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Elise Lucet au bal des vampires du travail détaché

par arthur

Publie le lundi 11 avril 2016 par arthur - Open-Publishing
4 commentaires

Passé le style faussement naïf pour enrober le propos et le rendre attrayant pour le grand public ainsi que la mise en scène créant un personnage de journaliste à la tintin, ce reportage se laisse regarder. Ce n’est pas tant les révélations d’une situation que l’ouvrier du BTP connait (puisqu’il la vit en direct) qui lui donne son attrait mais bien de voir la petitesse humaine mise en pleine lumière de ces gros bourgeois patronaux qui nous font les poches mais qu’on rencontre jamais sur les chantiers.

Qu’on soient embauchés, intérimaires, détachés, sans-papiers, nous travailleurs du BTP, nous prenons alors toute notre vraie hauteur humaine comparée à la bassesse de nos patrons.

La suite sur : http://www.cnt-f.org/subrp/spip.php?article916

Messages

  • Le travailleur "détaché" , c’est le "plombier polonais", c’est la directive Bolkestein , c’est l’Europe du OUI à Maastricht en 1992, c’est le PS et la Droite flanqués du FN qui en a rêvé depuis si longtemps depuis l’époque du vieux Maréchal, et d’une jeune Maréchal qui tiennent enfin leur Europe blanche et chrétienne.
    PS-Droite-FN et leurs complices, leurs micro- alliés c’est l’UE, terrain de jeu des profiteurs et des rentiers, prison des peuples qu’on fait voter et revoter jusqu’à qu’ils disent OUI, et quand ils disent NON, on continue quand même ; Europe de l’OTAN , vassale de l’Impérialisme qui nous prépare un autre traité de soumission. Europe des capitalistes avec aux commandes des banquiers et un ancien patron de paradis fiscal...
    Le château de Dracula au drapeau bleu étoilé,nous y habitons, ça devait être notre refuge disaient les Européistes aux dents longues.

    • ""Le travailleur "détaché" , c’est le "plombier polonais", c’est la directive Bolkestein , c’est l’Europe du OUI à Maastricht en 1992, ""
      OUI que défendit ardemment et vota Mélenchon !!
      Texte d’une clarté limpide,texte totalement écrit pour le Capital,texte qui écrase nos droits de prolétaires.
      Parait que sur un pareil texte procapitaliste on peut se tromper d’apres Mélenchon.

    • Mélenchon n’était pas seul, on n’oubliera pas les Révolutionnaires dont beaucoup ont échoué au PS, qui traitèrent longtemps le PCF de parti des beaufs chauvins voire racistes, de tous ceux qui n’avaient pas compris que la France est une nation politique et non ethnique composée de citoyens de toutes origines qui croyaient à la souveraineté populaire héritée de la grande révolution commencée en 1789, bafouée aussitôt et anéantie par presque deux siècles de dictatures et de guerres coloniales et mondiales imposées par la Bourgeoisie et le Fascisme son dernier recours, et autant de Résistances dont le programme du CNR avec un PCF fort, puis les grèves de Mai 67-68...
      Mélenchon a voté OUI à Maastricht, même s’il a évolué sur ce point, expérience oblige, il n’est pas question de lui laisser les mains libres comme à Mitterrand qui s’est attaché à réduire le PCF avec l’aide active des trotskistes de tout bords.
      Aujourd’hui le PCF se dissout grâce à une prise de pouvoir social-démocrate des successeur(e)s de Robert Hue afin de créer une sorte de Syriza à la française destiné à accueillir la "Gauche" du PS avec sa fraction et ses anciens de la LCR dont on retrouve des élements au Front de Gauche, mais c’est un hasard.
      Bref tous ces OUI qui me donnent encore des boutons (allergies de printemps). Quel gâchis, quelles tromperies venant d’un parti de renégats au pouvoir passé à l’ennemi depuis si longtemps sans que sa "gauche" ait le courage de réagir ça interroge, quels retards à rattraper...
      L’UE n’a rien à voir avec l’Internationalisme prolétarien

    • Les "trotskystes de tous bords" qui sont allés à la soupe n’étaient plus trotskystes, il serait honnête de le rappeler. De plus ceux qui ont trahi venaient plus de certains bords que d’autres bords.
      L’UE n’a rien à voir avec l’internationalisme prolétarien, certes. Le PCF non plus. Ni aujourd’hui, ni à l’époque du stalinisme.