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Deux 21 JANVIER...à 129 ans d’écart !
par vieil A.C...
Publie le lundi 20 janvier 2014 par vieil A.C... - Open-PublishingRequiem..
Dans l’ordre :
A/Monsieur CAPET ..qui aurait pu chanter, post mortem ce succès des années 70 d,’AZNAVOUR,
"J’ai perdu la tête"
http://www.youtube.com/watch?v=OSsWwLc7rqA
............monte sur l’échafaud le 21 Janvier 1793
Lorsque la Convention, forte de 749 membres, se réunit le 21 septembre 1792 dans la salle du Manège, un long quadrilatère bordant le jardin des Tuileries, la royauté est morte, mais le roi déchu est toujours vivant. Que va-t-on faire du prisonnier du Temple ? Sous les apparences d’une discussion juridique et légale, le procès de Louis Capet constitue l’un des temps forts de la révolution parce qu’il soulève une question de fond : celle du pouvoir, de la souveraineté et de sa légitimité. Ce sont les arguments des futurs grands meneurs de la Montagne qui vont remporter, Robespierre puis Jean Bon Saint-André le disent en des formules lapidaires : « Si Louis XVI est innocent » nous sommes tous rebelles ; s’il est coupable, il doit mourir. » Louis XVI est criminel par le seul fait qu’il a été roi. Trois questions sont finalement posées aux conventionnels les 15,16 et 17 janvier 1793, celles de la culpabilité, de l’appel au peuple et de la sentence. Trois cent soixante et un députés votent pour la mort. Louis XVI est exécuté pour une seule petite voix de majorité. Sa tête tombe le 21 janvier, et avec elle, le mystère de l’incarnation monarchique.
Emmanuel de Waresquiel
B/ L’immense Vladimir Ilitch Oulianov (en russe : Влади́мир Ильи́ч Улья́нов , dit Lénine (en russe : Ле́ни) décède le 21 Janvier 1924..
on lira ici gratuitement les 56 pages de"QUE FAIRE"
"Что делать ?
Et le TESTAMENT
(extrait)
http://www.marxists.org/francais/lenin/works/1923/12/vil19231225.htm
J’estime que le facteur essentiel dans la question de la stabilité ainsi envisagée, ce sont des membres du Comité central tels que Staline et Trotsky. Leurs rapports mutuels constituent, selon moi, une grande moitié du danger de cette scission qui pourrait ˆtre évitée, et cette scission serait plus facilement évitable, à mon avis, si le nombre des membres du Comité central était élevé à cinquante ou cent.
Le camarade Staline en devenant secrétaire général a concentré un pouvoir immense entre ses mains et je ne suis pas sûr qu’il sache toujours en user avec suffisamment de prudence. D’autre part, le camarade Trotsky, ainsi que l’a démontré sa lutte contre le Comité central dans la question du commissariat des Voies et Communications, se distingue non seulement par ses capacités exceptionnelles - personnellement il est incontestablement l’homme le plus capable du Comité central actuel - mais aussi par une trop grande confiance en soi et par une disposition à ˆtre trop enclin à ne considérer que le côté purement administratif des choses.
Ces caractéristiques des deux chefs les plus marquants du Comité central actuel pourraient, tout à fait involontairement, conduire à une scission ; si notre Parti ne prend pas de mesures pour l’empˆcher, une scission pourrait survenir inopinément.
Je ne veux pas caractériser les autres membres du Comité central par leurs qualités personnelles. Je veux seulement vous rappeler que l’attitude de Zinoviev et de Kaménev en Octobre n’a évidemment pas été fortuite, mais elle ne doit pas plus être invoquée contre eux, personnellement, que le non-bolchévisme de Trotsky.
Des membres plus jeunes du Comité central, je dirai quelques mots de Boukharine et de Piatakov. Ils sont, à mon avis, les plus capables et à leur sujet il est nécessaire d’avoir présent à l’esprit ceci : Boukharine n’est pas seulement le plus précieux et le plus fort théoricien du Parti, mais il peut légitimement ˆtre considéré comme le camarade le plus aimé de tout le Parti ; mais ses conceptions théoriques ne peuvent ˆtre considérées comme vraiment marxistes qu’avec le plus grand doute, car il y a en lui quelque chose de scolastique (il n’a jamais appris et, je pense, n’a jamais compris pleinement la dialectique).
Et maintenant Piatakov - un homme qui, incontestablement, se distingue par la volonté et d’exceptionnelles capacités, mais trop attaché au côté administratif des choses pour qu’on puisse s’en remettre à lui dans une question politique importante. Il va de soi que ces deux remarques ne sont faites par moi qu’en considération du moment présent et en supposant que ces travailleurs capables et loyaux ne puissent par la suite compléter leurs connaissances et corriger leur étroitesse.
4 janvier 1923
Post-scriptum. Staline est trop brutal, et ce défaut, pleinement supportable dans les relations entre nous, communistes, devient intolérable dans la fonction de secrétaire général. C’est pourquoi je propose aux camarades de réfléchir au moyen de déplacer Staline de ce poste et de nommer à sa place un homme qui, sous tous les rapports, se distingue de Staline par une supériorité - c’est-à-dire qu’il soit plus patient, plus loyal, plus poli et plus attentionné envers les camarades, moins capricieux, etc. Cette circonstance peut paraître une bagatelle insignifiante, mais je pense que pour prévenir une scission, et du point de vue des rapports entre Staline et Trotsky que j’ai examinés plus haut, ce n’est pas une bagatelle, à moins que ce ne soit une bagatelle pouvant acquérir une signification décisive.
Aucun léniniste ne m’en voudra si je sors la"chancognerie" de nécros.., pour faire le lien entre ces deux anniversaires ?
..
Les dirigeants actuels du PC sont du genre léninistes ..qui auraient perdu la tête.
oups..........
:)
A.C