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Fin de manif, retour sur Annemasse

Publie le vendredi 30 mai 2003 par Open-Publishing

Nous venons de rejoindre la manif des no-border, et longeons maintenant
le lac, quai Wilson.

Malgré que la manif est interdite, aucun flic en vue.

Nous sommes plus d’un millier.

12h15 :
12h15 :

La manif s’arrète devant le batiment de l’OMC. Etonnament, seuls
quelques flics visibles dans l’entrebaillure de la porte de l’immeuble,
rien au niveau de la grille.

Les manifestants s’approchent au contact de celle-ci et crient :
"Ouvrez les frontières, ouvrez les portes de l’OMC !".
Pendant qu’un black-block décroche un des panneaux portant le nom de
l’OMC, un autre exauce ce voeu, en cassant la dérisoire chaine qui
protège la grille !

Doucement, une partie des manifestants commencent à entrer dans le parc.

Une vingtaine de flics masqués et armés de lachrymos apparaissent sur le
coté du parc et se mettent en position a mi-chemin entre la grille et
l’immeuble.

Une grande partie des manifestants recule et les organisateurs
appellent à la poursuite de la manif, vers l’ONU.

Pendant une dizaine de minutes, le reste des manifestants reste en face
a face avec les flics, puis se se retirent peu a peu.

Finalement, les flics se rapprochent et ferment les grilles, pendant que
la manif reprend son chemin.

On dirait que les black-blocs commencent à trouver le temps long.
Quelques caillous commencent a voler par-ci par-la...

13h15 :

Au moment où la queue de la manif (maintenant très dispersée) passaient
devant l’OMI (L’office des Migrations Internationnales),
quelques Black-blocs se mettent à casser des vitres du batiment.

Immédiatement des flics apparaissent et lancent des lachrymos.

Les manifestants s’ecartent du batiment, les flics ne vont pas
plus loin.

La manif repart.

15h30 :

Après que la manif soit arrivée derrière de la gare de Cornenvin
(la gare centrale de Genève), le groupe venant d’Annemasse
(300-400 personnes) a fait une petite pause, avant de prendre la
direction de la Gare des Eaux-Vives (la gare où nous aurions dû
descendre tout à l’heure).

Arrivés là, nous attendons l’arrivée de trains "aimablemement" affrétés
par la SNCF pour nous ramener en France.

Encore une fois, on peux voir que le transport gratuit fonctionne bien,
mais dans dans un unque esprit : "Rentrez chez vous !"... ;-)