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En débat. Quelles positions à la gauche de la gauche sur la guerre du Mali ?

par Antoine (Montpellier)

Publie le lundi 17 juin 2013 par Antoine (Montpellier) - Open-Publishing
15 commentaires

Extrait de L’intervention française en Afrique : combattre notre propre impérialisme

par Pierre Rousset

Le Parti Communiste Français

Les députés du Front de gauche avaient initialement voté en faveur de l’intervention française au Mali lors du débat au Parlement en janvier 2013. Cette fois-ci, lors du débat du 22 avril dernier sur la prolongation de l’opération Serval, ils se sont abstenus – en clair, de même qu’EELV, ils ne se sont pas opposés à la prolongation de cette intervention. Dans ces conditions, l’abstention est un soutien honteux, avec pour résultat que le vote à l’Assemblée nationale s’est fait sans une seule voix contre.

Cela fait plusieurs décennies que pour le PCF, ses alliances avec le Parti socialiste ne doivent pas être mises en cause par la politique impérialiste de la France en Afrique (ou ailleurs) ; une politique qui a été mise en œuvre par le PS – et avant lui la SFIO – à chaque fois qu’il était au gouvernement. Le Parti communiste émet des « doutes », fait part de ses « inquiétudes », comme aujourd’hui sur la situation au Mali, mais ne rompt pas, ne condamne pas. L’argument du « moindre mal » et du danger de chaos a été invoqué pour soutenir une intervention qui se prétendait (mensongèrement) à l’origine ponctuelle, limitée à des frappes aériennes. Cette logique du « moindre mal » le conduit aujourd’hui au laisser-faire face à un engagement terrestre qui s’inscrit dans la durée.

Rappelons que le PCF est (de loin) la principale composante du Front de gauche.

Mélenchon et le Parti de Gauche

Jean-Luc Mélenchon a, pour sa part, violemment critiqué le Livre blanc sur la défense – mais parce qu’il annonce l’affaiblissement de la capacité militaire française ! Il titre son communiqué du 29 avril « Non à la liquidation de l’argument militaire de la France », au nom de sa « souveraineté » et de son « indépendance ». « Ce livre blanc marque un nouvel étiolement de la puissance militaire de la France. »

Jean-Luc Mélenchon utilise dans ce communiqué – reproduit in extenso ci-dessous – un langage « contourné » (« argument militaire » pour « forces armées ») et ne recule pas devant les formules les plus grotesques (« la France doit construire une défense souveraine et altermondialiste ») ; mais tout cela ne change rien au contenu. Or ce n’est pas une posture conjoncturelle, mais une ligne de fond de la figure de proue du Front de gauche [2].

Le vocabulaire et l’argumentaire d’un récent discours de J.-L. Mélenchon intitulé « pour une défense souveraine et altermondialiste » sont très parlants à ce sujet, à commencer par l’usage du « nous », du « notre » et du mot « puissance » : « Nous sommes la France », « Nous les Français ». « Notre puissance satellitaire ». « Notre position particulière » due au fait que « nous sommes le deuxième territoire maritime du monde. ». Mélenchon assume la responsabilité qu’impose « notre rang de puissance maritime » alors qu’« inévitablement les conflits de puissances arriveront dans la mer »… Ainsi, grâce à sa « puissance » et ses « points d’appui » (dont la francophonie, son réseau diplomatique…), « la » France doit proposer une « alliance altermondialiste » en particulier aux « puissances émergentes » [3].

L’usage martelé du « nous » et du « notre » induit une identification à l’Etat réellement existant. L’invocation du « territoire maritime de la France » ne tire aucune conséquence de ce qu’il résulte du défunt grand empire colonial français. Ce discours de politique étrangère long d’une heure trente ne contient aucune critique de l’impérialisme français réellement agissant : il cible l’atlantisme dans un argumentaire aux tonalités gaullistes.

Sur l’intervention au Mali, le Parti de gauche a fini, avec quelques réticences, par se déclarer contre – mais sans pour autant qualifier d’impérialiste la politique africaine de l’Etat français. Cela reste toujours le cas. Voici ce qu’en dit Arthur Morenas dans un article du 20 mai sur le Livre blanc : « Cette opération s’est réalisée dans le flou le plus total et en l’absence de consultation préalable du Parlement. Des militaires français ont été envoyés sur le champ de bataille sans que les représentants du peuple français n’aient eu leur mot à dire. Une pratique avec laquelle la VIe République permettra de rompre. On ne peut commander à des militaires de risquer leur vie sur un champ de bataille au nom du peuple français sans une clarté absolue sur des buts de guerre conformes aux principes fermes établis par le peuple français. » [4]

Arthur Morenas dénonce la « logique désastreuse » du Livre blanc « pour le statut géostratégique du pays » et la réduction des effectifs décidée par Sarkozy, puis Hollande. Il ne s’inquiète pas du choix de se doter de drones tueurs : il juge simplement qu’ils ne devraient pas être achetés aux Etats-Unis, mais être issus d’un programme français (Talarion d’EADS).

Si la formule mélenchonienne de « défense altermondialiste » est si grotesque, c’est que sa politique en ce domaine s’inscrit dans une conception très traditionnelle des jeux de puissances : « la » France devrait être à la tête (son « rang » exige) d’un bloc d’Etats constitué pour contrer « l’hégémonisme américain » – avec donc les Etats chinois, indiens, brésiliens, sud-africains et quelques autres (l’Algérie, le Maroc pour la zone méditerranéenne ?)

Des mouvements sociaux et antiguerre se sont attachés à définir une conception de la sécurité internationale du point des peuples, fondamentalement alternative à la conception dominante portée par les Etats, par les puissances – et qui mérite donc, elle, d’être qualifiée d’altermondialiste. Fondée sur la solidarité entre peuples, elle implique que les mouvements progressistes luttent contre le « nationalisme de puissance » dans leurs pays ; et tout particulièrement contre le nationalisme des puissances impérialistes.

Soyons clairs. Dans un pays impérialiste, qui ne combat pas son propre impérialisme n’est pas anti-impérialiste du tout !

La Gauche Anticapitaliste et le « troisième pôle »

La Gauche anticapitaliste a, pour sa part, reproduit sur son site l’interview de Grégoire Chamayou dans Libération qui explique la portée profonde du recours aux drones « chercheurs-tueurs » [5]. Elle avait aussi publié plusieurs communiqués contre l’intervention française au Mali, mais ne s’est pas investie sur ce terrain.

Ainsi, au-delà de prises de position ponctuelles et partielles, il n’y a sur son site (et encore moins dans ses activités) aucune campagne suivie contre la politique africaine et militaire de l’impérialisme français, ni aucune polémique au fond contre les positions affichées par le PCF ou Jean-Luc Mélenchon en ce domaine. Comme si tout cela ne méritait pas d’alourdir le climat au sein du Front de gauche et la préparation des prochaines échéances électorales.

La direction de la GA était divisée sur l’engagement à prendre contre la guerre du Mali. Les « anti-impérialistes actifs » ont obtenu des communiqués de condamnation et ont participé à des actions. Mais les membres de la direction qui étaient pour que la GA reste en retrait sur ce terrain ont, en pratique, obtenu gain de cause. Le tout sans même qu’un débat impliquant la direction soit organisé.

Peut-être ai-je mal cherché, mais je n’ai rien (rien !) trouvé concernant ces questions sur le site des Alternatifs ! Certaines autres petites composantes du Front de gauche sont en revanche clairement engagées contre la guerre française au Mali. Mais quelle sera l’importance accordée par le « troisième pôle » du FG (ni PCF ni PG) s’il réussit à se formaliser ?

Une réunion doit se tenir le 15 juin prochain pour en discuter sur la base de documents préparatoires présentés par les Alternatifs, la Fase, Convergences et alternatives, la Gauche anticapitaliste, les animateurs du groupe « tous ensemble », des militants de la Gauche unitaire. Force est de reconnaître que pour l’instant, l’impérialisme français n’apparaît pas comme l’une des questions prises en compte pour définir les contours politiques ou programmatiques de ce regroupement ; ni pour profiler ses campagnes et activités à venir.

Pour nous qui vivons et militons en France, combattre notre propre impérialisme est pourtant de notre responsabilité. Une responsabilité dont on ne se dédouane pas avec quelques communiqués de presse, quelques phrases dans une déclaration, quelques rares articles.

Les « résistants »

Il y a bien des résistants, mais peu nombreux. Côté « associatif », il faut souligner le travail très important réalisé sur la Françafrique par l’Association Survie, ainsi que l’engagement, chacune dans leur domaine, du Cedetim, de l’Association française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique (AFASPA) ou de la Fédération des Droits de l’Homme (FDH).

Côté « politique », des organisations comme Alternative libertaire, Lutte ouvrière et le NPA se sont engagées sans mettre d’eau dans leur vin (rouge). Le NPA, par exemple, a initié ou participé aux quelques (petites) mobilisations qui se sont tenues depuis le début de l’intervention au Mali. Il traite régulièrement de ces questions dans sa presse et sur son site. Il les met à l’ordre du jour de ses réunions de direction et les intègre en bonne place à ses textes de congrès.

Ces mouvements – et quelques autres, bien entendu – tentent de contrer la propagande mensongère du pouvoir (armée, diplomatie, gouvernement…), de battre en brèche le mur du silence médiatique, de refonder, de reconstituer et d’élargir un front de résistance à l’intervention française en Afrique. Mais ils le font dans des conditions politiques très difficiles, à contre-courant.

Curieusement, dans une contribution de février 2013, Claude Gabriel jugeait que l’anti-impérialisme se portait bien en France [6]. C’était une affirmation étonnamment minimaliste à l’époque, cela l’est encore plus aujourd’hui, vu avec le bénéfice du recul.

Claude Gabriel concentrait sa critique contre « l’anti-impérialisme conventionnel », qui serait incapable de comprendre ce qu’il y a de nouveau sous le soleil franco-africain. On se demande cependant où est l’anti-impérialisme non conventionnel : il brille par son absence ou son inaction.

Pour l’heure, les seuls à combattre notre propre impérialisme – malheureusement avec des moyens très limités – affichent, aux yeux de Gabriel, des positions fort « conventionnelles ». Peut-être parce que le neuf est moins nouveau qu’il ne l’affirme. [...]

Dans le fond des objectifs poursuivis comme dans les méthodes utilisées, la Françafrique est toujours là [9]. Nous sortons d’une période durant laquelle Paris a réduit son dispositif militaire en Afrique : il y a aujourd’hui beaucoup moins de bases qu’il y a vingt ans. Mais il est bien question maintenant d’un nouveau redéploiement. L’intervention malienne en est l’illustration. Le Livre blanc dernièrement remis à Hollande insiste sur l’importance de l’Afrique ; or ce continent était négligé dans le précédent. Le rapport récent du groupe « Sahel » au Sénat enfonce le clou : « L’intervention au Mali a permis de prendre la pleine mesure de l’intérêt des forces françaises prépositionnées et de l’erreur d’appréciation qui consisterait à réduire notre dispositif en Afrique de l’Ouest » [10].

L’une des raisons qui expliquent la profondeur de la crise économique de l’Union européenne, c’est son déclin international. Les bourgeoisies européennes ont perdu beaucoup de « marchés », de zones d’influence, et ne peuvent plus bénéficier comme auparavant des surprofits liés à l’exploitation du « tiers monde ». Elles se retournent avec d’autant plus d’agressivité contre leurs propres salariats, mais cherchent aussi comment stabiliser et reconquérir leur accès aux surprofits postcoloniaux. La particularité de la bourgeoise française, c’est qu’à cette fin elle peut utiliser son armée.

L’engagement français en Afrique de l’Ouest est assez unique : quel autre impérialisme bénéficie-t-il en permanence d’une telle liberté de présence et d’action militaires dans un tel ensemble de pays étrangers ? Malheureusement, en France, la dénonciation de cet état de fait n’a jamais été à la hauteur de l’enjeu solidaire, malgré le travail d’information remarquable d’une association comme Survie. Nous ne pouvons rester passifs à l’heure de l’intervention malienne et alors que le gouvernement affiche sa volonté de renforcer à nouveau son dispositif – en collaboration étroite avec les Etats-Unis qui, eux aussi, annoncent leur « retour ».

Il faudrait de même s’attacher plus au rôle de l’Etat français dans la crise haïtienne (non sans analogie avec sa politique malienne, malgré des différences fondamentales) et les raisons pour lesquelles il se montre si violent à l’encontre des mouvements populaires en Guadeloupe et Martinique.

Nous sommes à un moment charnière. Sans garantie de succès vu son affaiblissement, l’impérialisme français cherche à moderniser et rationaliser ses moyens et ses ambitions. Il en appelle pour ce faire à l’union nationale. C’est à nous de la briser et de faire entendre une autre voix… Une autre voix qui ne se contente pas de dire que l’avenir est incertain ; que la solution militaire est insuffisante, comme le fait le PCF (tout le monde le sait, y compris l’Elysée) ; ou qu’il ne faut en rien affaiblir notre armée nationale, comme le proclame Mélenchon !

Il faut nommer un chat un chat et la « puissance » française un impérialisme ; pour assumer nos responsabilités anti-impérialistes.

...................................

Annexe : communiqué de J.-L. Mélenchon

Communiqué du 29 avril 2013

Non à la liquidation de l’argument militaire de la France

Austérité et atlantisme sont les maîtres mots du livre blanc de la Défense remis ce jour au président de la République. Ce sont deux dangers mortels pour la souveraineté et l’indépendance de la France.

Ce livre blanc est une nouvelle preuve de l’hypocrisie des solfériniens et de l’incohérence du gouvernement. 
François Hollande annonce qu’il ne touchera pas à la dissuasion nucléaire mais il a accepté d’inscrire la France dans le projet atlantiste de bouclier anti-missile en Europe. 
François Hollande annonce des moyens préservés pour le budget militaire mais le livre blanc prévoit des dizaines de milliers de suppressions d’emplois et la vente d’actions de l’Etat dans les industries de Défense.

Ce livre blanc marque un nouvel étiolement de la puissance militaire de la France. Il prépare les grandes phrases selon lesquelles « on ne peut rien faire sans les autres ». Air trop connu !
Le renoncement à l’indépendance et à la souveraineté est toujours présenté comme une fatalité indépendante de notre volonté.

Je refuse cette liquidation de l’argument militaire de la France. Loin de l’atlantisme et de l’austérité, la France doit construire une défense souveraine et altermondialiste.

Notes

[2] Voir sur ESSF (article 25138), Pierre Rousset, « Jean-Luc Mélenchon, l’habit présidentiel, l’arme nucléaire et la gauche française »

[3] Discours du 30 mars 2012 : http://www.jean-luc-melenchon.fr/20...

[4] http://www.lepartidegauche.fr/actua...

[5] Voir note 1.

[6] Voir sur ESSF (article 27959), Mali et contradictions d’un anti-impérialisme conventionnel.

[9] Voir à ce sujet le bilan présenté par Survie disponible sur ESSF (article 28862), « Françafrique : un engagement non tenu de François Hollande, des reculs préoccupants » et les articles des Billets d’Afrique dont certains sont aussi reproduits sur ESSF.

[10] Voir Raphaël Granvaud, « Mali & Opération Serval : un rapport sans accroc pour un vote sans surprise (et réciproquement)", disponible sur ESSF (article 28860].

L’intégralité de ce texte est à lire sur le site d’Europe Solidaire Sans Frontières

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Messages

  • Je suis absolument contre la guerre au Mali et ailleurs ; que la France s’occupe d’elle, ce sera déjà ça !
    Je pense toutefois que nous ne devons pas dépendre des Ricains ou des Allemands en matière de défense ;Castro a réussi parce qu’il a su avoir une armée digne de ce nom et Alliende a échoué parce qu’entr’autre, son armée n’était pas sure .On peut avoir une défense sans aller chez les voisins .
    La Françafrique est une horreur sans nom, confers le Rwuanda en 1994 et le Niger, le Mali etc..Mais encore faudrait-il apprendre aux Français combien coutent de vies humaines la recherche du minerai qui leur permet de changer de portable ou de tablette comme de chemise .
    pendant que tu tapes sur le FDG, Antoine, Marine monte, ne l’oublie pas, tu en seras aussi redevable .Tous ceux de gauche unis avec un pareil tribun remporterait des victoires mais de tout temps, ceux de gauche se scindent !

    • "à gauche de la gauche" ? oui mais gauche ça veut dire quoi pour les Français(es) ? D’autant plus que la gauche française a une longue tradition colonialiste ? Y a pas eu que des Louise Michel !

      Solidaritat Azawad Liure
      Comitat Chiapas d’Aude
      Aude - 07/04/2012

      Fr - Le Comité Chiapas de l’Aude, comité occitan de solidarité avec les peuples indigènes en lutte du Mexique, solidaire de tous les peuples en lutte pour la libération sociale et nationale, salut la déclaration d’indépendance du MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad), dans sa lutte pour la reconnaissance du Peuple de l’Azawad et de son droit à vivre et décider sur son territoire ancestral.

      Le Comité Chiapas de l’Aude appelle au soutien au peuple de l’Azawad dans sa lutte contre le colonialisme, contre l’invasion fondamentaliste islamiste. L’état du Mali est un état colonialiste, lui-même sous une influence étrangère qui ne veut pas la partition du Mali, qui ne veut pas la liberté pour l’Azawad. C’est pour cela que la solidarité internationale se doit d’être appliquée pour la juste lutte de libération nationale de l’Azawad.

      Vive l’Azawad libre, vive la solidarité internationale, vive l’Occitanie solidaire !

      Òc - Lo Comitat Chiapas d’Aude, comitat occitan de solidaritat amb los pòbles indigenas en lucha del Mexic, solidari de tots los pòbles en lucha per la liberacion sociala e nacionala, saluda la declaracion d’independència del MNLA (Movement Nacional de Liberacion de l’Azawad), dins sa lucha per la reconeissença del Pòble de l’Azawad e del dreit lo seu per viure e decidir sus son territòri reiral.

      Lo Comitat Chiapas d’Aude apèla al sosten al pòble de l’Azawad dins sa lucha contra lo colonialisme, contra l’invasion fondamentalista islamista. L’estat del Malí es un estat colonialista, d’esperel jos inflença estrangiera que vòl pas la particion del Malí, que vòl pas la libertat per l’Azawad. Es per aquò que la solidaritat internacionala se deu d’essèr aplicada per la lucha justa de liberacion nacionala de l’Azawad.

      Visca l’Azawad liure, visca la solidaritat internacionala, visca l’Occitània solidaria !

    • Dans l’ordre de mes désaccords avec Kounet :

      que la France s’occupe d’elle, ce sera déjà ça !

      Si je suis opposé à l’idée mélenchonienne que laaaaaaaa France incarnerait l’idée d’émancipation universelle et que donc cela induit un rôle sur la scène internationale qui fait l’impasse sur ce qu’est l’impérialisme français, je désapprouve cette idée que laaaaaa France devrait s’occuper d’elle. Le peuple français, et non la France, doit être amené à assumer des tâches internationalistes que ce soit sur l’abolition de la dette des pays dominés ou sur le soutien aux luttes des peuples du monde. Cela s’appelle justement l’internationalisme qui fait référence à un universel de l’émancipation populaire en rupture avec tout universel de la nation élue, toute républicaine qu’elle soit !

      nous ne devons pas dépendre des Ricains ou des Allemands en matière de défense

      Chez Mélenchon, puisque, sur le sujet, c’est lui qui va le plus loin dans la rupture avec les traditions internationalistes, il faut gagner son indépendance en soutenant le Rafale de Dassault qui, par ailleurs, est son pote ! La notion d’indépendance militaire nationale vis-à-vis des Ricains, etc. c’est l’arrimage garanti à l’union nationale avec la bourgeoisie supposée indépendante. C’est de la graine de collaboration de classe assurée et l’invitation faite, à un moment ou à un autre, aux salariés de privilégier le, là aussi, supposé intérêt national au détriment des "intérêts catégoriels" que seraient de mesquines revendications sur les salaires ou l’emploi.

      On comprend aussi que l’armée est, comme la nation, une et indivisible. Ce qui amène Mélenchon à protester quand on fait mine de rogner les moyens alloués à ladite armée. Puisque Kounet invoque Allende, il ferait bien de méditer justement " sur "l’erreur" qu’il commit de la laisser entièrement sous le contrôle de sa hiérarchie en permettant à celle-ci, quelques semaines avant le coup d’Etat, de démanteler les comités de soldats que le MIR, essentiellement, essayait d’y promouvoir. Laisser ce problème dans l’impensé est assez catastrophique et ouvre une avenue aux conceptions tout bonnement irresponsables, pour toute option d’alternative au capitalisme, d’une nation et d’une armée unes dont il faudrait défendre l’indépendance !

      Castro a réussi parce qu’il a su avoir une armée digne de ce nom

      Que de confusions : Castro a justement fait ce qu’Allende n’a pas voulu faire et que Mélenchon évacue complètement. Il a créé une armée populaire qui a cassé l’armée nationale ! Rien qui justifie la position du Front de Gauche même, si, bien entendu, le modèle castriste n’est pas exportable sans plus vers la France. Mais si on évoque la révolution cubaine, partons de cela : il s’agit d’une révolution et pas précisément "par les urnes" !

      pendant que tu tapes sur le FDG, Antoine, Marine monte, ne l’oublie pas, tu en seras aussi redevable

      Toujours la litanie de toujours sur "faut pas taper sur le camarade", etc. qui prend une critique pour une attaque : toujours ce recyclage du "stalinisme mental" qui veut faire taire la critique au nom du danger extérieur (le fascisme) et qui, de fait, permet au danger intérieur (le réformisme le plus crasse) de rester maître de la parole de gauche et, de par ses impasses, devenir un facilitateur du danger qu’on prétend combattre !

      On ne combat pas le fascisme en fermant sa gueule sur un projet national universaliste qui défend l’armée française, son budget, la mission d’émancipation de la France et qui s’abstient sur la guerre au Mali ! Car c’est cela le sens du "Antoine (et les autres) arrête (arrêtez) de taper sur le pauvre Mélenchon", qui, lui bien sûr fait l’agneau avec tout le monde ! C’est curieux que tout cela revienne à faire d’un homme le privilégié qui, critiqueur parmi les plus critiqueurs de la classe politique-politicienne, devrait se voir épargner de toute critique ! Bref il y a dans tout cela de l’homme providentiel qu’il faudrait laisser nous guider de ses belles paroles émancipatrices...

      Enfin sur les "scissions" à gauche et l’idée souterraine que l’unité est une valeur cardinale, je crois que ce sont les propos de Mélenchon et la politique "internationale" du Front de gauche qui nous divisent des peuples du monde et nous "unifient" à la bourgeoisie française et internationale : c’est ce que je vois au Mali dans l’aplatissement (assez contorsionné certes) du Front de Gauche vis-à-vis d’un Hollande va-t’en guerre ! Alors Kounet, on se retourne vers ces camarades diviseurs de l’unité internationaliste et on leur dit : stop ! Personnellement je n’ai pas grand espoir que ce message puisse être entendu car le fond du problème est ailleurs : par-delà la rhétorique coup de gueule antisolfériniens, les directions du FdG restent accrochées à l’idée que l’on ne peut rien faire sans le PS. Alors le Mali vaut bien qu’on...s’abstienne, en avril, au Parlement sur la prolongation de l’opération Serval après qu’en janvier...on ait voté pour l’intervention !Car Kounet peut faire la leçon sur les critiques diviseuses d’Antoine, il oublie de parler de ces positionnements "maliens" de ses camarades du FdG en "unité" avec le PS ! Et ça, ça ne vous fait pas grimper Marine ?

    • ce que l’on connait , c’est la position de la gauche "et de la gauche de la gauche" sur la LYBIE et la SYRIE :

      alignement sur les positions impérialistes et soutien aux " rebelles"

    • Attention Richard : on connaît aussi à gauche, en opposition aux "rebelles" syriens, un alignement de fait sur les positions du régime Assad et sur la diplomatie russe, pas spécialement respectueuse des peuples, à commencer par le sien, qui le soutient y compris avec des armes de destruction massive !

    • d’autant que la position du NPA contre l’intervention impériale en lybie a toujours été claire et que les organisations disponible pour s’y opposer étaient peu nombreuse ( ce qui n’excuse pas les déclarations propagandistes simplistes et court-termistes sur les mobilisations populaires).
      Non seulement on ne trouvait pas grand monde pour manifester, mais - comme sur le mali d’ailleurs- on ne rencontrait pas beaucoup de monde disponible pour en parler dans les organisations syndicales.

    • D’autant que la position du NPA contre l’intervention impériale en lybie a toujours été claire

      Heuheu..On va pas recommencer un débat maintes fois repris en boucle, ici.

      Mais si tu constates que

      on ne trouvait pas grand monde pour manifester,

      moi je suis fier de jamais avoir manifesté ..à l’appel du NPA, du FDG et autres partis qui exigeaient de SARKO qu’il reconnaisse -ce qu’il fit-... le fameux" Conseil National de Transition " dont on savait qu’il était infesté de sacrés"libérateurs" àCoran et kalach fournies par l’Impérialisme, ayant décidé de virer un dictateur pour mettre en place du personnel plus compréhensif en terme de "coopération" ...avec le Capital !

      RAPPEL du texte de cette délirante prise de position manichéenne !, plusieurs fois mis en ligne ici :

      Une véritable contre-révolution, criminelle, est en marche en Libye : mobilisons-nous dans l’urgence, soyons nombreux pour apporter notre soutien au peuple libyen en danger.

      • Halte aux massacres et aux bombardements du peuple libyen

      • A bas la dictature, et justice exemplaire contre les crimes de Kadhafi

      • Arrêt des livraisons d’armes au dictateur

      • Dénonçons la duplicité des gouvernement arabes et la complicité des gouvernements occidentaux

      Reconnaissance du Conseil national de transition intérimaire, seul représentant légitime du peuple libyen

      • Solidarité avec le peuple libyen en lutte pour les libertés et la démocratie

      Pour préparer ce rassemblement, le Collectif de solidarité avec le peuple libyen tiendra une réunion publique d’informations et de réflexion vendredi 18 mars, à 19 heures, à la Bourse du travail (3, rue Château-d’Eau, 75010 Paris, métro République)

      Solidaires de cet appel

      • Collectif libyen du 17 février, Collectif tunisien Sidi-Bouzid, Collectif de solidarité avec le peuple égyptien, le Comité marocain de suivi du 20 février, Collectif d’Algérien(ne)s de soutien à la lutte en Algérie pour le changement et la démocratie,

      • ASDHOM, ATMF, ATTAC, CFDA, FTCR, Manifeste des libertés, MRAP, Solidaires

      • Etoile nord-africaine, Europe-Ecologie, NPA, PCF, PG, PIR, PCOT

      Tu parles de postions ""claires"..

      le site officiel DU NPA ne craint pas , concernant la Syrie, alors que tout lemonde connait le caractère des "guerilleros" made in USA et autres bastions arabomusulmans du pire des "intégrismes" , de laisser en bonne place un communiqué d’une pseudo Organisationse baptisant " Courant de la Gauche Révolutionnaire en Syrie" qui déclarait en juillet 2O12.........., ce que je trouve régulèrement dans le FIGARO !

      Extraits ou le"gras" révèle ou peut conduire le drapeau usurpé e de la lutte de classes

      http://www.npa2009.org/content/le-r%C3%A9gime-syrien-et-le-d%C3%A9-de-la-fin

      Le régime syrien a commencé à sombrer après dix-sept mois de lutte révolutionnaire continue et croissante des masses populaires syriennes. L’un des signes les plus importants de cette chute est le retrait quasi-total — exprimé en sentiments, paroles et actes — de reconnaissance d’autorité par le peuple syrien à l’Etat en place en tant que puissance au-dessus de tout le monde, reconnue par toutes les catégories sociales et jouissant de leur loyauté. L’efficacité de cette reconnaissance dans le cours normal des choses dépasse largement l’efficience de tous les dispositifs de répression, même si leur taille équivaut celle des forces de répression du régime syrien avec l’énorme arsenal militaire qu’elles possèdent.

      .... ...

      Les signes du début d’effondrement du régime sont visibles à travers les luttes du peuple syrien révolté dans toute la Syrie, ses succès et ses inventions des méthodes d’action.

      ...
      .Il n’est même plus étonnant que Damas se réveille sur les nouvelles d’un attentat qui a coûté la vie aux personnalités les plus éminentes de la cellule de gestion de crise et plongé les dirigeants de la dictature dans le désarroi au vu de leurs signes de faiblesse dont les déclarations héroïques et le négationnisme médiatique des journalistes du pouvoir ne seront plus d’un grand secours.

      Tout observateur sérieux sur place a reconnu alors que cetteaction pseudo libératrice était le fait de commandos proches d’AL QAIDA que finance l’"Occident" ...c’est à dire le Capitalisme.!

      Tu me diras, mais ce n’est pas un texte du NPA..

      Ok mais si demain sur BellaCiao il y avait (pour simple info ??) un texte demandant que cesse la stigmatisation de l’extrème droite fascisante,voire envoyant dos à dos les skins-tueurs et les antifafs,... tu considérerais , comme moi, que c’est insupportable non ?
      Alors adresse toi au NPA pour qu’il t’explique en quoi ces actes militants (Lybie, Syrie) que je viens de rappeler sont de nature à démontrer que le NPA a des positions plus" claires" que d’autres que je stigmatise tout autant( PC par exemple et son FDG)
      Tu seras sympa de nous communiquer la réponse des dirigeants de ce parti que tu entends défendre.

      Merci

      A.C

    • Je ne tiens pas à discuter avec AC. La dernière fois cela s’est terminé par des invectives. Aussi je me contenterai de donner ces quelques positions et quelques liens où, sur le site du NPA, on essaye de centraliser un maximum d’infos sur ce qu’on considère

      1/ comme un soulèvement du peuple syrien. Etant entendu que ce soulèvement est hétérogène et n’a pas de direction révolutionnaire. Ce n’est pas la première fois que l’on se pose la question de soutenir (ou pas) un mouvement populaire qui n’a pas de direction révolutionnaire correspondant à certains canons théorico-politiques, par ailleurs souvent assez hors-sol !

      2/ (en corollaire du point précédent) comme un régime, celui d’ Assad, dictatorial et intégré aux politiques néolibérales comme peut l’être le régime russe, l’un de ses plus fidèles soutiens. La concurrence russo-états-unienne, sur un plan général, ne peut masquer leur connivence antipopulaire. Assad est de ce côté-là de la barrière !

      3/ comme une nécessité : prendre partie pour un peuple en lutte en essayant d’appuyer (certes avec les moyens du bord : on attend que l’on propose mieux !) la fraction de gauche de la résistance. Contrairement à ce que je lis ici, tant le soulèvement que la résistance armée, ne se réduisent pas à un tout homogène djihadiste. C’est pour cela qu’avant de claironner des unilatéralismes il convient de centraliser un maximum d’infos sans pour autant que cette centralisation sur un site donné, vaille approbation de tout ce qui est rapporté. Si l’on veut éviter de prendre la pose révolutionnariste qui, depuis le confort français, fait un tri à la hache sur un processus révolutionnaire en cours, il faut croiser un maximum d’informations même si cela est difficile vu le contexte (et l’intox) d’un conflit de ce type.

      Enfin il convient de rappeler que dans une situation comme celle de la Syrie, il n’y a pas de position "pure" qui permettrait de rester en bonne conscience extérieur aux parties en conflit. Etre contre le résistance ou, "plus simplement", ni pour les uns ni pour les autres revient à tirer un trait d’égalité entre un dictateur et ses opposants (étant entendu que parmi ceux-ci, il y a des inorganisés et des gens de gauche et pas seulement des islamistes !) et cette "égalité" est une façon d’entériner une inégalité dramatique, une asymétrie intolérable, qui donne DE FAIT à un dictateur les moyens les plus dégueulasses de profiter de sa supériorité logistique contre sa population ! Comme disait l’autre, dans cette affaire "toutes les mains son sales" et prétendre qu’on les garde blanches sur des positions ni-ni qui, chez certains se ramènent à un "ni", c’est se payer la tête des gens !

      Sur le communiqué reconnaissant le Conseil National de Transition libyen, je considère que c’est une erreur du NPA de l’avoir signé. Il n’était pas nécessaire de le signer pour manifester contre Kahdafi car je persiste à penser qu’ il était nécessaire là aussi de dénoncer cette crapule de dictateur ! Plutôt que rester à commenter du dehors que les uns ne valent pas mieux que les autres. Où on en revient au choix que l’on fait de manifester ou pas son soutien à un peuple en lutte en exigeant ou pas ses certificats de bonne conduite révolutionnaire.

      Les liens qui montrent que la lutte en Syrie est irréductible à des approches réductrices et unilatérales :

      L’auto-organisation dans la révolution populaire syriennehttp://www.npa2009.org/node/37578

      Syrie : un accord impérialiste, une révolution populaire orpheline

      Déclaration sur la révolution syrienne des forces de gauche participant au Forum social mondial

      Fiche sur la Syrie tiré du site d’Inprecor

      Dossier monde arabe

    • ANTOINE je fais attention et si tu me lis sur ce sujet tu as pu constater que je ne tombe pas dans le "tout blanc " ou le" tout noir " et que je n ai jamais écrit une seule phrase pour soutenir BACHAR et je ne suis pas le seul , alors je suis à mon avis fondé pour dénoncer les positions du NPA et je rajoute du FDG et de la CGT sur les conflits SYRIENS ET LYBIENS ou la différence d ’appréciation et de position avec celle de l impérialisme et de ses valets français n ’avaient pas l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarettes .

      si certains doivent faire attention ; ce sont ceux qui suivent le NPA et les autres " de la gauche de la gauche " les yeux fermés et les oreilles bouchées ...pour ma pArt j ai suffisement donné dans ce genre d’aveuglement et on ne m’y reprendra plus .

    • Je ne tiens pas à discuter avec AC.

      Antoine , ça tombe bien car je ne discutais pas avec toi..
      (au passage reconnais qu’il il m’arrive de polémiquer,parfois d’^tre"lourd" en ironisant,... jamais d’"invectiver")

       :)

      Un intervenant nous parlait des positions" CLAIRES du NPA"..
      J’ai relevé que cette "clarté" n’était pas évidente..

      J’ai donc rappelé ce qui, par contre était clair pour tout le monde :
      Les faits qui sont toujours tétus
      .
      c’est tout et ce sera tout.
      Cordialement
      A.C

    • Je conteste que la position du NPA soit alignée ou quasiment sur celle de l’impérialisme. A ce propos, l’impérialisme c’est qui ? Quelle est sa politique actuelle ? Quelle place occupe "l’empire" russe dans ce dispositif de domination mondiale des peuples ? Tant les Etats qui soutiennent Assad que ceux qui disent s’opposer à lui s’inscrivent en termes géopolitiques et économiques dans le cadre de la mondialisation libérale-capitaliste : certains jouent la carte Assad, d’autres sont tentés d’utiliser le processus révolutionnaire pour y promouvoir des solutions conformes à leurs intérêts. C’est un classique de l’impérialisme de chercher à placer ses billes pour couvrir tous les champs du possible en faveur de ses intérêts. Je te concède donc qu’autour de la révolution l’impérialisme manoeuvre mais s’il est à la manoeuvre c’est que rien n’est joué pour lui. Les Etats Unis et la France cherchent à se placer et rien ne dit qu’ils y arriveront. Et ils y arriveront d’autant moins facilement que nous, nous contribuerons à populariser ce qui dans le processus en cours échappe à sa canalisation vers les réponses néolibérales. En tout cas les choses sont ouvertes de ce côté-là et ce qui surdétermine le choix de soutenir la révolution malgré ces manoeuvres de l’impérialisme, c’est qu’il y va de la survie d’un peuple massacré par "son" dictateur. Mais pour ce qui est de l’autre côté, de celui d’Assad et de ses soutiens, là tout est déjà joué : il n’y a pas ...l’épaisseur d’un papier à cigarette que de ce côté il sorte autre chose que la victoire d’une dictature, elle-même occupant une place dans le dispositif mondial de domination des peuples.

      Alors pour résumer, à se focaliser unilatéralement sur les risques réels encourus par le processus révolutionnaire syrien face à un possible dévoiement proimpérialiste, on laisse faire la logique de massacre d’un peuple qui, au bout du compte ne pourra que satisfaire l’impérialisme même si cela équivaut conjoncturellement au renforcement du concurrent russe !

      Dans tout cela le NPA n’est pas séparé des jeux des puissances impériales par l’épaisseur d’un papier à cigarette puisqu’il appuie 1/ la résistance armée au dictateur mais 2/ en promouvant, dans la mesure de ses moyens les positions de gauche de la résistance et surtout 3/ en mettant en évidence les expériences d’autoorganisation populaire qui se multiplient et qui, en aucune façon ne cadrent avec les choix impérialistes.

      En revanche tout positionnement abstentionniste dans cette situation, sur le mode "on ne m’y reprendra plus", qui en outre se paye le luxe de cibler ceux qui mettent la main à la pâte dans le soutien à un peuple en lutte, eh bien, ce positionnement ne me semble pas devoir empêcher l’impérialisme, les impérialistes de tout acabit, de dormir sur leurs deux oreilles après avoir savouré la cigarette de ceux qui savent qu’on leur laisse les mains libres pour mener leurs crapuleries antipopulaires !

    • ANTOINE , on débat , ton ironie est donc déplacée , je t’invite à relire mes contributions sur le conflit syrien , tu constateras que je ne me contente pas de rester en spectateur et à adopter de la position du NI NI, j ai écrit à plusieurs reprise que le peuple syrien était pris en tenaille entre deux impérialisme , celui de l occident et celui de la RUSSIE , de plus ce n est pas parceque je dis que l on ne m’y reprendra plus que j ai cessé de lutter et de m’engager , mais j essaie de le faire avec le maximum de lucidité , cette expression concernait mon ex-engagement au PCF ou j ai trop longtemps cru et soutenu les analyses de la direction parce qu ’elleS émanaient de la direction , libre à toi de continuer dans la voie du soutien inconditionnel au NPA même lorsqu il est patent qu’il se fourvoie .

      les faits sont têtus , comme le prouve AC en publiant les appels et déclarations signées ou approuvées par le NPA , le NPA et toute la gauche politique et syndicale française , s’est alignée sur les positions impérialistes pour la LYBIE en soutenant dès sa création le conseil national de libération , création des USA , avec le mêmes arguments que l ’impérialisme ( faux massacres de la population et faux bombardements de BENGAZI etc ...) alors bien sûr tu peux toujours botter en touche en dissertant sur la nature de l impérialisme ou le processus révolutionnaire qui se mettrait en place ( avec qui ? ) c’est plus facile que de se livrer à une analyse critique des positions de son propre camp .

    • Salut Richard,

      En guise de soutien inconditionnel au NPA, relis ce que j’ai répondu plus haut : je critique la signature par le NPA d’un appel demandant la reconnaissance du Conseil National de Transition libyen. On fait mieux dans l’inconditionnalité, non ?

      Cela ne m’empêche pas par ailleurs d’approuver la position actuelle du NPA, entre autres choses parce qu’il ne m’a pas été démontré de façon convaincante qu’elle était proimpérialiste. J’ai réfuté qu’il en soit ainsi, tu n’as pas réfuté la réfutation ni l’argumentation qui la soutenait.Quant à ce qu’ a proposé AC, cela ne m’a pas semblé démontrer autre chose qu’une incompréhension de la nature du processus révolutionnaire syrien et des tâches qui en découlent pour un anticapitaliste révolutionnaire.

      N’ayant pas lu ce que tu as pu écrire ailleurs sur le sujet, peut-être pourrais-tu me résumer ta position et dépasser l’affirmation, gratuite hors argumentation, en forme de postulat, que le NPA est aligné, etc.

      J’ai écrit qu’il n’y a pas 3 positionnements sur cette question syrienne : on est pour Assad ou pour le peuple en lutte. A partir du choix qu’on fait, il découle des positionnements sur les modalités du soutien. A toi de montrer ce que serait une alternative au positionnement du NPA qui ne soit pas un soutien à Assad : pour l’instant je ne vois pas.

    • J’ai écrit qu’il n’y a pas 3 positionnements sur cette question syrienne : on est pour Assad ou pour le peuple en lutte.

      Tien cet phrase semble sortir d’un bouche stalinienne :-)))))))

      Pourtant tout ma vie je grandi politiquement dans une vision ou le combat antiimpérialiste été contre l’impérialisme américaine et contre l’impérialisme soviétique et que dans la gauche révolutionnaire le troisièmement positionnement été la base politique.

      Qui impose le concept binaire du "avec un ou avec l’autre" sans essaye d’être indépendant et avoir une analyse politique et géopolitique international autonome des bloques impérialistes en générale on le retrouvé dans les parti pro-soviétique ou pro-americain.

      Et la Antoine tu nous fait le même discours vieux et use de la guerre froide, mais avec la particularité que tu a choisi un de deux impérialisme.

      Bien sur que aujourd’hui on est pas exactement dans la même configuration que le passe, dans le conflit Syrien, comme dans tout les conflit en Afrique, les protagonistes et en particulier qui tire les ficelles ne sont pas directement "les peuples" mais le vieux et le nouveaux pays impérialistes, on retrouve, tien bizarre... les américaines, les russes et les "nouveaux" impérialistes des certaine pays nord africain, sans parler des les pressions du gouvernement israélien...

      Oui notre position révolutionnaire nous suggère de reste indépendant et avoir le courage de notre position sans avoir peur d’être pour l’instant peux nombreux chose que nous a conduit a choisir la troisième position, qui même si tu nous impose dans une façon autoritaire ca négation, existe bel et bien....

      Tu peux écrire de kilomètres d’articles, commentaires rient ne change le fait indiscutable que le NPA (comme d’autres partis politique de la gooooche...) à choisi l’impérialisme americo- saoudien - qatarien et cet votre choix... pas le notre...

      Laisse nous la possibilité de voir autrement et penser que ni la société propose par Sadam ni la société propose par le Quatar peux avoir une quel compte rapport avec la société socialiste que nous rêvons de réaliser...

      La société que le NPA nous propose ça nous convient pas, aucun compromis est possible avec les idée rétrograde proposé par l’un ou l’autre, dans ces jours ou l’antifascisme devient de plus en plus indispensable aucun compromission est possible... et la raison que les fascistes, et le neo-souverainistes national communistes on choisi Sadam, n’est peux pas être une raison pour soutenir les autres fascistes....

      Comme dans la guerre froide "les peuples" sont les victimes principal et les instrument inconscient des politiques étrangère a leur pays et a leur intérêt...

    • ANTOINE , je ne te propose pas que tu lises ce que j ai écris ailleurs mais ce que j ai écris sur BC , ce qui est facile à retrouver .