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Des négociations déloyales dans laquelle seule la mobilisation a été exemplaire
par La Cgt Spectacle
Publie le dimanche 23 mars 2014 par La Cgt Spectacle - Open-PublishingVendredi 21 mars à minuit passé le patronat amené par un MEDEF divisé a posé sur la table des négociations un texte de nouvelle convention régissant les droits à l’assurance chômage des demandeurs d’emploi, travailleurs précaires, intérimaires et intermittents du spectacle.
Alors que plus d’un chômeur sur deux n’est pas indemnisé, le texte comporte un amalgame de droits rechargeables a minima et de reculs aboutissant à une baisse des droits et des économies reposant entièrement sur les demandeurs d’emploi eux même.
Les seuls employeurs mis (lourdement et indistinctement) à contribution sont ceux du spectacle !
Sur les salariés intermittents du spectacle pèsent plusieurs mesures :
– l’augmentation de la cotisation va faire perdre presque 1% de salaire net
– le plafond mensuel même s’il est élevé
– un différé qui retarde le début de l’indemnisation de plusieurs jours à plusieurs semaines.
L’ensemble de cette séance est un déni de démocratie : de 13h à minuit 15 le MEDEF a négocié avec les futurs signataires sans consulter la CGT , nous les avons vus 1/4h avant la fin pour nous remettre le texte que la CFDT , la CFTC et Fo signeront.
Si les annexes 8 et 10 sont maintenues , grâce à la lutte, les attaques sont dures pour les demandeurs d’emploi, les intérimaires, et les intermittents du spectacle : le patronat économise semble-t-il 400 millions € sur le dos des allocataires. Chiffres imprécis car le directeur de l’UNEDIC a participé de l’enfumage en ne donnant pas les chiffres à toutes les délégations.
– Nous continuons de réclamer une vraie négociation sur la base de nos propositions,
– Nous dénonçons la déloyauté de ce simulacre de démocratie et la baisse des droits.
Pour toutes ces raisons, nous appelons à continuer la lutte unitairement à Paris comme en régions pour exiger que le gouvernement refuse d’agréer un tel texte.
La lutte continue !