ET LUI, COMMENT S’APPELLE-T-IL ?

Nous ne connaitrons jamais le nom de ce bébé palestinien victime des bombardements de l’armée israélienne à Gaza. Les barbares n’ont pas besoin de cette dépouille là pour mener leur propagande de guerre. Car, il n’y a aucun doute, la médiatisation du sauvetage d’un enfant à Alep- filmé par les services des rebelles- tout comme la mise en scène du cadavre du petit syrien photographié sur une plage turque, sont des opérations qu’ils planifient pour attiser une émotion et une compassion sélectives dans l’opinion publique afin de cibler et de diaboliser ceux que les chefs d’orchestre veulent écraser militairement. C’est bien de manipulation qu’il s’agit ! Sinon, pourquoi notre bébé palestinien n’est-il pas présenté au monde entier comme le symbole de la cruauté des agresseurs israéliens ? Pourquoi la photo et le nom d’un des enfants tués dans une école au Yémen par leur allié Saoudien ne sont-ils pas publiés dans les mêmes conditions ?
La triste réalité c’est que, avec la complicité indécente des médias qui leur réservent un écho planétaire, les impérialistes instrumentalisent, cyniquement, les victimes civiles de conflits armés dont ils sont eux-mêmes responsables, pour pouvoir poursuivre leur politique criminelle !
* Depuis la rédaction de cet article, nous avons appris que la photographie de l’enfant "symbole des atrocités à Alep" a été prise par le dénommé Mahmoud Rslan, un sympathisant d’un groupe terroriste qui a décapité un enfant au mois de juillet.