Encore un mort à la suite d’une intervention de la police

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Une fois encore, une personne est décédée à la suite d’une intervention brutale des forces de police.

Dimanche 26 mars dans la soirée, une équipe de la BAC, appelée pour ce qui était annoncé comme un « différent familial » est intervenue de façon violente au domicile d’une famille qui n’était pas connue des services de police dans le 19e arrondissement de Paris.

D’après des témoignages, les policiers , après des coups violents sur la porte, sont entrés en défonçant celle ci et en tirant sans sommation sur le père de famille, monsieur LIU Shaoyo . Celui ci était en train de préparer des poissons avec une paire de ciseaux, comme cela se pratique couramment en Chine.

C’est, à n’en pas douter, une des première application concrètes des dégâts que peut causer la loi sur la légitime défense récemment votée !

Le MRAP, solidaire de la famille du défunt, demande que toute la lumière soit faite sur cette mort tragique. Il réaffirme sa condamnation des violences policières qui doivent être sans délais condamnées par le 1er Ministre et le ministre de l’Intérieur qui doivent s’engager sur des mesures précises et urgentes.

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Justice pour Shaoyo Liu

Le lundi 27 mars, Shaoyo Liu a été abattu chez lui par un policier alors qu’il était non-armé, d’après sa famille le policier a tiré sans sommation.Il était père de quatre enfants.

Nous demandons que lumière soit faite par l’IGPN, que les autorités publiques réagissent face à ce drame... et pour l’instant forcé de constater un silence radio de la part de toute la classe politique.

Que justice soit rendue !

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Les proches du défunt "contestent totalement la version des faits" exposée par les policiers. "Il n’a blessé personne", a déclaré, lundi à l’AFP, l’avocat des proches, Calvin Job. Ce soir-là, "un voisin a appelé la police en disant qu’il y avait des cris", explique-t-il, mais selon lui, c’est le premier policier à être entré dans l’appartement qui a fait feu tout de suite, sans sommation, sous les yeux de la fille de la victime.

"Dimanche à 20 heures, il était en train de cuisiner du poisson pour ses enfants, raconte-t-il à franceinfo. Il avait un ciseau pour écailler et pour tailler le poisson. Il entend des coups violents à sa porte et voit qu’il s’agit de personnes en civil qui essaient de forcer la porte. Sa fille, sachant qu’il ne parle que très peu le français, s’approche de la porte et dit ’ne forcez pas la porte, ça ne sert à rien, nous allons ouvrir’. Mais la porte s’ouvre brutalement, le monsieur est propulsé vers l’arrière et le coup de feu est enclenché. Tout de suite, il tombe." Calvin Job assure que l’arme du policier est d’ailleurs tombée au sol juste après le coup mortel.