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France culture - Le déclassement (social), spirale d’un déni .
par FQ¤
Publie le dimanche 18 décembre 2016 par FQ¤ - Open-Publishing2 commentaires
« Le creusement des inégalités, évident si nous considérons le rôle du patrimoine, conduit une partie des classes moyennes et des générations nouvelles à suivre les classes populaires sur la pente de l’appauvrissement, entraînant une spirale générale de déclassement ».
Dans cet essai, Louis Chauvel entend prouver que le déclassement ne relève pas d’une peur irraisonnée mais d’une réalité qu’il convient de conjurer plutôt que de l’ignorer.
Et que « le malaise des classes moyennes signifie plus qu’un déclin de notre modèle social. Il représente une menace pour la démocratie ».
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/le-declassement-spirale-dun-deni
Messages
1. France culture - Le déclassement (social), spirale d’un déni ., 19 décembre 2016, 12:26, par joel
Ah bon ? Un éclairage de plus pour une réalité que chaque militant constate chaque jour.
Le mirage européen entretenu jusqu’à plus soif dans des pays auxquels La Social-Démocratie a enterré et fait oublier sciemment le passé : fasciste en Italie , franquiste en Espagne, pro-nazi en Autriche et dans les pays de l’Est "re-colonisés" par les puissances industrielles et financières européennes avec le concours actif de l’OTAN a provoqué des réactions issues du tréfonds des catégories sociales à leur tour victimes de la Concurrence libre et "non faussée."
L’UE des socialistes de Maastricht (1992) pour les travailleurs salariés, c’est le chômage, la précarité généralisée, les bas salaires, la concurrence du "plombier polonais" (directive "travailleurs détachés") c’est la loi dite "El Khomery" qui n’a tout à voir avec la transcription de directives européennes...
Pour les catégories moyennes, c’était la promesse d’un avenir en rose pour leurs enfants sauf que leur tour est arrivé, la machine s’est mise à les broyer....
Si l’on conjugue le mensonge, la caricature ou simplement la dissimulation vis à vis des leçons sanglantes du passé entretenus sciemment dans l’éducation secondaire et supérieure pour nombre de jeunes de ces catégories sociales à la peur, à la rancoeur de ne pas bénéficier du rang auquel ils croient pouvoir prétendre à a suite de leurs prédécesseurs, un obtient dans le meilleur des cas les "Indignés" et dans le pire...
Le déclassement des uns, les ouvriers et petits employés avec la déindustrialisation programmée depuis des lustres, a laissé de marbre les représentants politiques des organisations de la "Gauche" pour parler large, car on pensait que ces catégories devaient relever du "traitement social du chômage" (Rocard) et du caritatif ce qui revient au même.
La lutte des classes déjà archaïque ("A nous L’Europe" titre d’un opuscule de propagande de 1992 pour les écoles) est devenue superflue.
Du PS juqu’à l’ex-LCR en passant par le PCF "refondé" avec cependant un petit retard sur les autres, ce dernier contenant encore des "archaïques", "staliniens" ou autres lieux communs qui chassent toute discussion sérieuse, furent mises de côté ces catégories sociales qui n’ont jamais joué le jeu du "Bonheur est à Bruxelles" ( Strass...bourg étant le siège une farce théatrale sans importance.)
Une Europe capitaliste "autoritaire" et agressive, voilà le piège dans lequel nos classes moyennes sont menées afin de nous écraser encore plus.
2. France culture - Le déclassement (social), spirale d’un déni ., 19 décembre 2016, 13:27
Louis Chauvel, l’inventeur de la thèse de la jeunesse sacrifiée par les générations précédentes qui se vautrent dans les délices de l’état assistance comme les retraite, sécurité sociale, droits sociaux...
S’il n’y a que ça à se mettre sous la dent comme penseur, on n’est pas sorti de l’auberge.