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Evo Morales en visite à Pau en Béarn

par lo beret liure

Publie le dimanche 8 novembre 2015 par lo beret liure - Open-Publishing
2 commentaires

Evo Morales président de l’état Plurinational de la Bolivie, pour l’inauguration de la Place de l’état plurinational de Bolivie au village Emmaus Lescar Pau.

Evo Morales, docteur honoris causa de l’Université de Pau

En visite officielle en France, Evo Morales, le président de l’Etat plurinational de Bolivie, vient de recevoir à la faculté de sciences le diplôme de docteur honoris causa des mains de Mohamed Amara, président de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. (Marc Zirnheld)

"La stature" de l’homme aux convictions, progressistes, sa "trajectoire singulière", son "infatigable combat" pour arracher son pays à la tutelle des Etats-Unis en nationalisant les ressources naturelles du territoire, mais aussi les "possibilités de coopération fructueuses" au plan universitaire, culturel et environnemental, valent à Evo Morales, l’Amérindien devenu président de l’Etat plurinational de la Bolivie, le diplôme et la toge de docteur honoris causa.

Cette rare distinction que l’Université de Pau et des Pays de l’Adour délivre pour la treizième fois de son histoire, lui a été remise par Mohamed Amara, président de l’UPPA.

Parmi les invités, José Bové, vieux compagnon de route au sein du syndicat "Via campesina", voit dans la cérémonie "un pied de nez de l’Histoire et la reconnaissance de quelqu’un, premier président indigène depuis la colonisation qui incarne la destinée de son pays".

En préambule à son allocution au contenu très politique, Evo Morales saluera d’ailleurs en lui "un frère de la campagne révolutionnaire". Après avoir exposé la situation de la Bolivie "en pleine croissance économique", il dit avoir conscience de détenir "un mandat sacré de service au peuple" et non l’inverse. "C’est pour ça que le pays va mieux. C’est ce que je veux dire aux générations futures".

En fin de matinée, Evo Morales était attendu au village d’Emmaüs à Lescar où il a inauguré la "Casa latino-americana" et la place de l’Etat pluridisciplinaire de Bolivie.

Sur le site, il a planté un olivier de la paix en compagnie de Germain Sarhy, responsable de la communauté.

Evo Morales devait aussi rencontrer François Bayrou en début d’après-midi et recevoir la médaille d’or de la Ville de Pau.

http://www.larepubliquedespyrenees....

Bayrou recevait Morales, Hollande lui, préfère des invités comme Erdoğan, sultan de Turquie qui rêve d’un pouvoir à la française (çà dit le niveau démocratique du système français...). On vit une époque fantastique... LBL

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Messages

  • Déjà Invité en 2002 à l’Université de Pau par Jean Ortiz, Maître de conférences et son association CULTURAMERICA, dirigeant syndical, E. Morales, défenseur des "cocaleros", paysans vivant de la culture de la feuille de coca , était considéré par l’"ami américain" comme un terroriste nacotrafiquant au même titre qu’Al quaeda (Notre Hollande national ami exclusif des Yankees, ne s’est pas fait prier il y a deux ans pour refuser le survol de la France au président "terroriste")
    Sa venue à Pau fut délicate et mouvementée.
    Fut invité en même temps, José BOVE, pas encore député européen qui défendait alors l’idée qu’"un autre monde est possible".
    L’un est devenu président de la République régulièrement réélu depuis 10 ans (de 53% des suffrages au début, à 63%) travaille avec le mouvement social à une véritable révolution dans son pays, l’autre est député européen.
    E. Morales et son peuple ont renationalisé tous les secteurs stratégiques de l’économie bolivienne confisqués par les actionnaires privés Nord-américains, mis hors-jeu le FMI et leurs institutions financières, accroissant la richesse nationale tout en réduisant la dette. Il défend l’indépendance de son pays dans un respect total et par la promotion de ses nombreuses langues et cultures.
    Bien entendu son discours fortement anti-impérialiste a été édulcoré dans la presse : La République des Pyrénées n’en a gardé que le début et la fin et encore, Morales déclara à la fin son profond respect pour le Peuple qui l’a porté au Pouvoir qu’ il est prêt à rendre dans le cas où il sentirait qu’il ne serait plus digne de l’exercer...
    Autre curiosité, la Bolivie était le pays le plus instable d’Amérique latine, les coups d’états militaires s’y sont multipliés durant toute son Histoire : Evo Morales en a vécu deux durant son service militaire. Evo Morales est régulièrement élu et il est au pouvoir depuis 10 ans, c’est l’épisode le plus démocratique, le plus long et le plus stable de l’histoire bolivienne.
    Le discours de Morales devrait être traduit et écrit comme étant un discours profondément humaniste, sincère, respectueux des gens, authentiquement communiste, un vrai courant d’air frais que pourraient respirer beaucoup de ceux qui prétendent aujourd’hui diriger les "Gauches."
    Merci encore à Jean Ortiz

    • On a même vu le député-chanteur-humoriste-marcheur-gréviste de la faim, Lassalle (Modem) applaudir chaleureusement à l’énumération par Evo Morales des bienfaits des nationalisations faces aux pillages des multinationales !!!!!
      Un bolchevik chez Bayrou ????

      Sinon, il ne faut pas trop en demander au canard local "La République", plus spécialisé dans les débats sur les ébats des rugbymen du coin que dans le compte-rendu d’un discours, fut-il remarquable, d’un politique de la stature de Moralès.