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FUSION SUEZ-GAZ de FRANCE - Les dangers de la privatisation

Publie le lundi 28 août 2006 par Open-Publishing
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Marseille- 28/08/2006- Par Patricia DIEGHI - Agent EDF (Marseille) - Militante CGT

Ce qui est en jeu, avec le projet de fusion GdF - Suez, c’est la privatisation de Gdf, l’état ne gardant que 34% dans le nouveau groupe ainsi créé, au lieu des 70 promis et votés par l’Assemblée nationale il y a quelques mois !

Ce qui est en jeu, c’est l’existence même d’une entreprise nationale, menacée par la libéralisation qui ne répond pas aux besoins de sécurisation de nos approvisionnements, de préservation de notre indépendance énergétique, du maintien des tarifs « uniformes » (péréquation) et supportables par les usagers sur tout le territoire.

LA SUITE :

Messages

  • Avec la privatisation

    1. Des prix qui explosent.
    2. Les tarifs régulés menacés de disparition.
    3. Un Service public qui ne cesse de se dégrader.
    4. Des bénéfices qui explosent au profit des actionnaires.
    5. Des emplois supprimés, le développement des inégalités.
    6. La sécurité des réseaux et des installations en danger.

    Malgré ce bilan négatif, le Gouvernement s’engage dans l’ouverture totale du marché, dans la privatisation de Gaz de France avec le projet de fusion Gaz de France/Suez et dans la privatisation d’EDF. Dans un contexte de crise énergétique majeure, l’État abandonne au marché tout contrôle de la politique énergétique. Le secteur pétrolier devrait pourtant être un exemple à ne pas suivre.

    Il n’est pas trop tard

    Les soussignés exigent l’arrêt total du processus d’ouverture du marché, passant dans l’immédiat par :
    1. L’abandon du projet d’ouverture du marché des clients particuliers.
    2. L’abandon de tout projet de privatisation.
    3. Le maintien des tarifs régulés.
    4. L’arrêt de toute fermeture d’agence.

    La pétition peut dorénavant être signée en ligne sur le site de Sud Énergie.