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En été, il faut savoir mesurer son effort, en stoppant les prétentions du patron à « faire suer le Burnous ».
par arthur
Publie le mercredi 1er juillet 2015 par arthur - Open-Publishing1 commentaire
Nos patrons, dont le cerveau a été remplacé par la calculette à profits, sont bien loin de se soucier de nos conditions de travail et bien peu attentifs à garantir notre santé.
Et pourtant c’est bien notre peau que l’on risque, à vouloir, dans le cadre de fortes chaleurs, continuer à répondre à leurs exigences de rentabilité.
En août 2003, lors de la canicule exceptionnelle qui a touché la France, 15 décès probables par coup de chaleur ont pu être dénombrés en milieu professionnel, pour le régime général de la Sécurité sociale, principalement dans le secteur du bâtiment et des travaux publics.
En effet, la chaleur augmente fortement les risques d’accidents en induisant une baisse de la vigilance et une augmentation des temps de réaction. La transpiration rend les mains glissantes ou gêne la vue. Il devient alors plus difficile d’effectuer une tâche demandant de la précision et plus risqué de réaliser celle nécessitant un effort physique important.
Vigilance impérative dès que la température atteint 30° !
S’il n’existe pas de définition réglementaire du travail à la chaleur, au-delà de 30°C pour une activité sédentaire, et 28°C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur constitue un risque évident pour les salariés.
3 litres par jour à chaque salarié
Chacun élimine comme il peut, il faut savoir cependant qu’en général, chacun de nous évacue, chaque jour, environ : 1,5 litre d’urine, 0,5 litre de sueur, 0,5 litre par les poumons (sous forme de vapeurs) et par les intestins.
La suite sur : http://www.cnt-f.org/subrp/spip.php?article791
Messages
1. En été, il faut savoir mesurer son effort, en stoppant les prétentions du patron à « faire suer le Burnous »., 1er juillet 2015, 14:28, par jean 1
En plus des 3 litres d’eau éliminés c’est également dans notre recherche légitime du bien-être qu’il faut nous débarrasser des patrons et ce sans attendre ;c’est une question de survie immédiate avant de penser à nous émanciper sans ces exploiteurs.