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Extradition de Sandoval poursuivi pour crimes contre l’humanité : audience du 9-1
par Calpa
Publie le samedi 12 octobre 2013 par Calpa - Open-PublishingMario Sandoval était présent à l’audience du 9 Octobre, assisté par son avocat Me Lampides
A la demande du Président de la Chambre d’Instruction Jean−Claude Bartholin, un membre de la Chambre d’Instruction a détaillé les charges retenues par le juge argentin Sergio Torres à l’encontre de Mario Sandoval : plus de 600 cas de torture sur 136 victimes, dont Hernan Abriata avec le témoignage figurant dans le rapport officiel de la CONADEP.
Le chargé des affaires politiques de l’Ambassade Mariano Simón Padrós a détaillé les lois et les articles inscrits dans la constitution argentine qui permettent de juger les crimes contre l’humanité et les rendent imprescriptibles.
La présence de Mario Sandoval est bien établie à la Coordination Fédérale de la ESMA entre 1976 et 1979 et il a reçu le 17 novembre 1976 après la disparition de Hernan Abriata, entre autres, les félicitations officielles (une sorte de médaille ou de citation à l’ordre de la police) pour son action contre les "subversifs". Il avait un alias ou pseudo "Churrasco" que l’on peut traduire par "La grillade".
Le Procureur général Jean-Charles Lecompte a cependant demandé des compléments d’information écrits sur le dossier venant du juge Torres, entre autres les éléments exprimés oralement par le chargé d’affaires de l’Ambassade.
L’avocat Me Lampides a commencé par dire que tout le monde était d’accord (sous-entendu son client aussi pour dire que ce qui s’était passé en Argentine à l’époque de la dictature était horrible), mais que son client Mario Sandoval était en France depuis trente ans, était un homonyme avec celui de l’ESMA et qu’il avait travaillé dans beaucoup d’activités y compris pour le gouvernement français.
La Chambre d’Instruction devra se prononcer le 30 octobre sur la demande de compléments d’informations du Procureur général. Si elle confirme la demande, une nouvelle audience sera convoquée après réception des documents complémentaires du juge argentin Sergio Torres.
La campagne pour que l’extradition de Mario Sandoval soit effective doit donc continuer pendant tout ce processus judiciaire qui peut durer longtemps.
Faites circuler la pétition autour de vous !