DOPAGE SECURITAIRE,
POINT PRESSE le 2 NOVEMBRE à 11H
Devant le hall 6 du parc des expositions de villepinte (RER B station Parc
des expositions).
Coordination Ile de France anti-vidéosurveillance
Souriez-Vous-Êtes-Filmé-es !, Décil, Espace- Public-Libre,
Résistons-Ensemble Paris, Alternatives-Libertaires et Chiche Paname)
Messages
1. > Des caméras dans les rues aux caméras espions dans les appartements, 28 octobre 2004, 14:55
Il parait même qu’il y a des caméra que l’on peut avaler (je déconne pas), qui filment l’appareil digestif et qui ressortent tout naturellement par le cul (évidemment !). Voilà, je ne vois plus trés bien ce que l’on pourra cacher... Si tout de même, nos pensées, encore que l’on a intérêt à se dépêcher de penser... ils trouveront bien quelque chose pour lire dans nos pensées.
2. > Des caméras dans les rues aux caméras espions dans les appartements, 28 octobre 2004, 16:36
je vous invite à lire sur ce sujet un livre tordant : POULET FARCI de Ruppert Morgan, édité chez 10/18 (n°3452). En digne successeur de 1984, ce livre propose une fiction qui pourrait déjà exister...
Cordialement,
Marianne