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Equateur : colony or not colony, that’s the question.
Publie le dimanche 16 mars 2008 par Open-Publishing1 commentaire
Et si l’attaque colombienne en Equateur outre toutes les justifications avancées par Uribe et celles dénoncées par l’Equateur et le Venezuela soutenus par la plupart des pays d’amérique latine n’étaient que secondaires et que la principale raison avancée par le prt Correa ce jour, c’est la base américaine de Manta sur la côte pacifique de l’Equateur (base qu’on soupçonne d’avoir participé d’une manière ou d’une autre à l’agression), base louée à un précédent gouvernement équatorien pour 10 ans et dont l’échéance arrive à son terme à la fin de cette année ???
Soit on convainc l’Equateur de s’allier à Washington, de s’impliquer dans le Plan Colombia et justifier ainsi le maintien de la base.
Soit on convainc la communauté internationale que l’Equateur est complice des Farc et des narcos colombiens et on justifie tous les coups d’état, les coups durs et les coups bas pour déposer de gré ou de force le président Correa et on garde la base de Manta et on étend la mainmise sur le pays qui soulignons-le, est le seul pays d’amérique latine qui n’a plus de monnaie propre mais utilise le dollar us dans toutes ses transactions (de la banque à l’épicier).
Manque de bol, Correa et le peuple équatorien repoussent l’une et l’autre option et insistent sur le départ de tous les militaires étrangers de leur pays à la fin de l’année. Ils confirment que la base sera démantelée à la fin de l’année.
Messages
1. Equateur : colony or not colony, that’s the question., 16 mars 2008, 18:29
Convaincre Correa de s’allier à Washington ?! Hi, hi !
Bon, ça, sûrement pas. En revanche faire dire à la "communauté internationale" (entité inventée, aussi fictive que le "terrorisme") ce qu’on veut lui faire dire par media et, s’il le faut, armes, interposées... ça, certainement. A la "communauté internationale" serait dévolu le rôle du choeur antique dans la tragédie planétaire que se plaisent à nous mettre en scène ces amateurs d’armes et de sang, de têtes arrachées, de membres démembrés, d’humanité humiliée et tremblante de peur, et qui , sans doute, se croient immortels.
Mais peut-on bombarder l’univers entier ? Et tenter de lui faire croire, entre deux bombardements, qu’il est malheureux à cause de réchauffement climatique ? Peut-on "dissoudre le peuple" ? Peut-on anéantir la pensée et l’humain ?