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Être fils de rouge

par JEAN ORTIZ , relayé par R.C, Canaille le ROUGE, livré par A.C

Publie le lundi 17 août 2015 par JEAN ORTIZ , relayé par R.C, Canaille le ROUGE, livré par A.C - Open-Publishing
24 commentaires

DEDICACE d’A.C

A tous ces camarades, encartés ou non, croisés, ici ou là,dans ma vie , descendants des"sans dents" de Catalogne ou d’Andalousie, enfants petits enfants de ces "Rouges" du PCE, du PSUC, de la CNT, du POUM, frères de défaites , hélas après de sanglantes luttes fratricides,
.....A celles et ceux qui ont l’ESPAGNE au coeur, qui chantent encore"AY CARMELA" avec émotion, 76 ans après la"Retirada" qui vit la France d’une majorité parlementaire élue sous le FRONT POPULAIRE , enfermer dans des véritables camps de concentration des Pyrénées Orientales les lutteurs du FRENTE POPULAR
............................Avec un majeur dressé à tous les héritiers de BLUM -la HONTE-, et à tous les anticommunsites qui n’ont que le mot"staliniens" pour parler de ceux qui payèrent le plus lourd tribut pour que le FASCISME soit un jour écrasé, en ESPAGNE ET partout,
.A ceux là, ......je dédie ce texte de l’ami JEAN ORTIZ , logé ici grâce au blog de mon autre ami Canaille le ROUGE..
Avec les yeux mouillés en pensant à mon grand Père, catalan , qui fut dirigeant de la M.O.I, un des fondateurs du"Secours ROUGE" arrêté à Bordeaux en vertu du décret SEROL(socialiste)...tabassé au Fort du Hâ de Bordeaux, , enfermé au camp de concentration de DJELFA(Algérie alors. ;française" livré à FRANCO, torturé à Carabanchel.
.Que je n’ai pu réellement connaitre qu’en 1950 et qui a été , par ses réflexions , celui qui m’a fait devenir COMMUNISTE à l’âge ou d’autres ne pensaient qu’à jouer aux billes...
hasta SIEMPRE !
VENCEREMOS !
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Etre fils de réfugié politique, de « rouge », de Républicain espagnol, « d’étranger indésirable », « dangereux » (décrets de mai et novembre 1938, du gouvernement « centre-gauche » de Daladier), m’a contraint à devenir un gamin différent des autres. Je devais me protéger d’une menace omniprésente que je ressentais comme anxiogène ; et que je percevais comme injuste.

Je crois être vraiment né le jour où j’ai commencé à comprendre que j’étais fils de « rouge » espagnol, fils d’un déchirement, d’une souffrance ; que j’appartenais à une communauté bien définie, très politisée, qui, d’une certaine façon, m’anormalisait. Et j’ai progressivement donné du sens, du contenu de classe, de la colère, à ce statut « entre dos aguas »(« entre deux eaux »), à ces pulsions contradictoires ; sources aussi de fierté.

Etre fils d’exilé politique oblige en quelque sorte à s’inventer une identité et des racines chercheuses, une histoire incertaine, entre imaginaire et nécessité, à se donner une « patrie » de valeurs, multiple, d’ici et d’ailleurs.

Mon père n’arrêtait pas de nous raconter sa Guerre d’Espagne, ses maquis, ses engagements communistes, les combats des guerrilleros en France ; et il utilisait le plus souvent le « nosotros » (« nous ») , la première personne du pluriel. On avait l’impression qu’il voulait à la fois témoigner, transmettre et mettre en garde. Il lui fallait être sur ses gardes... A la suite d’une grande rafle, l’ « Opération boléro-paprika », le 7 septembre 1950, montée de toutes pièces par les autorités françaises (le gouvernement de René Pléven, dont François Mitterrand était ministre UDSR), contre principalement les communistes espagnols (288), le PCE, ses journaux, ses revues, sont interdits en France ; des guerrilleros décorés à la Libération se retrouvent poursuivis comme « subversifs », « agents de l’étranger », et des militants déportés et assignés à résidence en Corse, en Algérie...

En « nettoyant » le Sud de la France, Paris donne des gages de bonne volonté anticommuniste à Franco, « sentinelle de l’Occident », et affaiblit par là même la lutte contre le franquisme...

En décembre 1951, Paris rétablit ses relations diplomatiques avec Madrid... Les militants communistes espagnols continuent à diffuser « Mundo Obrero » clandestinement, au nez et à la barbe de la police française. Les guidons de vélo ont des ressources que les pandores ignorent. En février 1945, pour donner de nouvelles preuves d’allégeance, De Gaulle et le gouvernement provisoire interdisent la presse de l’exil républicain ; le 2 mars 1945, les unités de guerrilleros sont dissoutes. Plutôt Franco que les « rouges ». Circulez ! La « Guerre froide » fera le reste.

Dans l’exil en France, les attitudes politiques et mémorielles diffèrent. Il y a ceux qui racontent et d’autres , exilés antifascistes, également communistes, anarchistes, socialistes, parfois au sein d’une même famille, qui se murent dans la mémoire silencieuse afin de protéger leurs enfants, leurs études en pays étranger. Il faut « s’intégrer ». Déjà ! « S’intégrer ! » Renoncer à soi, à son identité... Tenter d’oublier les défaites et abandons successifs, le vécu trop douloureux de cette guerre d’extermination. Aujourd’hui, nombreux sont leurs fils (filles) et petits-fils (filles) qui « veulent savoir » et qui s’investissent dans le travail associatif de mémoire. Le temps a passé, malgré tous les malgrés ; mais il n’est jamais trop tard pour que vérité et justice adviennent...

Gamin, les récits de Enrique (la bataille de Madrid, Belchite, Teruel, Guadalajara, le passage de l’Ebre, la « Troisième Brigade mixte », la « Retirada », Argelès, Decazeville, la prison des grands-parents, nos sept fusillés) m’inquiétaient et me fascinaient à la fois . Je voyais Enrique comme un héros, doublé d’un « père martinet », arme à courroies destinée à stimuler l’ascenseur scolaire. Enrique me parlait en espagnol (il s’était inventé un « charagnol » pour le village), cette langue à mes yeux bizarre, qui m’était en même temps familière et étrangère. A l’heure du « classement scolaire » (quelle horreur !), le père inventait des citations de Lénine pour m’obliger à être parmi « les premiers », et à recevoir un prix des mains du maire, le jour de la fête des écoles (la Saint-Jean), devant le village rassemblé. Pour Enrique, garçon de ferme esclave très jeune chez les grands propriétaires manchegos (certains se portent encore fort bien), cette volonté que les enfants de « rouge », de prolétaires, de pauvres, réussissent leurs études, relevait de la revanche de classe et d’une sorte de bras d’honneur à tous ceux, les faussement « non-interventionnistes », « qui nous avaient reçus comme des chiens en France », dans des camps dits à l’époque « de concentration » par le ministre de l’Intérieur Albert Sarraut : Argelès, Barcarès, Saint-Cyprien, Gurs... L’enfer français. Des prisons de sable, de barbelés, du grillage, dans le froid de l’hiver 1939, pour ces premiers antifascistes. J’ai retrouvé des lettres du camp, bouleversantes, et de vieux cahiers de notes prises dans les « écoles », ateliers... que le PCE et la JSU (en ce qui concerne mon père), organisaient clandestinement, pour que les militants internés apprennent à lire et à écrire, se cultivent, se forment. Le savoir peut libérer... « L’éducation est le seul moyen de se débarrasser de l’esclavage » (José Marti). Ce n’est que plus tard que j’ai compris le pourquoi des citations fictives « empruntées » au père fouettard Vladimir Ilitch, du type : « Lenin dijo... », Lénine a dit ... étudier, étudier, étudier, et pour se reposer : changer de livre ! ». Comment aimer un tel bourreau livrophyle à 12 ans ?

Très jeune, j’ai donc été condamné en quelque sorte à hériter de l’histoire de ces « rouges » « étrangers dangereux » en France, fliqués par l’infâme « liste S », réprimés, discriminés, contraints au travail esclave dans les GTE ; ils prirent les armes les premiers et proportionnellement plus nombreux que les Français. J’ai dû assumer cette histoire, la prolonger. Etre fils de « rojo », de l’exil politique, m’a condamné à une certaine relégation, à une colère permanente, à une exigence dans l’engagement, à une différence assumée, revendiquée, alors que le droit à la différence n’est que toléré... J’ai donc peu à peu construit mon récit à partir d’un éclatement du « moi », d’une sorte de marginalité contrainte et volontaire. Ce récit, cette mémoire historique, sont étroitement liés à mon milieu social, à ma génétique : fils de prolétaire espagnol communiste. Ce sont mes deux fils rouges, ma filiation sociale, culturelle, politique, dans un entre-deux géographique et personnel. Je n’étais pas tout à fait Français alors que j’étais né dans un village tarnais, rouge de surcroît, Labastide-Rouairoux, où le maire socialiste fit appel aux CRS contre les travailleurs lors de la grande grève textile de 1960. J’y ai connu les luttes partagées en commun, la soupe populaire, les « Agés » au kiosque, sur la place, la CGT de Frachon, Séguy, Krasu... alors outil puissant d’intégration, de solidarité.

Dans cet environnement de classe, je percevais et assumais ma différence, tout en la contenant. Un mélange fait de culpabilisation et de force, de fierté rouge... « El orgullo comunista » : la satisfaction d’être coco. La crise et le racisme n’étaient pas ce qu’ils sont aujourd’hui, certes, mais dans la cour de récréation mes poings ont souvent paré au « putain d’Espagnol qui vient en France manger le pain des Français ». Nous étions les « barbares » de l’époque... Les puissants attisaient la guerre entre pauvres, mais il y avait du boulot pour tous. Un jour, humiliation suprême, ce vieux « « hussard de la République » d’instit me condamna à m’agenouiller sur une règle pour avoir bousculé un élève de CM1 ; il m’avait traité de « sale « espingouin » ou de « gavach », je ne sais plus . Déjà le monde à l’envers... les boucs- émissaires, la criminalisation des pauvres, les classes dangereuses, les « étrangers »... Calais-Argelès. Le monde est plein d’étrangers ! Argelès-Calais.

Ce « CV » de « fils de rouge », cette nostalgie d’avenir, me propulsent toujours et ne me poussent guère au consensus, ni à l’eau tiède, ni au plan de carrière, ni à m’intégrer au « système ». Le pire, c’est lorsque les révolutionnaires sont assimilés au « système ». A Labastide-Rouairoux, l’adhésion et le militantisme au PCF, le parti anticapitaliste qui structurait mon village ouvrier (en Occitanie ouvrière), créaient du lien, de la solidarité et de la conscience de classe ; aller au communisme, lire « l’Huma », c’était naturel. Fils de pauvres, nous étions la plupart conscients du pourquoi de l’être. L’exemplarité du mouvement ouvrier de ce village de grandes colères prolétaires a façonné des générations de rebelles. Je me souviens... Roger, Elie, Maria, Michel, Henri, Jacques... Aujourd’hui les usines textile ont fermé, sacrifiées sur l’autel de « l’Europe », de la « mondialisation » ; beaucoup d’ex rebelles ont vieilli (surtout en renonçant à leurs idéaux), la classe ouvrière repose au cimetière, le village se meurt, et le Front national cartonne, sur les cendres de l’espoir. Le dernier Républicain espagnol était Enrique l’étranger.

Fils de « rojo », j’ai hérité de cette République espagnole exilée et de ma Bastide prolétaire, toutes deux rouges, une aversion viscérale des fascistes, des « bourgeois », des faux-culs, des « collabos », des « jaunes », des politicards "lutte des places" et « toca manetas », serre mains compulsifs, de la « gauche de droite », toujours prête pour aller à Canossa, à Munich, à Maastricht, à Lisbonne... Avec le temps, contrairement à ce que l’on dit souvent, je n’ai pas versé, ou pu verser, dans la sagesse. Devenir sage : quel naufrage ! La crise d’adolescence, la révolutionnite, à plus de 60 rives, c’est terrible, contagieux, incontrôlable... mais tellement chouette

 !

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Messages

  • Les seuls qui ont vraiment résisté en Espagne c’est ETA avec par exemple la mise en orbite de carrero blanco en s’attaquant directement à l’appareil franquiste.
    A argeles sur mer au mémorial av de la retirada, le drapeau républicain espagnol mérite un coup de peinture.

    • ça commence mal , "les seuls qui ont vraiment résisté en ESPAGNE , c’est ETA " ( !!!)

      celui qui écrit une telle connerie devrait commencer par s’informer :

      ETA a été crée en 1959 !!! DONC de 1936 à 1959 il n ’y aurait pas eu de combats anti-franquiste , pas de guerre , pas de clandestins , pas de torturés , pas de fusillés , pas d’embastillés ...selon ce crétin ...

      Les basques républicains ou non ; ont participé comme d’autres à la lutte anti-franquiste et après 1939 ont souvent été les seuls AVEC LES COMMUNISTES à mener la lutte armée et politique contre la dictature et LES DEUX l’ont payé très chers , ORTIZ rappelle ce combat des communistes et ce que fut leur vie parfois tragique mais glorieuse en exil , vouloir effacer ce que fut la resistance antifranquiste en FRANCE à ’ l’initiative des militants du PCE relève de l’ignominie , le texte de ORTIZ s’intitule " ETRE FILS DE ROUGE " et ne peut donc pas concerner l’ ETA qui n ’a JAMAIS ETE ROUGE

      je m’en tiendrais là pour l’instant sur ETA , car ce n ’est pas le sujet , mais si on me chauffe je suis près à dégainer contre cette organisation pseudo- révolutionnaire maintenant repentie ( piteusement ) qui a perverti la juste lutte du peuple basque au profit d’une caste mafieuse sans repères de classe et donc au final ; allié objectif du pouvoir répressif , franquiste puis socialiste avec la complicité du PNV ;

      richard PALAO

    • Les attentats de l’ETA ont surtout envoyé en taule une génération de militants dévoués.
      Au début l’ETA voulait "l’abolition du salariat et du patronat" puis ils se sont enfermés dans un nationalisme ethnique et ethnolinguistique que leurs militants de base ne comprenaient pas vraiment (moi non plus !).
      Itinéraire exceptionnel d’un réfugié espagnol= François TOSQUELLES... à connaître absolument et à faire connaître...

    • Dis riri tu n’aurais pas trop forcé sur le rosé au point de devenir amnésique en affirmant :"Les basques républicains ou non ; ont participé comme d’autres à la lutte anti-franquiste et après 1939 ont souvent été les seuls AVEC LES COMMUNISTES à mener la lutte armée et politique contre la dictature et LES DEUX l’ont payé très chers".
       Paris-luttes.info nous informe que le 17 août 1963, à Madrid,a eu lieu l’ exécution au garrot vil de deux activistes des Jeunesses Libertaires (F.I.J.L), Joaquín DELGADO MARTINEZ et Francisco GRANADO GATA. Arrêtés et torturés après l’attentat du 29 juillet 1963 (qu’ils n’ont absolument pas commis), ils seront pourtant condamnés à mort sans preuve, le 13 août par un Conseil de Guerre puis lâchement assassinés, dans l’indifférence générale des Etats dits démocratique.
       Sur le site du NPA on trouve :
      "Le 2 mars 1974, dans la prison de Modelo à Madrid, un jeune militant anarchiste catalan de 26 ans mourait de la façon la plus épouvantable que l’on puisse imaginer, la strangulation par garrottage. Cette exécution barbare par strangulation sera la dernière de la dictature franquiste, qui allait l’année suivante disparaître avec la mort du caudillo.

      Activiste du MIL (Mouvement ibérique de libération), recherché par le police, Salvador Puig Antich tomba dans un guet-apens le 25 septembre 1973. Une fusillade éclate et grièvement blessé, Salvador est arrêté et condamné à mort par strangulation quatre mois plus tard."
      Il est tard,bonne sieste.

    • JEANNOT tu ne vas t’y mettre aussi j’ ai effectivement écrit les communistes ont SOUVENT été les seuls , ce qui ne veut pas dire à moins d’être anticommuniste ( ce qu’évidemment tu n’ es pas !!!) que les communistes étaient LES SEULS d autant plus que j ai préalablement "que les basques républicains ou non ..."

      tu cites des victimes garrotés sur ordre de FRANCO qui effectivement n ’étaient pas communistes car comme je l’ai indiqué les communistes si ils étaient souvent seuls , n étaient pas les seuls à lutter contre le franquisme et comme tu n’es pas anticommuniste c est sans doute par simple oubli totalement involontaire que tu as omis de citer JULIAN GRIMAU secrétaire du PCE en exil qui a également été garroté par les sbires franquistes

      la prochaine fois , relis moi avant de me sortir de ma sieste

      RICHARD PALAO

  • Ce billet procède d’une lecture partiale et partielle de la guerre d’Espagne... Il oublie le rôle de Staline et du PC espagnol dans la défaite de la République, dans l’éradication du Poum... Détruire la FAI et la CNT était le but des thuriféraires staliniens de l’époque, alors même que Franco la muerte menait les phalangistes et les troupes vers la mise à mort des espoirs...
    Land and freedom rend bien compte, par exemple, de cette liquidation du socialisme non-autoritaire par les sbires de Moscou.
    Non, le parti communiste espagnol n’a rien eu de glorieux en ces temps-là...

    Désolé...

    François, militant syndical.

    • Fils de pauvres, nous étions la plupart conscients du pourquoi de l’être. {}

      Dans mon faubourg de mineur en grande majorité d’Espagnol (moi meme fils de rouge )
      j’ai vécu cette haine de l’espingole , du rouge de ces contre révolutionnaires que sont
      les socio democrates.
      1948 les grandes greves de mineront forgées mon avenir je suis communiste et J’EMMERDE tous ceux ci dessus qui ne saveNT que baver sur le PCE et le PCF de l’époque avant et après guerre . je pense que s’il ne sont pas ALLEMANDS aujourd’hui ces a ces combattants communistes qu’ils le doivent

    • JE M’ EN DOUTAIS ...on ne peut pas témoigner de l’ engagement des communistes du PCE pendant et APRES la guerre d’ESPAGNE ( pourtant après ;TOUS les partis étaient aux abonnés absents) sans que l’on nous ressortent le stalinisme et que l’on nous réecrivela guerre d’ESPAGNE en noir et blanc , d’un côté les bons : anarchistes et trotskystes , de l ’autre les méchants : les fascistes et le communistes que l’on mélange allègrement alors que les ennemis viscéraux des premiers étaient les deuxièmes !!! comme quoi l’ anticommunisme rend crétin ,ridicule et fait perdre toute objectivité ...

      ma famille espagnole est composée d ’anars ( comme mon père engagé volontaire ) de quelques ex PCE et de socialos et eux qui ont combattu , subi , pendant plus de 40 ans le franquisme ne m’ont JAMAIS décrit et raconté la guerre d’ESPAGNE comme le font ses anti-cocos hystériques , jamais je ne les ai entendu faire porter la responsabilté de la défaite sur le PCE , au contraire , mon père , membre de la CNT et de la FAI et carabinier de l’ armée républicaine reconnaissait que cette armée était totalement désorganisée juqu à ce que le PCE prenne la direction de celle-ci , rappelons également qu ’à la fin de la guerre le gouvernement d’unité populaire réfugié à VALANCE comprenait des socialistes , des communistes mais également des anarchistes , en conséquence un minimum d’honnêteté devrait conduire à dire que les torts étaient partagés .

      richard PALAO

    • Un intéressant petit ouvrage d’Eric HAZAN ("La Dynamique de la révolte" ; éditions La fabrique).
      Où il est question des trahisons du Parti Communistes Espagnol, en particulier vis à vis des mouvements révolutionnaires aragonais.....

    • Fils de pauvres, nous étions la plupart conscients du pourquoi de l’être.}

      je me retrouve avec émotion dans cette page d’histoire vécue.

      Moi aussi ,fils de rouge ," l’espingouin " je me suis fritté plus d’une foie a la sortie du Panséra (nom de mon école ) contre l’école " libre " quelques mètres plus loin .

      Les VAILLANTS CONTRE LES LOUVETOS .

      .Mon faubourg de mineurs de fond a majorité ancien de la lutte antiFRANQUISTE.

      Ma famille Andalouse composée de communistes ,d’anarchistes m’a bercer d’histoires
      de luttes.

      Les grandes greves de mineurs de1948 ou les chards d’assaut sont montés au carreau de mines, tenu par les grévistes alimentés de galés du Gardon " que nous les minos leur portions avec des brouettes.

      Les CRS arrogant qui circulaient avec leur chien .

      La soupe populaire une foie par jour organisée sur la "place rouge ".

      En suite mon pere, mon oncle , emprisonner, puis sans travail pendant près de deux ans, poursuivis par la vindicte patronale qui faisait fermer les portes de l’emploie.

      Merci a monsieur MOCH ET CONSORT, MERCI AUX ROUGES ESPAGNOLS, LEUR ENTAGONISME A FAIT DE MOI UN COMMUNISTE.
      Aussi J’EMMERDE tous ces contres révolutionnaires qui se servent du Stalinisme pour cracher sur la lutte de ces rouges sans qui nous serions encore sous la botte nazie

      Jean Pierre de la CRUZ

    • Qu’importe que cette lecture soit une vision partiale et partielle de la guerre d’Espagne.
      Ce que nous trace ce billet, c’est simplement le trajet d’un homme dans son milieu familial et militant.
      Ceux qui le critique font, à l’opposé et malheureusement, une lecture tout autant partiale que partielle.
      Ceux qui sans cesse relatent une guerre d’Espagne mythique et victimaire oublient, un peu trop vite, la responsabilité que ces victimes auraient dans l’effondrement de leurs valeurs.
      La CNT fut surtout victime de ses propres faiblesses.
      Ne toujours pas être capable aujourd’hui de l’analyser sereinement n’est pas le signe d’un grand avenir.
      Ce qui nous est proposé ici à valeur de témoignage individuel, ni plus ni moins.

      Fraternelles Salutations Syndicalistes.

    • M. François Poupet -matricule 88.***.45.** des Bataillons anticommunistes,

      Vous êtes un SALAUD(au sens sartrien)

      On peut, on doit m^me , ne jamais oublier l’horeeur stalinienne
      Bien entendu , je n’appelle pas à la censure les tristes individus qui , dès qu’ils entendent le mot"ESPAGNE" sortent leurs frondes à chiqus contre "les staliniens" et nous re-pondent la nieme version d’une révolution trahie par les guépéistes..
      Mais la plupart de ces anticocos , prennent toujours soin de distinguer ce que dans lutte antifasciste fut , à leurs yeux, la responsabilité de l’échec, et les militants

      Vous, vous osez ici lancer

      Non, le parti communiste espagnol n’a rien eu de glorieux en ces temps-là...

      vous vous dites..

      Désolé...

      on pourrait prendre ça au premier degré Vous vous êtes relu et alors cela se traduit par

      "Qui éprouve un grand chagrin, qui exprime une grande tristesse contrarié, navré "

      BREf, vous nous demandez pardon..

      genre :" désolé maman j’ai fait caca dans ma culotte"

      mais ce terme peut aussi signifier :...

      infréquenté, affligeant, abandonné désert, malheureux

      Malheureux et seul ?

      Affligeant ?
      OUI et je vous plains..., MONSIEUR"le militant syndical"....
      Vous reprenez le vieux cri hystérique de cette ordure de général Milan ASTRAY hurlant àM. de UNANUMO, "ABAJO la INTELIGENCIA"

      Je vous salue pas

      Alain Chancogne

      , de famille dont certains sont morts la carte du PSUC en poche, pour glorieusement éviter qu’un jour le FACISME n’emporte nos générations, et des types comme vous....
      NB

      as pour vous, (car la haine declasse vous prive de toute possibilité de réflexion ) , je conseille cet article(il n’est pas pro-PCE, loin de là)
      http://etoilerouge.chez-alice.fr/documents3/espagne.html
      Et j’en extrais simplement deux paragraphes pour souffleter votre insulte visant les communistes :

      1936

      Madrid tient bon et les débuts de la guerre

      Les premiers chars soviétiques arrivent le 27 octobre à Madrid ; les T-26 partent directement au front.

      Le 2 novembre, alors que depuis la veille l’aviation franquiste commence à fondre sur Madrid dont la défense extérieure a été brisée, les avions soviétiques interviennent.

      Le 6 novembre, craignant la chute de Madrid, le gouvernement s’installe à Valence.

      Alors que la ville est pratiquement abandonné par la République, le général Miaja organise la résistance, composée principalement de communistes, notamment du qiunto regimento, bataillon antifasciste issu d’une milice antifasciste du PCE.

      Alors que la veille Franco avait annoncé qu’il écouterait le lendemain la messe à la cathédrale, ce sont les rouges qui lisent les télégrammes de félicitation pour sa victoire.

      Le 5ème régiment, composé de 30.000 hommes et organisé initialement par le PCE, tient bon, soutenu le 9 par une première Brigade Internationale de 2.000 hommes ainsi que par une autre colonne formée par le PSUC. Madrid est sauvée, le prestige énorme pour les communistes, qui se sont systématiquement tenus à la mise en avant du Front Populaire.

      1939

      Dans les rangs républicains l’esprit de capitulation prédomine totalement, sauf chez Negrin et le PCE.

      Des affrontements ont lieu à Catagena, qui profitent bien entendu aux fascistes.

      Le 5 mars a lieu un putsch visant à exclure les communistes et Negrin et ouvrir des négociations avec les rebelles, formant un "conseil de défense national".

      Le 6 mars les communistes sont arrêtés.

      Le 7 est proposé à Franco une capitulation conditionnelle.

      Celle-ci est refusée.

      Les affrontements armés continuent dans tout Madrid.

      Le putsch a été appuyé par les anarchistes, avec à leur tête Cipriano Mera.

      Le 28 mars les rebelles entrent dans Madrid sans rencontrer de résistance.

      Des 25 millions d’Espagnols, 2 millions sont en prison. Les fascistes ont exécuté pendant la guerre 200.000 personnes (les républicains 20.000), puis 200.000 de 1939 à 1943.

  • j’avais prévu, et bien précisé que je relayais ce texte "

    un majeur dressé à tous les héritiers de BLUM -la HONTE-, et à tous les anticommunsites qui n’ont que le mot"staliniens" pour parler de ceux qui payèrent le plus lourd tribut pour que le FASCISME soit un jour écrasé, en ESPAGNE ET partout

    mais ils sont là : un hommage aux"fils de rouges", ?

    « "beurk , beurk, ma chère ce sont majoritairement des cocos, notre ennemi de toujours, faut troller, flinguer, SUS à ces ordures staliniennes »"

    EN avant pour la niéme version de Madrid sur Goulag, de faucilles et marteaux made in MOSCOU, décapitant les si irréprochables "seuls et vrais révolutionnaires" du POUM ou de la CNt !

    Un autre se pointe avec l’ETA alors qu’on lui cause "fils de rouge" et retirada

    Et il y a même celui qui doit croire qu’entre 36 et 39 il y avait le FRAP..

    On m’a quand même évité le GRAPO.....

    C’est tragique..!

    Que l’anticommunisme, l’anti PC de quelques types
    qui n’ont jamais digéré que la Classe ouvrière n’aie pas opté pour leur"gauchisme" -y compris les laisse dans leur total isolement alors ue l’actuel PCF n’est qu’une photocopie du PS-
    ...les conduise à se pointer ici avec leurs crachats au lieu et place de langage pour débattre(rappelons nous ce que nous valut le papier de RF en hommage à l’appel DE TILLON),
    ..et que cela conduise donc BC à se voir contraint de prémodérer les commentaires,

    .................................ça devient INSUPPORTABLE

    • Je vous remercie de vos amabilités sartriennes et autres...
      Je m’étais bien gardé d’attaques ad hominem, m’en prenant à un parti, pas aux hommes qui ont pu de bonne foi et pris dans un engagement sincère participer à la guerre d’Espagne.
      Mais je vois que les vieux ressorts de haine sont bien là.
      Pas de distance critique avec l’histoire, la célébration sans l’ombre d’un doute...

      C’est bien, continuez ! C’est là le signe de la disparition du communisme autoritaire, et j’avoue que je m’en réjouis. Peut-être un jour pourra-t-on rebâtir l’idée de socialisme, en reprenant à Marx et Proudhon une partie de leurs analyses géniales, et en allant chercher ailleurs, et dans les penseurs modernes, la base d’un mouvement populaire et contestataire, éloigné des partis pyramidaux et des centralismes démocratiques.

      J’ai bien l’honneur, François, ancien membre de la FA.

    • La direction de la CNT zone sud avait rallié les colonels putchistes contre le gouvernement républicain retiré à VALENCE , ( la direction nationale de la CNT éxilée en France n ’était pas d’accord avec cette stratégie de réddition " dans l’honneur" ) c’est à dire qu’elle a acceptait d’être sous les ordres de ces militaires professionnels qu’elle avait vilipendé tout au long de la guerre connus pour leur hostilité aux idées anarcho-syndicalistes

      la junte se composait des traitres :

      président : général MIAJA
      défense : colonel CASADO
      affaires étrangères : julian BESTEIRO du PSOE
      finances : Gonzales MARTIN de la CNT !!! ( un anar aux finances !!!)
      intérieur : wenceslas CARRILLO du PSOE
      justice : SAN ANDRES de la gauche républicaine
      communication : VAL de la CNT
      instruction publique : DEL RIO de la gauche républicaine
      travail : antonio PEREZ GARCIA de l’ UGT

      Ces salopards ont pactisé avec FRANCO et lui ont livré des dizaines de militants communistes qui résistaient au siège de MADRID avec l’ aide de conseillers soviétiques ils ont pratiquement tous été fusillés dans les premiers jours de la chute de MADRID

      le gouvernement d ’unité populaire qui s’était replié à VALENCE était présidé par le socialiste de gauche NEGRIN et comprenait des socialistes des communistes et des anarchistes de la FAI et de la CNT , j ’attends que ceux qui accusent le PCE de trahison nous fasse connaître ce qu’ils pensent de cette duplicité de la CNT et de l’attitude plus ambiguë des trotskystes du POUM qui tout comme les traitres de la CNT demandaient la démission du gouvernement d’unité populaire qui malgré ses erreurs , lui refusait de se rendre et de pactiser avec les fascistes .

      RICHARD PALAO

    • On ne fait malheureusement pas une analyse historique à base d’ anathèmes, et bien difficilement sur un forum.

      La guerre d’Espagne était malheureusement perdue pour le camps républicain bien avant la prise de contrôle, de ce qu’il restait de territoire, par la junte Casado.

      Si l’on peut parfaitement comprendre, ce que peut produire la mise en doute d’une idéologie ou s’imbriquent les racines familiales d’un douloureux exil, elle ne justifie pas une haine entre des militants d’horizons différents qui partagent cependant un environnement bien différent aujourd’hui de la veille de la seconde guerre mondiale.

      Si ces différentes "familles du communisme" faisaient chacune et de leur côté un vrai travail introspectif, elles pourraient certainement se retrouver dans un programme commun contre le Capital.

      C’est la nature même de l’organisation syndicale, organisation de classe pouvant regrouper des sensibilités et des croyances individuelles dans une lutte commune (à ce titre la CNT espagnole avait dans ses rangs des anarchistes, des syndicalistes révolutionnaires, des poumistes, des socialistes, des catalanistes ... et même des communistes).

      Fraternelles Salutations Syndicalistes.

    • Monsieur POUPET
      Imaginez que j’ai écrit" LA CNT a une histoire peu glorieuse"..

      Vous auriez eu raison de me dire qu’une trahison finale de ceux qui se pissant dessous de trouille et espérant sauver leurs peau, s’allièrent à Casado et autres saloprds livrant Madrid à franco en ayant auparavent aidé à nettoyé Madrid des combattants communistes, ne saurait me conduire à insulter l’orga d’un DURRUTI et de milliers de combattants anarchistes ..

      De la même façon les tchékistes stliniens, y compris avec des complicités de militnts du PCE ne vous permettent pas d’englober sous l’insulte le PARTI COMMUNISTE, celui de la Pasionaria et les dizaines de milliers de communistes morts ou objets d’une répression impitoyable jusuq’à la mort deFranco.

      Militants d’un PARTI, Monsieur, (et c’est vari dans toute l’histoire de l’antifascisme européen) qui a donné au combat pour la liberté tellement de victimes que, non asns raison, la bourgeoisie(espgnole, internationale) et les fascistes y ont TOUJOURS reconnu la force organisée la plus dangereuse pour leurs intérêts de classe...

      Mais votre réponse me conforte dans mon idée : vous êtes simplement anticommuniste, c’est votre droit absolu.

      mais assumez svp !

      D’autant plus que si vous me"connaissiez " un peu vous sauriez que je milite pour que soit construit un Orga communiste débarassée à tout jamais des métastases du "stalinisme" (que je ne limite pas à la période de Staline") et pour que ce parti nouveau intégre la richesse plurliste du marxisme , et du "communisme libertaire"

      Débat terminé avec vous.
      sans salutations qui seraient hypocrites

      A.C

      NB

      pour laver l’insulte, un hommage ému à ces FEMMES membres de ce"PARTI "qui selon notre "historien " "militant syndicl" ....n’a pas eu d’histoire glorieuse !!

      http://evry-mosaique91.hautetfort.com/archive/2013/08/04/las-trece-rosas-les-treize-roses-5135294.html

      LAS TRECE ROSAS, LES TREIZE ROSES !

      Las Trece Rosas est le nom collectif donné à un groupe de treize filles, dont la moitié étaient membres de la Jeunesse Socialiste Unifié JSU (1) et qui furent fusillées par les franquistes à Madrid le 5 Août 1939, peu après la fin guerre civile espagnole.

      Après l’occupation de Madrid par l’armée de Franco et la fin de la guerre, la Jeunesse socialiste unifiée c’était réorganisée clandestinement sous la direction de José Pena.

      Il fut arrêté après une dénonciation et torturé.et donna les noms de son groupe.

      Dans ce groupe figuraient Las Trece Rosas, arrêtées torturées et détenue dans une prison prévue pour 450 personnes dans laquelle étaient entassés plus de 4000.

      Après une attaque menée le 29 Juillet par trois militants des JSE contre Isaac Gabaldon, commandant de la Garde civile plusieurs otages furent jugés expéditivement et injustement condamnés à mort.

      56 furent ainsi condamnés dont les Treize Roses.

      Les exécutions eurent lieu le matin du 5 Août 1939, à côté du mur du cimetière Almudena à Madrid, à 500 mètres de la prison de Las Ventas.

      Parmi les jeunes filles tués par balles 9 avaient moins de 23 ans et étaient considérées selon la loi espagnoles mineures.

      Leur âge variait entre 18 et 29 ans. Las Trece Rosas étaient Carmen Barrero Aguado, Martina García Barroso, Brisac Blanca Vázquez, Pilar Ibáñez Eh bien, Julia Conesa Conesa, Adelina Garcia Casillas, Elena Gil Olaya, Vertus González García, Ana Lopez Gallego, Joaquina Lopez Laffite, Dionisia Salas et Luisa Rodriguez Manzanero de la Fuente.

      En fait, quatorze femmes ont été fusillés, parce que ce que peu auparavant , Antonia Torres, qui faisait partie du groupe fut exécuté le 19 Février 1940.

      La JSU, Jeunesse Socialiste Unifiée, était le résultat de la fusion le 1er avril 1936 des jeunesses socialistes et des jeunesses communistes présidé par Santiago Carillo.

      LAS TRECES ROSAS :

      Trece_Rosas.jpgCarmen Barrero Aguado (20 ans, couturière).

      Martina García Barroso (24 ans, couturière).

      Brisac Blanca Vazquez (29 ans, pianiste).

      Eh bien Pilar Ibanez (27 ans, couturière).

      Julia Conesa Conesa (19 ans, couturière).

      Adelina Garcia Casillas (19 ans).

      Elena Gil Olaya (20 ans).

      Vertus González García (18 ans, couturière).

      Ana Lopez Gallego (21 ans, couturière).

      Joaquina Lopez Laffite (23 ans, secrétaire).

      Manzanero Dionisia Salas (20 ans, couturière).

      Victoria Muñoz García (18 ans).

      Luisa Rodríguez de la Fuente (18 ans, tailleur).

      Extrait d’un article publié par Wikipédia

      Las trece rosas (Les treize roses) est un film espagnol réalisé par Emilio Martínez Lázaro en 2007.

      treIl est inspiré du livre Treize Roses rouges de Carlos Fonseca sur l’histoire des "Treize roses", treize jeunes militantes des JSU (Jeunesses Socialistes Unifiées), en réalité innocentes, qui furent arrêtées et exécutées par la répression franquiste après la fin de la Guerre civile espagnole.

      Ces treize roses, sont des républicaines contre l’intégrement du franquisme, c’est pour cela que de façon secrète elles cherchent à faire des propagandes afin de rétablir le parti qu’elles défendent

      .

      OUI, nous sommes ici, les Richard, NOcturne et tant d’autres y compris sans sang espgnol dans les veines, les ENFANTS de ces Femmes , ces"rouges" et nous ne permettront jamais qu’on les refusille par anticommunisme viscéral !

    • " les vieux ressorts de haine ..." c est vous monsieur POUPET qui les ressortez , c est tout de même bien vous qui hypocritement appelez à l ’union tout en attaquant le PCE ( bien sûr pas ses militants sincèreS, gros malin !!! ) en commentant un texte de ORTIZ qui lui n ’attaque pas les anarchistes et les trotskystes ...

      En plus vous vous la jouez " impartial" en vous appuyant sur un film , certes interessant , mais totalement partisan puisque son réalisateur KEN LOACH revendique ses sympathies trotskystes ...c est sans doute ce que vous appelez
      "prendre de la distance critique avec l’histoire " !!!

      C EST GROS COMME UN CORDAGE : VOUS ETES UN ANTI-COMMUNISTE et votre utilisation éculée du stalinisme le prouve , mais c ’est la seule ressource qui vous reste , vous et vos semblables pour essayer de freiner la création d ’un parti révolutionnaire au service des masses que vous méprisez mais qui vous le rendent bien puisqu’ elles refusent de vous suivre et d’attendre votre grand soir .

      épargnez - moi vos états de service de membre ou ex de la Fédération Anarchiste , mon père et de nombreux membres de ma famille espagnole étaient ou sont anarchistes , la différence avec vous c’est qu’il savent pour l ’avoir vécu , de quoi ils parlent en conséquence de quoi , malgré les divergences avec le PCE , ils ne pratiquent JAMAIS l ’anticommunisme , car ils ont eux , au contraire de vous tirez les leçons du passé notamment des conséquences tragiques de la division et ; eux savent que dans ce domaine les torts étaient largement partagés .

      RICHARD PALAO

    • Arthur, tu es bien "gentil "mais si échange durs il ya , c’est totalement erornné d’y voir
      l

      a mise en doute d’une idéologie ou s’imbriquent les racines familiales d’un douloureux exil,

      Un type se pointe et commentant(??) un texte que j’ai mis en ligne et qui traite de ce qu’ été la vie des"fils de rouges"..il décide de "troller" ce débat, pour nous balancer que Jean ORTIZ

      ...."oublie le rôle de Staline et du PC espagnol dans la défaite de la République, dans l’éradication du Poum...

      Qu’est ce que ce commentaire à à voir avec le papier de JEAN ?

      OUi ou non, ce type , qui al e droit par ailleurs de juger sévèrement(du moins autant que moi...) les crimes commis par les uns(y compris en "oubliant" , lui, les crimes des"autres") atil écrit, de façon insultante et provocante :

      Non, le parti communiste espagnol n’a rien eu de glorieux en ces temps-là...

      Il aurait fallu qu’au nom de je ne sais quel besoin de regarder l’avenir sans polémiques, nous laissions ce monsieur gerber son fiel sur une des composantes des forces antifascistes ?

      Je suis athée, Arthur..
      Je ne tends jamais la joue gauche quand on vient me filer une tarte unsur la droite..

      Ce n’est pas ni de ma part ni de celle de RP ou Nocturne, UNE QUESTION de DEFENSE d’une IDEOLOGIEqyui nous fair rétablir les faits !

      C’est parce que nous devons à toutes les victimes du Fascisme le même respect et la même reconnaissance ,
      que laisser bassement insulter le PCE eut été un se comporter en non révolutionnaire
      "LA VERITE est TOUJOURS révolutionnaire ", a rappelé Trotsky.
      Le mensonge est contre-révolutionnbire.., ajouté-je !

      Car relis bien ce commentaire du"syndicaliste"

      Il parle d’autres forces combattantes mais il insinue de façon INTOLERABLE qie les communistes espagnols, eux, avaienit un BUT(je souligne)

      "Détruire la FAI et la CNT était le but des thuriféraires staliniens de l’époque,

      Fils, etits fils et arrières petits fils de de"rouges", NON nous n’avons pasà ROUGIR de ce que fut le courage de ceux qui apportaient leur soutien au PCE., s’engageaint avec héroisme pour défendre la REPUBLIQUE..
      .

      Si la preuve du pudding c’est qu’on le mange", la preuve de ce que fut le rôle duPC dans la lutte contre FRANCO, c’est que -relis quasiment TOUS les discoirs de Francoo- c’est ce PC ,ses structures, ses militants qui ont été l cible principale de nos adversaires.

      Cordialement
      .

    • ARTHUR , lorsque tu parles de haine , j espère que tu ne parles pas de moi , j’ allais dire de nous , car justement c’est cette haine que je dénonce chez ceux qui ne connaissent pas la guerre d’ ESPAGNE et qui nous sortent à tout propos le stalinisme pour insulter le communisme en général au travers d’évènements tragiques maintenant reconnus et assumés par les communistes du PCE mais que ceux qui se réclament aujourdhui du trotskysme ou de l’anarchisme sortent de leur contexte pour uniquement vilipender les communistes et le communisme

      tu dis que la guerre était déjà perdue lorsque CASADO allié à des militants de la CNT et socialistes ont trahi , peut- être , mais en quoi cela excuse cette trahison , pourquoi devrait-on exonérer la CNT de ce crime mais par contre continuer à accuser le PCE ... ?

      Je constate à partir de ce que j ai vécu ; que ceux encore vivants ou qui ont pu m’apporter leur témoignage et ont participé les armes à la main à cette guerre tiennent rarement des propos haineux à l’ égard de leurs frères d" armes malgré les combats fratricides tous ont conscience d’avoir participé au combat commun contre le fascisme et cela l’ emporte sur tout le reste ...

      Alors il ne faut pas compter sur moi pour que je me taise lorsque certains révolutionnaires du clavier déversent leur haine sur les combattants du PCE , et je ferais de même pour des anarchistes , chers à mon père , ou pour des combattants du POUM sans rechercher s’ils étaient trotskystes ou anti-trotskystes comme le fut leur chef NIN avant son assassinat

      richard PALAO

    • La fin de la guerre d’Espagne fut tragique. La fuite du président Azana, la lassitude des combattants, la livraison de Barcelone sans combats, les tractations diverses et variées, les règlements de comptes, comme les appels à continuer un combat que soi-même on est plus prêt à mener, tout cela participa à l’effondrement d’une résistance populaire qui avait pourtant fait barrage à la réaction.

      Parler de trahison en ce qui concerne la junte de défense de Madrid, me semble avoir été un argument utilisé à dessein par une partie des républicains pour faire porter sur d’autres une responsabilité collective.
      Les choix politiques, stratégiques et militaires du camps républicain (toutes tendances confondues), tout autant que la situation internationale et diplomatique de l’époque ont eut pour résultat la victoire des franquistes. Ce seul et dernier fait est incontestable.
      Poursuivre une controverse que l’histoire à résolue, et ce plusieurs générations après me semble aussi douloureux qu’improductif. Sauf à vouloir rester droit dans des bottes ... que l’Histoire à oublié. Il n’y a pas eut de "Patrie du Socialisme" (il me semble que tout le monde en convient aujourd’hui), et donc plus grand chose à défendre bec et ongles.

      Il reste cependant tout à construire, et si l’Histoire ne nous apprend rien ... alors n’entreprenons rien !
      Ce n’est pas chez les autres qu’il faut chercher la raison de nos échecs, mais en nous-mêmes.
      A commencer par se croire victime, on prend difficilement le chemin de l’autonomie.
      je réserve mon Œcuménisme, en effet aux membres de ma classe, et cela même au risque de passer pour un enfant de, cœur.
      Mes coups sont réservés au Capital (et aux collabos qui le servent).

      Fraternelles Salutations Syndicalistes

    • ARTHUR je prends acte de ta réponse mais je t’invite à relire le texte de ORTIZ et les interventions qui ont suivi nous assistons toujours au même scénario : il est impossible de publier un texte sur la guerre d ESPAGNE sans qu’immédiatement on assiste à un déferlement anticommuniste de la part de certains qui se réclament de l’ anarchie ou du trotskysme et qui la plupart ne connaissent la guerre d ’ESPAGNE qu au travers de ce que leur raconte leur parti sans qu’il fassent le moindre effort de recherches objectives et historiques ...

      tu ne trouveras aucun texte de notre part dont le but est de casser de l anar ou du trotsko dans TOUS les cas nous ne faisons que répondre aux agressions et surtout aux ignobles attaques contre des combattants communistes qui ont sacrifiés leur vie et leur jeunesse pour que ces abrutis indécrottables anti-communistes puissent baver tranquillement sur eux .

      Leur répondre est un devoir , d ’abord pour sauvegarder l’ honneur et la mémoire de ces militants mais également pour aujourd’hui , car dans quel camp crois-tu que se trouvent ces bouffeurs de cocos ? pas dans le notre , pas dans celui de ceux qui veulent créer un vrai parti révolutionnaire au service des masses comme tu sembles le souhaiter également , car ils n ’ont justement tiré aucun enseignement de la guerre d’ESPAGNE ils en sont toujours à attendre que les masses se mettent spontanément en mouvement , ils se prennent pour l’avant garde éclairée dont les masses onT besoin alors que ce sont les masses qui font l’histoire et qui la feront sans eux , il ne reste donc plus que leur anticommunisme comme raison d ’exister .

      Un mot sur les causes de la défaite , tu en énumères quelques unes réelles mais à qui à mon avis n ont pas été déterminantes , la cause essentielle de la défaite , c’est le déséquilibre des forces en présence au profit des fascistes qui ont bénéficier d’une aide considérable de l’ ITALIE mais surtout de l’ ALLEMAGNE qui à utilisé la guerre pour expérimenter des armes modernes ( surtout des avions et des chars , les premiers STUKAS et PANZERS ) alors que l ’armée républicaine subissait la politique de non-intervention de la FRANCE et ses alliés .

      AMICALEMENT

      RICHARD PALAO

    • la cause essentielle de la défaite , c’est le déséquilibre des forces en présence au profit des fascistes qui ont bénéficier d’une aide considérable de l’ ITALIE mais surtout de l’ ALLEMAGNE qui à utilisé la guerre pour expérimenter des armes modernes ( surtout des avions et des chars , les premiers STUKAS et PANZERS ) alors que l ’armée républicaine subissait la politique de non-intervention de la FRANCE et ses alliés .{}

      OUI Richard d’accord avec toi ,l’intervention Italienne et Allemande conjugué avec la
      politique de trahison de Bloum est pour l’immense part responsable de la défaite.

      Le manque de coordination et d’union des forces républicaines n’a rien arrangé.

      Si on se doit d’analyser le passé, on ne peut refaire l’histoire.

      Mais nous héritiers de ces rouges avons le devoir d’exiger leur respect, et ce qu’elle que soit leur " chapelle "