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Espionnage à Areva : de qui se moque Anne Lauvergeon ?
par debunkerdemagouilles
Publie le lundi 28 avril 2014 par debunkerdemagouilles - Open-Publishing
On s’en doutait un peu malgré ses dénégations, mais les révélations successives du journal Le Monde, du magazine Challenges et de la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale le confirment jour après jour : le scénario de l’acquisition d’Uramin par Anne Lauvergeon, alors à la tête d’Areva, n’est pas bien clair. C’est le moins que l’on puisse dire, d’ailleurs, pour un l’achat d’une société pour plus d’1,8 milliards d’euros, qui s’avèrera quelques mois plus tard en valoir cinq fois moins en réalité.
Sur la base de cette simple constatation, les dirigeants d’Areva ont fait ce que tout chef d’entreprise aurait fait dans la même situation : lancer des enquêtes. Ne l’auraient-ils pas fait, d’ailleurs, que cela leur aurait été reproché à juste titre.
Mais Anne Lauvergeon est sans vergogne : elle s’est donc permis d’attaquer elle-même son ancien employeur (qu’elle venait de ruiner) au motif que ces enquêtes toucheraient à sa vie privée. Mais lorsque l’on dilapide 1,5 milliards d’euros dans des affaires au fort parfum politique (le Parisien évoque un financement occulte sud-africain), n’est-il pas normal que des investigations soient diligentées ? Et quand bien même la vie privée d’Anne Lauvergeon aurait été analysée, cela semble normal au regard des présomptions qui pèsent sur elle et de la gravité des enjeux.
Dès lors, on peut uniquement souhaiter que la Justice ne se fasse pas instrumentaliser par ce genre de plaintes « écran de fumée », et que les moyens de la Police soient investis efficacement sur les vrais affaires : les 1,5 milliards d’euros envolés…