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Elections : le sondage que vous en verrez pas sur les grands medias
Publie le samedi 17 mars 2007 par Open-Publishing4 commentaires
Allons-nous vers un second tour Bayrou/Le Pen ?
Lundi, 12 Mars 2007
Et si les Françaises et les Français éliminaient le PS et l’UMP de la course présidentielle ? Et si la vague frontiste de 2002 et la vague « noniste » levée par le Référendum européen n’en formaient plus qu’une ? Allons-nous assister à un tsunami électoral ?
Il ressort de ces trois premiers mois de l’année un profond souffle d’interrogations qu’alimentent les deux principales formations politiques du pays. Du côté de l’UMP, Sarkozy tente de convaincre qu’il est l’homme de la situation, de cette « France d’après » qu’il prétend incarner, de cette « rupture tranquille », de cette « France où tout devient possible », alors qu’il est aux affaires depuis cinq ans, à la tête du parti majoritaire et numéro 2 du gouvernement qu’il soutient. Voilà un homme qui nous promet pour demain ce qu’il n’a pas fait hier, notamment sur l’épineuse question de la dette publique quand il était ministre du Budget et ministre de l’Économie et des Finances, sous Juppé et Raffarin.
Sarkozy, un candidat qui a quasiment tout perdu
Voilà un homme « providentiel » qui a perdu en 1995 (en soutenant Balladur ), perdu en 1999 (moins de 13% aux élections européennes pour le RPR présidé par Sarkozy), perdu en 2004 (aux régionales), perdu en 2005 (lors du référendum), perdu dans les cités (à feu pendant un mois et demi), perdu en 2006 (avec le CPE qu’il a soutenu). Gagnant à Neuilly (en qualité de maire de la ville la plus riche de France), gagnant dans les Hauts-de-Seine (comme Président du Conseil général du « Pasqualand », et comme député), gagnant avec ses petites combines immobilières récemment dénoncées par « Le Canard enchaîné ». Voilà un homme guère « populaire » dès qu’il est confronté au suffrage universel.
La « blanche colombe » a du plomb dans l’aile
Du côté du PS, cette fois, Ségolène Royal, Conseillère de François Mitterrand, ministre sous Jospin, compagne du Premier secrétaire du PS… tente de convaincre qu’elle incarne le changement « gagnant-gagnant » (1). Voilà une femme qui a habilement manœuvré en muselant son aile gauche (Montebourg), son aile radicale (Taubira) et son gésier (Chevènement) et qui, à deux mois du premier tour, rameute ses éléphants lourdement sanctionnés cinq ans auparavant.
Si on ne change pas une équipe qui gagne, on ne reconduit jamais une équipe qui perd. Mais Ségolène Royal, elle, l’a fait ! Et puis, il y a quelques jours, « Le Canard enchaîné » nous apprenait que la « blanche colombe » de « la France plus juste » paie six fois moins d’ISF qu’elle le devrait en sous-estimant très largement la valeur de son patrimoine immobilier.
Et dans ce contexte, on voudrait que les Françaises et les Français votent majoritairement pour l’une ou l’autre ? On peut légitimement en douter…
2002, 2004, 2005, le tiercé perdant-perdant du PS et de l’UMP
Le scénario d’un duel Royal/Sarkozy que nous promettent les médias depuis près d’un an, semble, à un mois et demi de l’échéance, de plus en plus hypothétique, d’autant plus que le PS et l’UMP ont perdu la quasi-totalité de leurs rendez-vous électoraux ces dernières années : en 2002 pour le PS, en 2004 (régionales) pour l’UMP, en 2005 pour le PS et l’UMP. Voilà pour le tiercé « perdant-perdant » !
Un constat s’impose : À chaque élection, les Françaises et les Français sanctionnent alternativement les deux partis qui les dirigent depuis 20 ans ou les sanctionnent ensemble comme en 2005. Et ça va durer comme ça encore longtemps ?
La vraie surprise serait un second tour sans… Le Pen
Mais qui leur reste-t-il ? François Bayrou, candidat d’un centre qui penche un peu à gauche quand le vent est favorable, tout en restant profondément enraciné à droite (un positionnement politique qu’apprécient finalement les Français) et Jean-Marie Le Pen qui, rappelons-le, était bien présent au second tour en 2002 (la surprise serait donc qu’il n’y figure pas 5 ans plus tard). Voilà un scénario peut-être improbable mais envisageable.
Un Bayrou à 23%, un Le Pen à 18%, un Sarkozy à 17% et une Royal à 16,5%, soit 74,5% des suffrages pour la « Bande des quatre » ; reste 25% que pourraient se partager Laguiller (5%), Besancenot (4%), Voynet (3%), Buffet (3%), de Villiers (3%), Dupont-Aignan (2%), Bové (?)… Et pourquoi pas ?
Face à l’homme qui monte, celui qui ne baisse pas
Les Françaises et les Français ne manifestent-ils pas depuis 5 ans, avec la ponctualité d’un métronome, leur défiance vis-à-vis des deux principales formations politiques, et leur attirance ascendante pour Bayrou (actuellement), Le Pen (en 2002) et l’extrême gauche (en 2002).
Si l’on s’en tient à une analyse sommaire des forces en présence, toutes les combinaisons sont envisageables et notamment celle d’un second tour opposant l’homme qui monte (Bayrou) à l’homme qui ne baisse pas (et qu’on entend peu, ce qui le rend plus redoutable encore, Le Pen).
Et si les Françaises et les Français profitaient de l’élection 2007 pour imposer le changement auquel ils aspirent et ce, par tous les moyens. Même si Bayrou n’est pas la solution attendue, son élection provoquerait un tel chambardement (notamment dans la perspective des élections législatives de juin) qu’on assisterait à une redistribution des cartes et donc à une recomposition du paysage politique national. Nos dirigeants seraient alors contraints de passer un vrai coup de Kärcher sur cette Ve République qui a fait son temps (nous pourrions fêter ses 50 ans l’année prochaine). Car, même si Jean-Marie Le Pen se qualifie pour le second tour, il n’a aucune chance d’être élu, comme on a pu l’apprécier en 2002.
Les Françaises et les Français prendront-ils le risque du changement ?
Les alarmistes brandiront la menace du chaos institutionnel en cas d’élection de François Bayrou. Et alors ? Les machines s’arrêteront-elles pour autant de tourner ? Les entreprises de vendre et les consommateurs d’acheter ? Les grands chambardements politiques de l’Histoire de France ont toujours annoncé une période de renouveau, notamment dans les registres économiques et sociaux. Les Françaises et les Français sont passés par là à maintes reprises et ils n’y ont rien perdu, bien au contraire. Ils y ont souvent gagné en Liberté, en Égalité et en Fraternité, en faisant de leur pays une des plus grandes puissances du monde depuis 2000 ans. Ils n’ont donc pas à redouter une période politiquement troublée.
L’improbable scénario va-t-il se dessiner en avril 2007 ? À chacune et à chacun de se déterminer dans le secret de l’isoloir. Poursuivre avec l’UMP ? Revenir aux années Mitterrand ou Jospin ? Ou prendre le risque du changement et de la recomposition du paysage politique national ?
Mais nous n’en sommes pas là ! Sarkozy est toujours en tête du Box-office présidentiel, suivi par Royal, Bayrou et Le pen. Nous en sommes donc encore bien loin, mais qui sait…
Rénovation-démocratique
(1) « Gagnant-gagnant » est une formule tirée du jargon du business anglo-saxon. Se dit d’un accord « win-win », un contrat profitable aux deux firmes qui l’ont ratifié, comme celui qui lie mondialement McDonald’s et Disney.
http://www.renovation-democratique....
Albert Piquet
Messages
1. Elections : le sondage que vous en verrez pas sur les grands medias, 17 mars 2007, 19:19
Et le sondage en question
http://84.96.22.11/observabilis/FMP...
2. Elections : le sondage que vous en verrez pas sur les grands medias, 17 mars 2007, 20:01
une bonne manipulation pour voter "utile" donc ségo !!
eh bien non ! moi ce sera MGB !
1. Elections : le sondage que vous en verrez pas sur les grands medias, 17 mars 2007, 23:36
au premier tour c´est marie, et au deuxieme tour j´hesite entre sego contre sarko ; OU VOTER BLANC CAR LE PS A VOULU DETRUIRE LE PC EN 81 ET CA ON A PAS OUBLIE ; C´EST POUR CELA QU´IL VAUT REFLECHIR SI CA NE SERAIT PAS UNE REVANCHE DE VOTER BLANC EN 2007 : J´EN AI MARRE DU PS AVEC LA DROITE ON C´EST CE QU´ON A ; LE PS SERA TOUJOURS UN TRAITRE POUR LES PETITS : Bien a Vous J-F
2. Elections : le sondage que vous en verrez pas sur les grands medias, 18 mars 2007, 12:06
avec descommentaires de cet ordre vous allez faire elire sarko pour venger votre ego .Lui il va vous faire disparaitre apres avoir ete elu .Deux choses a vous rappeler il faut virer la droite point .Deplus attendez que les français s’expriment .