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Ecole : la moitié des directeurs agressé(e)s par des parents en 2012-2013 !
Publie le mardi 29 avril 2014 par Open-Publishing11 commentaires
Une étude de l’Observatoire International de la Violence à l’Ecole (OIVE) montre que les rapports entre parents et enseignant(e)s se tendent.
Dans le contexte austéritaire de baisse drastique des moyens attribués au service public, la violence des relations sociales, se retourne contre les agents publics de manière particulièrement marquée dans l’Education Nationale.
49% des direct(rice)eurs d’écoles élémentaires et maternelles déclarent avoir été agressé(e)s, verbalement ou physiquement par des parents d’élèves pendant l’année scolaire 2012-2013, selon une étude auprès de 4000 directeurs, réalisée par Georges Fotinos, ancien inspecteur général de l’Éducation nationale et chercheur associé à l’Observatoire International de la Violence à l’Ecole.
Les direct(rice)eurs agressé(e)s sont principalement victimes de
harcèlement (38,6%),
menaces (26,7%),
insultes (23,1%) ... et les coups (0,7%)
Les parents reprochent en premier lieu (53,3%) aux directeurs, et plus largement aux enseignants, les sanctions infligées à leurs enfants.... ! Les professeurs notent que de plus en plus d’élèves ne font plus leur punition, avec le soutien de leur famille.
Les autres différends concernent la surveillance et la maltraitance entre élèves (45,4%) ainsi que les résultats et les difficultés scolaires (33,1%).
Ce résultat semble paradoxal : la profession reste l’une des plus syndiquées et l’article 11 de la loi du 13 juillet 1983 garantit en principe la protection fonctionnelle de l’Etat au fonctionnaire agressé dans l’exercice de ses fonctions.
Se pourrait-il que l’Etat, ou les directions syndicales, n’aient pas pris conscience de la gravité du problème ?
Georges Fotinos (OIVE) constate, en comparant les résultats de cette étude à celle qu’il a menée en 2005, « une cassure » entre l’école et les parents.
« Le parent estime qu’il a droit à un certain service, et s’il n’est pas rendu, il manifeste sa réprobation », déclare-t-il.
La direction de la principale fédération de "parents d’élèves", la FCPE avait recemment comparé les obligations de service public aux obligations de salariée d’une caissière dans la grande distribution.
Messages
1. Ecole : la moitié des directeurs agressé(e)s par des parents en 2012-2013 !, 29 avril 2014, 16:15
http://delinquance.blog.lemonde.fr/2014/04/29/etude-sur-les-directeurs-decole-agresses-la-copie-est-a-revoir/
C’est tout bonnement ce qu’on appelle un bidonnage. Et est-il besoin de rappeler que n’importe qui peut s’intituler "observatoire", ou "institut" ou toutes autre dénomination qui sert à imprimer le respect.
1. Ecole : la moitié des directeurs agressé(e)s par des parents en 2012-2013 !, 29 avril 2014, 23:05
"Tout bonnement un bidonnage" ?
Que ce commentaire est profond !
Pour critiquer la méthodologie d’une enquête statistique, n’est-il pas nécessaire de tenir une argumentation ?
Celle du journaleux du Monde, le quotien des marchés et des banquiers, est fort sommaire : le journaleux du Monde prétend que la définition du terme AGRESSION serait trop large, parce qu’elle prend en compte les agressions physiques ET les agression verbales.
Il importe donc de rappeler à notre journaleux dui Monde, le quotidien des marchés et des banquiers, que la notion d’agression, dans la langue française ne se limite pas à la réception de coups : elle inclut aussi les insultes, les menaces, et le harcèlement.
Cela paraît évident à chacun, mais notre journaleux du Monde fait l’ane pour avoir du son.
En l’occurrence, il s’agit de tenter -grossièrement- de discréditer une enquête qui ne va pas dans son sens : celui de la politique éducative ouvertment néolibérale du gouvernement, qui prive de moyens l’école.
Le journaleux du Monde va très loin dans sa misérable argumentation : la méthode choisie par l’OIVS est l’enquête de victimation. C’est une méthode acceptée, de manière consensuelle en sociologie. Elle permet, par exemple, d’apporter un démenti aux statistiques officielles de la délinquance, manipulées par l’appreil d’Etat de la police et les refus d’enregistrer les plaintes.
Les enquêts de victimation sont donc très utiles, pour la délinquance en général, comme pour la violence scolaire.
Evidemment, ces enquêtes de victimation dépalisent le plus souvent aux gouvernements, aux ministres, et à leurs laquais médiatiques.
2. Ecole : la moitié des directeurs agressé(e)s par des parents en 2012-2013 !, 30 avril 2014, 10:35
Sur 6 pour cent de réponses, venant essentiellement de classes dominantes ?
Les dominants se sentent toujours victimes de la violence des opprimés. Le subjectivisme, c’est la fin de toute critique politique - bref, ce que rêve l’extreme droite.
3. Ecole : la moitié des directeurs agressé(e)s par des parents en 2012-2013 !, 30 avril 2014, 12:05
Cette société où l’on préfère insulter -ou frapper- une institutrice qui a osé demandé à un gosse turbulent de faire son travail, plutôt que de dire NON à son patron ou son petit chef, qui, lui, vient réellement de vous humilier, cette société est immonde..
Le fait de se présenter comme "opprimé" ou "dominé" justifie-t-il d’agresser les enseignant(e)s ?
Par ailleurs, les agressions d’enseigant(e)s viennent-elles de la classe des "dominés" ?
Il n’y a AUCUNE donnée là-dessus, mais on affirme, on affirme...
je pense plutôt que les couches moyennes sont bien représentées chez les agresseurs, bien plus peut-être que les véritables "dominés".
Mais, encore une fois, une étude reste à faire, et dans cette attente, l’attitude raisonnable est d’éviter les commentaires péremptoires.
– Certains, comme le journaliste du monde dont il n’est pas utile de citer le nom car c’est seulement un domestique en service commandé , sont payés pour produire de la confusion, pour nier les dégats sur le service public de la politique d’austérité.
– D’autres ne comprennent pas même ce qu’est la méthodologie d’une enquête statistique, confondent recensement et sondage, ignorent tout des subtilités de la courbe de Gauss, et imaginent que le réalité ne pourrait être obtenue que si l’enquête avait interrogé TOUS les directeurs d’école....!
Cette ignorance est mise à profit par la rédaction des "journalistes" du Monde, et autres valets du parti socialiste ou de la droite pour produire un beau rideau de fumée.
4. Ecole : la moitié des directeurs agressé(e)s par des parents en 2012-2013 !, 30 avril 2014, 12:15
Un bidonnage, dites-vous ...!?
Argument ?!
5. Ecole : la moitié des directeurs agressé(e)s par des parents en 2012-2013 !, 30 avril 2014, 12:18
Pour l’Immonde, seules compteraient vraiment les agressions physqiues ?
Les agressions verbales, els menaces, les dénonciations calomnieuses sont sans importance. Les enseignants sont là pour subir ça sans broncher, n’est-ce pas ?
6. Ecole : la moitié des directeurs agressé(e)s par des parents en 2012-2013 !, 30 avril 2014, 12:20
Les iinstitusteurs, des "dominants". Tu décroches la palme, là...
7. Ecole : la moitié des directeurs agressé(e)s par des parents en 2012-2013 !, 30 avril 2014, 16:09
Un instituteur ou institutrice, diplômé(e) d’un master 2 (BAC +5), intégre l’Education Nationale à l’issue d’un concours, et est payé 1500 euros /mois.
C’est donc un(e) "dominant(e)" ?
A CE COMPTE-LA, LA MAJORITE DE LA POPULATION EST CLASSEE DOMINANTE...!
8. Ecole : la moitié des directeurs agressé(e)s par des parents en 2012-2013 !, 30 avril 2014, 16:47
Le point de vue de la présidente de l’OIVE :
Histoire de rire, la bio du zozo commencée le 27 avril et qui elle est une violence envers la langue Française... Bah, il a le reste de ses vacances de pâque pour corriger ça !
9. Ecole : la moitié des directeurs agressé(e)s par des parents en 2012-2013 !, 30 avril 2014, 22:34
Catherine Blaya confond, elle aussi "sondage" et enquête.
Sa prise de position consiste à faire croire que la méthodologie de l’enquête utilisée n’est pas scientifique, et que cette enquête de victimation ne serait en fait qu’un sondage d’opinion : "ce que pensent de la violence les directeurs et directrices d’école", et pas du tout des faits.
Or, pour qui prend le temps de consulter les traces écrites de l’étude,elle est ble et bien basée sur une méthodologie scientifique.
C’est dommage pour Catherine Blaya, mais les résultats de l’enquête ne lui conviennent pas. Ni sans doute à Peillon ou Hamon,...
Alors que fait Catherine Blaya ?
Catherine Blaya se livre à la même démarche que le "journaliste" du Monde : - - - ENFUMER,
ENTERRER LES DYSFONCTIONNEMENTS DE PLUS EN PLUS GRAVES DU SERVICE PUBLIC CAUSES PAR LES POLITIQUES D’AUSTERITE.
Ces gens-là travaillent pour le parti socialiste, et contre le service public.
10. Ecole : la moitié des directeurs agressé(e)s par des parents en 2012-2013 !, 30 avril 2014, 22:45
Le type d’argument ad hominem sur Fotinos laisse perplexe :
Si, sur wikipedia, la biographie de Fotinos est mal rédigée, est-ce la faute de .... Fotinos ???