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Excision : 50 000 femmes mutilées sexuellement vivent en France
Publie le jeudi 25 octobre 2007 par Open-Publishing5 commentaires
EXCISION : 50 000 FEMMES MUTILEES SEXUELLEMENT VIVENT EN FRANCE
LE MONDE 24.10.07
50 000 femmes vivant en France ont subi des mutilations sexuelles : c’est la conclusion d’un travail mené par l’Institut national d’études démographiques (Population et sociétés nº438, octobre) rendu public, mardi 23 octobre. "Les excisions sont désormais rarement pratiquées sur le sol français, les filles étant excisées lors de séjours temporaires dans le pays d’origine de la famille ou suite à des reconduites", constatent les deux auteures, Armelle Andro et Marie Lesclingand.
En 1979, la France a été le premier pays européen à intenter des procès : poursuivis pour violences, les parents et les personnes qui pratiquent les mutilations encourent vingt ans de réclusion criminelle.
Cette politique pénale a été complétée par des campagnes de prévention menées par les associations. "Récemment, une étape marquante a été franchie avec la mise au point d’un protocole de chirurgie réparatrice remboursée par l’assurance-maladie", souligne l’INED.
Pratiquées en Afrique subsaharienne ainsi que dans plusieurs régions du Proche-Orient et d’Asie du Sud-Est, les excisions, qui concernent souvent des filles de moins de quinze ans, touchent de 100 à 140 millions de femmes dans le monde. "Le principal facteur du risque de mutilation est l’appartenance ethnique et non la religion", remarquent les auteures. Dans tous les pays, le risque de mutilation décroît avec l’augmentation du niveau d’instruction.
Anne Chemin
Article paru dans l’édition du 25.10.07.
14h37 • Mis à jour le 24.10.07 | 14h37
Messages
1. Excision : 50 000 femmes mutilées sexuellement vivent en France, 26 octobre 2007, 13:04
principal facteur de risque d’excision, l’ appartenance ethnique....
admettons ...
Et ces ethnies, elles n’auraient pas en commun d’avoir pour religion l’islam, par hasard ?
1. Excision : 50 000 femmes mutilées sexuellement vivent en France, 26 octobre 2007, 23:36
Et ta connerie anti musulmane elle a quoi en commun ?être anti arabe en plus ?et raciste ?
Vous abaissez pas à répondre à cet individu,la réponse il la connait,mais il aplique un principe mentez mentez,il en resteras toujours quelque chose
JCG
2. Excision : 50 000 femmes mutilées sexuellement vivent en France, 26 octobre 2007, 13:09
Non, l’excision n’est pas une pratqieu proner par l’islam, la circonsition pour les garcons oui....
En lisant ce rapport on trouve ausi bien des filles sri-lankaise que des filles rwandaise ou nigerianne, l’islam n’a jamais proner l’excision des filles et d’ailleurs dans le monde arabe cette pratique n’existe pas.....
L’islamisme orthodoxe tant à imposer cette pratique en general, l’islam dans aucun de ces textes oficielles(coran opu suna du prophéte) n’autorise ou legalise cette excision , cela est plutot de l’ordre de la tradition, qui veut ecarter les femmes du plaisir charnels, stupide conception, car on enleve pas le desir charnelle et sexuelle qui est parti inhére,nte de l’etre humain, en coupant des bouts de son anatomie....
Non a l’excision, oui au plaisir sous toutes ces formes !!!!
1. Excision : 50 000 femmes mutilées sexuellement vivent en France, 27 octobre 2007, 11:52
Le problème est que les textes sont toujours interprétés donc appliqués diversement. Du coup il en va de l’islam comme d’autres religions : diverses normes sont diffusées de façon différentes selon les pays ou les continents et les périodes historiques. Hélas on constate en matière de religion que les normes réactionnaires notamment contre les femmes sont plus courantes que les ouvertures libérales. Ce n’est pas une fatalité car un rapport de force existe à l’intérieur de chaque religion mais aussi et surtout à l’extérieur, du moins là ou la tradition patriarcale se fait moins pesante.
Christian D
2. Excision : 50 000 femmes mutilées sexuellement vivent en France, 26 novembre 2007, 21:12
HYPERSEXISME
La condamnation par un tribunal saoudien d’une jeune femme violée provoque un tollé
LE MONDE | 23.11.07 | 15h29 • Mis à jour le 23.11.07 | 15h29
Des militantes des droits de la femme en Arabie saoudite et des personnalités politiques étrangères ont crié leur indignation, jeudi 22 novembre, après la condamnation à six mois de prison et 200 coups de fouet d’une jeune saoudienne victime d’un viol collectif en 2006.
Cette chiite âgée de 19 ans et mariée avait été agressée près de Qatif, dans la province orientale du Hasa, alors qu’elle était en compagnie d’un homme n’appartenant pas à sa famille. Tous deux avaient subi des violences. La jeune femme avait été violée à plusieurs reprises par sept hommes d’origine sunnite.
En octobre 2006, la victime avait pourtant été condamnée une première fois à quatre-vingt-dix coups de fouet pour "fréquentations illégales". Elle avait enfreint l’un des principes du wahhabisme - une interprétation rigide de l’islam qui régit le royaume saoudien - en se trouvant dans une voiture avec un "étranger". Ses agresseurs qui avaient écopé d’un à cinq ans de prison lors du premier jugement, ont vu leur peine alourdie en deuxième instance (deux à neuf ans). Justifiant la faiblesse de ces peines dans un pays où le viol est passible de la peine de mort, le tribunal a expliqué que si la jeune femme n’avait pas été seule avec un homme qui n’était pas de sa famille, le viol n’aurait pas eu lieu.
– IMPUNITÉ POUR LES VIOLEURS
Aux yeux de la justice saoudienne, le cas de la jeune femme, qui souhaite garder l’anonymat, s’est aggravé lorsqu’elle a accordé, en décembre 2006, un entretien à l’organisation de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch (HWR). Cette initiative lui vaut une peine plus lourde lors du second jugement. Elle est accusée par le tribunal saoudien d’avoir tenté "d’envenimer la situation et d’influencer l’appareil judiciaire par l’entreprise des médias". Elle et son mari devraient faire appel.
HRW a immédiatement condamné le verdict et a appelé le roi Abdallah d’Arabie saoudite à intervenir pour invalider le jugement. HWR "dénonce également le fait qu’une telle décision, qui offre plus de protection et d’impunité aux auteurs de viols qu’à leurs victimes, soit prononcée", nous a indiqué Jean-Marie Fardeau, directeur du bureau de Paris.
Aux Etats-Unis, les principaux candidats démocrates à l’élection présidentielle américaine de 2008 ont également dénoncé, mercredi, le jugement, le qualifiant de "rupture honteuse avec les droits de l’homme les plus fondamentaux". Hillary Clinton, candidate à l’investiture démocrate, a parlé de "honte" et a invité le président américain George Bush à demander au roi Abdallah d’annuler les poursuites contre la jeune femme.
De source diplomatique, les inquiétudes de la France ainsi que des pays européens sont réelles. Les démarches ont été entreprises par l’Union européenne, des concertations entre les ambassades présentes en Arabie Saoudite ont actuellement lieu.
Pauline Maisonneuve
Article paru dans l’édition du 24.11.07.