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Du site cubain GRANMA : toujours la haine made in USA

par gb26100

Publie le vendredi 20 septembre 2013 par gb26100 - Open-Publishing
1 commentaire

LE PRIX NOBEL IMMÉRITÉ
Barack Obama prolonge la Loi sur le commerce avec l’ennemi pour punir un seul pays : Cuba

Jorge Alberto Bolaños Suarez (*)

AU milieu des préparatifs d’une attaque militaire contre la Syrie, plusieurs médias ont annoncé la nouvelle selon laquelle le président Barack Obama a prolongé, pour la cinquième fois, le délai d’application de la Loi sur le commerce avec l’ennemi, destinée à punir un seul pays : Cuba.

Cette loi est un élément important d’un enchevêtrement de normes, de décisions exécutives et de dispositions adoptées dans le cadre du blocus économique, commercial et financier imposé unilatéralement et illégalement à notre pays, qui avait été qualifié en juin 2012 par le responsable des sanctions du Bureau des avoirs étrangers du Département d’État comme « le système de sanctions le plus intégral, cohérent et vaste jamais imposé à un pays ».

Après plusieurs semaines d’hésitation, en l’absence d’un état de guerre avec Cuba, cette loi fut promulguée en 1963 par le président John F. Kennedy, invoquant comme principale justification le recours à un décret présidentiel pour décréter l’état d’urgence.

Ce type de loi fut appliqué pour la première fois pendant la Première guerre mondiale par le président Woodrow Wilson, qui considérait le boycott économique comme une arme mortelle et efficace.

Plusieurs observateurs aux États-Unis pensaient que pendant son dernier mandat présidentiel, Obama introduirait des changements dans la politique hostile du gouvernement des États-Unis contre Cuba, et que la Loi sur le commerce avec l’ennemi serait la première à disparaître sans faire trop de bruit, par manque d’attention présidentielle.

Cette politique suscite de plus en plus de critiques dans les divers secteurs de la société aux États-Unis, comme le confirment les nombreuses déclarations et les sondages d’opinion.

Sur le plan externe, il suffit de dire que dans l’histoire de l’agenda de l’Assemblée générale des Nations Unies, jamais les États-Unis ne se sont trouvés aussi isolés de la communauté internationale qu’en ce qui concerne le blocus criminel et génocide contre Cuba. À Trinité-et-Tobago comme à Cartagenas de Indias, en Colombie, il a été démontré que cette politique de harcèlement constitue l’un des principaux points de friction entre l’empire du Nord et les pays de notre région.

Il ne fait aucun doute qu’Obama a tenu compte de cette réalité avant de signer la prolongation de la Loi sur le commerce avec l’ennemi, mais le président des États-Unis a préféré, une fois de plus, s’accommoder de la logique impériale. À l’instar de ses prédécesseurs, dans son discours sur notre pays, il persiste à considérer ce blocus dépassé et illégal comme un instrument précieux pour imposer des changements internes dans l’Île.

C’est aussi ce que croyait Woodrow Wilson, partisan de la guerre économique. « Une nation boycottée finit par céder. Appliquant ce remède économique-pacifique, silencieux mais mortel, on évite d’avoir recours à la force. C’est un moyen terrible qui ne coûte pas une seule vie en dehors de la nation boycottée, mais suppose une forte pression à laquelle aucune nation moderne ne pourrait résister », écrivait-il au début des années 20.

Wilson avait raison lorsqu’il considérait le boycott comme un remède terrible, meurtrier… Mais il se trompait en affirmant qu’une nation boycottée finirait par céder. Plus d’un demi-siècle de résistance héroïque du peuple cubain au blocus génocide en est une preuve plus que suffisante. Obama aurait dû apprendre la leçon.

(*) Jorge Alberto Bolaños Suarez a été vice-ministre des Relations extérieures et responsable de la Section des intérêts de Cuba à Washington de 2007 à 2012.

Messages

  • Cuba ... Cuba qui dérange et qui ... arrange !

    Oui, qui arrange les discours de tous ceux qui, malgré leur manque d’arguments, continue de crier au loup face à un peuple qui demande juste qu’on le laisse exister.
    Il est si facile de réinterpréter la réalité cubaine pour convaincre des millions d’individus ignorants que le régime politique de l’île est dangereux !...

    Dangereux pour qui ?...
    Dangereux pourquoi ?... Peût-etre parce que, lorsque il en avait encore les moyens économiques, il avait su prouver à la face du monde que son système politico-économique était parfaitement viable.

    Et, malheureusement, tant que le Congrès étasunien sera majoritairement républicain, aucun président, même démocrate, n’aura le pouvoir ( ... le vouloir ?...) d’annuler le blocus contre Cuba.