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GRECE

par mandarine

Publie le vendredi 17 juillet 2015 par mandarine - Open-Publishing
10 commentaires

Je suis de l’avis de Jacques Sapir et au -delà de Y Varoufakis qui préconisaient juste après le référendum de bloquer les banques , les nationaliser et aller vers une sortie de l’euro .L’euro est la gangrène des pays européens endettés.Je pense également que la vraie gauche ne s"est pas positionnée clairement face à ce problème , d ’ou les divergences de positions par rapport à l’accord grec.

Messages

  • l’Europe, à quoi ça serre, ça serre le kiki ! Que les ayatollah de l’Europe et de l’Euro se mettent un bandeau sur la bouche, arrête de s’enferrer dans leur dogme ; l’Europe et l’Euro c’est fait pour la Table Ronde des cinquante PDG les plus puissants d’Europe, qui se réunissent en même temps que la Commission de Bruxelles et lui dicte sa feuille de route . Comment peut-on encore être assez naïf, (pour rester poli) pour croire à cette construction, fomentée par les américains et Jean Monnet, qui a travaillé 30 ans dans une banque américaine !
    Et les arguments utilisés pour faire avaler la pilule : plus besoin de changer de monnaie à la frontière ! youpi ! quel bonheur, comme si on changeait de pays tous les matins. Mais se poser cette simple question ne peut résister à l’anesthésie insufflée par les médias capitalistes. Parce que eux, les capitalistes, ça les arrange de ne plus subir de dévaluation entre leurs succursales dans plusieurs pays .

  • C’est Varoufakis qui, pour mener Syriza vers le pouvoir, a préconisé le ralliement à l’€.....De toutes façons, le commerce extérieur de la Grèce est trop déficitaire pour que la sortie de l’€ ne soient pas cata pendant plusieurs années !

    • Tuas raison MACHIN,maintenant les Grecs sont a l’abris douillet pour pas mal d’années

    • J’adore ces copains qui s’essaient à l"économisme ",

      .............en perroquets des élites qui nous cassent les couilles sur BFM ou C dans l’air

      "Le Commerce extérieur de la Grèce est trop déficitaire pour que la sortie de l’€ ne soient pas cata pendant plusieurs années !

      Allez, sympa

      si t’explique ça ICI, moi je JURE de plus jamais écrire. ;
      Pari tenu ?

      Tu sais au moins ce qu’est la balance de ce que tu appelles le"commerce extérieur" ?

      Faudrait arrêter de se la péter genre certains commentateurs de foot qui ont jamais touché un ballon et qui récitnte des platitudes énormes sur un tel ou un tel

      Allez , un peu de lecture autre que Gala ou play boy, sur la plage !

      Tu me diras mourir con ou un peu "neuroné" on meurt quand m^me

      Mais au moins les vers sucent du neurone au lieu de faire de la glissade sur des os craniens !!

      Soyez au moins solidaires des vers, nom de DIEU

    • Cela voudrait dire qu’avec une monnaie affaiblie les grecs ne pourraient plus se payer le moindre produit fabriqué ailleurs qu ’en Grèce. Et comme tout le monde ils sont friands du dernier ipad américain ou téléviseur japonais, sans parler des produits courants qui viennent de Chine ou d’ailleurs ! La sortie de la zone euro appellerait à ce genre de sacrifice. Mais cela est un autre débat .

    •  Parce qu’actuellement,cher 345122, saignés à blanc ils peuvent se payer quoi que ce soit les "sans dents" dits européens ?

       et donc , d’après vous, les peuples hors zone Euro sont , eux, en train de vivre en satisfaisant les besoins de consommation utiles pour une vie ou manger à sa faim, se loger, s’habiller, se soigner, s’éduquer est un minimum de "survie"

      avec ou sans i pad

       Aucun pays , d’après vous, ni la Russie, ni ceux d’Amerique latine (ALBA) ne coopéreraient avec une GRECE qui ne serait plus sous haute surveillance des banquiers et marchés financiers ?

      Cela ne vous pose pas un problème de répeter les arguments catastrophiques du CAPITAL et de ses larbins..
      Puis-je vous conseiller , même si ne suis pas un inconditionnel de tout ce u’il écrit-(j’ai ailleurs débattu avec lui).., la lecture de quelques repères d’analyse de .SAPIR(1)

      Puisque vous semblez sensible aux arguments des"européistes intégristes, puis je vous demander de passer au crible ce que note cet économiste, plus rompu que moi aux questions dites"monétaires"(malgré mes connaissances d’autodidacte COMMUNISTE , avec 42 ans d’activité dans le secteur financier ou j’ai du me farcir le dogmatisme des patrons banquiers dans X circonstances),

      ..tout en vérifiant,hélas, ce qu’avait de totalement "a-marxiste", la pseudo"aide" de deux ou trois soi disants "communistes" , au u sein DU PCF(je parle des Boccara et autres Dimicoli)

      J.SAPIR écrit(conclusion de son papier)

      http://russeurope.hypotheses.org/3528

      On voit que la Grèce et l’Italie ne peuvent espérer stabiliser leur situation au sein de la zone Euro qu’à la condition de réaliser une dévaluation salariale (la dévaluation interne) d’environ 20%. Cela conduit à regarder une autre hypothèse : celle d’une sortie de l’Euro (et de la fin de l’Union Monétaire). Une dépréciation de la monnaie nationale (la Drachme et la Lire) d’environ 25% permettrait à ces pays de retrouver leur compétitivité par rapport aux pays de l’Union Monétaire

      . Même dans le cas de l’Espagne, cette solution apparaît comme meilleure à celle de la poursuite des politiques d’austérité, car il faudra faire des sacrifices supplémentaires pour espérer retrouver la compétitivité de 1999.

      Enfin,une simple petite question :

      Si cette "catastrophe" dite GREXIT n’avait pas été un coup dur SURTOUT pour le CAPITAL, croyez vous qu’"ils" auraient fait autant pour arriver à un accord avec Tsipras ?

      Ecoutons encore SAPIR ici :, évoquant ce qu’on a appelé le"défaut" ou la décision de ne pas accepter le diktat du Capital

      http://russeurope.hypotheses.org/

      Les bénéfices d’un défaut.


      Les conséquences de ce défaut seraient nettement plus importantes sur les partenaires de la Grèce que pour la Grèce elle-même.
      Des sommes importantes sont sorties de Grèce depuis le mois de février. On estime qu’il y a aujourd’hui plus de 30 milliards d’euros qui sont sortis depuis le mois de février et qui sont détenus par des acteurs grecs sur des comptes à l’étranger. Une fois la Drachme créée, ces sommes reviendrait en Grèce, et compte tenu de la dépréciation de la Drachme par rapport à l’Euro, les acteurs (entreprises et ménages) qui ont fait sortir ces liquidités gagneraient en pouvoir d’achat en Grèce. On peut penser que le gouvernement grec pourrait alors établir un contrôle des changes et prélever une faible taxe (5%) sur ces retours, ce qui permettrait aux ménages et entreprises de légaliser une partie de leurs avoirs, tout en donnant un gouvernement grec des moyens financiers supplémentaires pour compenser la partie de la population qui n’a pu faire sortir des liquidités. Ce « retour » de l’argent détenu à l’extérieur pourrait bien être l’équivalent de ce que le gouvernement grec a demandé à l’Union européenne, soit un plan d’investissement. Compte tenu de l’amélioration de la compétitivité des exportations grecques du fait de la dépréciation de la Drachme, l’effet positif de ce mécanisme pourrait bien être important.

      Bien entendu, la Grèce devra faire face à un choc d’inflation importé. Mais, pour une dépréciation de 30% de la Drachme par rapport à l’Euro, ce choc ne devrait pas excéder le 6% à 8% la première année, et certainement moins (4% à 6%) la seconde année.

      Par contre, les effets positifs sur l’économie (et sur le secteur touristique en particulier) pourraient être très importants.

      Le coût d’un défaut pour les partenaires de la Grèce.

      Pour les partenaires de la Grèce, par contre, non seulement faudra-t-il gérer les conséquences économique d’un défaut (ce qui impliquera une nouvelle action de la BCE) mais ce sont surtout les conséquences financières et politiques qui poseront problèmes. D’un point de vue strictement financier, la réalité d’un défaut dans la zone Euro lancera un mouvement spéculatif et l’on cherchera à deviner quel sera le prochain pays qui sera le « maillon faible ». D’ores et déjà on constate que les bons du Trésor portugais, italiens et espagnols voient leurs taux monter rapidement. Mais, c’est surtout politiquement que le choc sera le plus important. Toutes les fadaises et les stupidités crasses sur « cela ne peut pas arriver » ayant été démentie se posera immédiatement le problème de l’Euro

      . Bien entendu, les gouvernements tenteront de limiter ce choc politique. Mais, s’il y a bien une chose que nous apprend la crise financière russe d’août 1998, c’est que les conséquences politiques d’un événement dont tout le monde pensait qu’il était impossible sont dévastateurs pour l’idéologie qui a proclamée la soi-disant impossibilité de cet événement.

      J’ai eu beau zapper sur nos chaines dites d’informations, je n’ai pas été saoulé par le rappel de quelques pistes que trace SAPIR

      En vous priant d’excuser d’insister et surtout la lourdeur de ce commentaire

      Cordialement

      (1)

      Jacques Sapir dirige le groupe de recherche Irses à la FMSH, et coorganise avec l’Institut de prévision de l’économie nationale (IPEN-ASR) le séminaire franco-russe sur les problèmes financiers et monétaires du développement de la Russie.
      J’ai eu l’occasion de lui adresser un mail pour lui reprocher d’avoir des échanges avec certains"souverainistes" à la Dupont AIGNAN

      Cela selon moi, n’enlève rien , selon moi-pas plus que ces passe d’armes avec JL Mélenchon au sein du FDG, à ce qu’apporte son travail à l’intelligence collective.

    • ...sans parler des produits courants qui viennent de Chine ou d’ailleurs !

      Les chinois ont financé le doublement du port du Pirée pour que ce soit une des portes de transbordement des "boites" sur le continent européen. Les grecs ne sont donc pas pénalisés sur ce plan : ils n’auront qu’à se servir !

      La sortie de la zone euro appellerait à ce genre de sacrifice.

      Le sacrifice vient plutôt qu’il va falloir supprimer 10% des étages de la tour de la BCE à Francfort fraichement inaugurée en mars dernier (facture estimée à 140 milliard d’euros). 10% représenterait la part du PIB hellènique dans la zone euro. Et puis si d’autres pays suivent la grèce, il faudra enlever encore des étages. Et des 200 et quelques mètres initiaux, s’il ne reste qu’une crèpe, ça n’aura plus du tout la même gueule ! Sehr große probleme !

    • Je crois tout de même que la sortie de la zone euro aurait des conséquences pour l’avenir du peuple Grec . Et cela il ne faut pas le cacher. Il est certain que l’on peut vivre hors de cette galaxie , d’autres l’ont prouvé , mais cela ne se fera pas sans un changement total de mode de vie .Les Grecs sont t’ils prêts à cela ? C’est à eux de décider . Je pense que la faute de Tsipras c’est de ne pas avoir joué cartes sur table et d’avoir voulu faire la révolution mais avec l’argent du capital. Et ca ce n’est pas possible
      Cordialement.

    • @AC

      J’ai eu l’occasion de lui adresser un mail pour lui reprocher d’avoir des échanges avec certains"souverainistes" à la Dupont AIGNAN

      La blonde du F.Haine cite aussi le nom de Jacques Sapir, en des termes positifs dans une interview politique le dimanche 05 juillet dernier sur SudRadio. Source :
      http://www.sudradio.fr/Podcasts/Le-Brunch-Politique/Marine-Le-Pen et calé à précisément 09mn.

    • La blonde du F.Haine cite aussi le nom de Jacques Sapir,

      Il arrive même qu’elle puisse utiliser un argument que je partage sur ces questions
      De même qu’un Fillon qui a voté NON à Maaastricht a raison quand il se farcit Mélenchon qui hurle contre la BCE, les critères de déficit(les "pour cent)

      .....en rappelant à SA suffisance Jean LUC 1°... qu’il insultait les communistes qui militaient en 92 pour le NON ;

      Que tels ou tels souverainistes ou fachos avancent le slogan de"Sortie de l’EURO"-qui n’est pas le mien- (1) citent un économiste comme SAPIR (qui politiquement s’est toujours reevendqiué de la"gauche de lagauche", )c’est parce que largumentaion, selon moi, est sérieuse, m^me si on peut la trouver discutable

      Il faut être, par contre, un sacré enfoiré aux abois comme Moscovici pour avoir osé "renvoyer SAPIR dans ses buts" en déclarant que c’est un "économiste d’extreme droite"(2)
      Cordialement

      NOTE
      (1) En désaccord avec de nombreux camarades(avec R.P , les habitués de BC auront lu nos échanges, j’estime que ce type de slogan "SORTIE de l’EUROPE" nourrit-ce qui n’est pas l’intention de mes camarades- un courant d’idées qui semble poser des"préalables" à tout processus communiste

      Provocateur, je dis que ce n’est pas à SYRISA de dire" si je suis élu, je sors de l’EURO voire de l’UE), c’est dans l’affrontement de classe pour casser les mécanismes d’appauvrissement permanent des grecs, que ,s’il avait tenu bon, les Capitalistes auraient pris ou non la décison de le VIRER}

      ..Et là c’est un autre rapport de forces qui se mettait en place en GRECE et parmi les peuples européens (et au delà)

      on excusera que je me réfère à un débat de Janvier.

      En particulier à ceci et aux échanges qui ont accompagné ma prise de position que je maintiens encore plus aujourd’hui.

      http://bellaciao.org/fr/spip.php?article144776

      Je suis GREC"et "je suis COMMUNISTE"
      26 janvier 2015 - 13h18 - Posté par Alain Chancogne -

      (2)

      SAPIR et l’extréme droite ou les saloperies(au sens sartrien d’un MOSCOVICI

      russeurope.hypotheses.o1940rg/

      Les dits de Pierre Moscovici.

      Il se fait, par le plus grand des hasards, qu’il y eût ce même lundi 3 février débat sur France 2 entre Pierre Moscovici et Marine le Pen. Or, à cette occasion, Pierre Moscovici a dit que j’étais un économiste d’extrême droite. Notons, tout d’abord, que la formule n’a pas de sens. Un économiste peut être classé parmi les différentes écoles de la pensée économique. On peut dire qu’il est « néo-classique », « hayekien », « keynésien », « néo-keynésien », « post-keynésien », « monétariste », « marxiste » ou, en France en particulier, « régulationniste », et j’en oublie certainement. Il s’agit de qualifier l’origine de sa pensée, en se référant aux textes qu’il utilise et qu’il produit. Mais, parler d’un économiste d’extrême droite ou d’extrême gauche n’a tout simplement pas de sens. C’est confondre la position du citoyen avec celle de l’économiste. On ne peut qualifier quelqu’un qu’en référence à ses propos, à l’oral ou à l’écrit. Or, je mets au défi Moscovici et consorts de trouver dans mes écrits et mes paroles quoi que ce soit qui fasse l’apologie d’idées d’extrême droite. Quand on se permet d’accuser, on prouve, ou on se tait ! Et, de plus, je le renvoie à la brève note qu j’ai publiée sur ce sujet[7]. Mais, Pierre Moscovici ne se contente pas d’être, au regard des résultats qu’il obtient, ce que certains pourraient considérer comme un déplorable Ministre des Finances[8], Il me connaît personnellement. Il a donc menti en pleine connaissance de cause. Il faut alors se demander pourquoi.