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Education : 15.000 manifestants à Paris et 10.000 à Toulouse selon les syndicats
Publie le samedi 13 mars 2004 par Open-PublishingEducation : 15.000 manifestants à Paris selon les syndicats
Quelque 15.000 personnes ont manifesté vendredi après-midi à Paris, selon les syndicats, à l’appel des principales fédérations de l’éducation qui protestent contre les suppressions de postes prévues à la rentrée prochaine, et contre les restrictions budgétaires dans leur secteur.
Peu avant 17h, la préfecture de police n’était pas encore en mesure de fournir des chiffres, mais des policiers des renseignements généraux sur le terrain faisaient état de 10.000 manifestants.
Partis des abords du métro Sèvres-Babylone vers 14h, les protestataires ont défilé dans le calme jusqu’à la faculté de Jussieu, derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire "Sauvons la recherche et l’université".
Les syndicats de chercheurs et le collectif "Sauvons la recherche" avaient en effet appelé à se joindre au mouvement. Mais si plusieurs centaines de jeunes chercheurs ouvraient la marche, le cortège était composé en majorité de personnels des collèges et des lycées. PARIS (AP)
7 à 10.000 personnes manifestent à Toulouse
Près de 7.000 personnes selon la police, 10.000 selon les organisateurs, ont défilé vendredi après-midi pendant plus de deux heures dans les rues du centre de Toulouse dans le cadre du mouvement de grève national dans l’Education nationale, auquel se sont joints les chercheurs.
Précédé d’une grande banderole à l’appel unitaire "Pour le service public, contre la précarité" , le cortège était ouvert par des représentants de la recherche publique, reconnaissables à leurs blouses blanches.
"Défi pour la recherche : le vaccin anti-Raffarin", pouvait-on lire sur une pancarte de jeunes chercheurs. Venaient ensuite de grosses troupes bruyantes des étudiants en STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives), dénonçant : "Education Physique et Sportive en danger".
Le personnel enseignant et non-enseignant de l’Education Nationale formait le gros des rangs, avec de nombreux drapeaux de syndicats et des banderoles mentionnant les lycées et collèges de provenance.
Le cortège se terminait par les étudiants et professeurs de la faculté du Mirail, et de nombreux lycéens agitant des pancartes : "Quand Ferry vogue, l’éducation coule", "L’Etat tue l’école publique". "L’école est en péril, ne la laissez pas mourir". TOULOUSE (AP)