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GRECE : Face à un FMI dictatorial TSIPRAS résistera-t-il ?
par JO
Publie le vendredi 12 juin 2015 par JO - Open-Publishing2 commentaires
Dans tous les cas il devra choisir bientôt entre servir le Peuple et ceux pour qui il a été élu ou les dictats du FMI !
Un point positif déjà, le Gouvernement vient de rétablir la chaîne d’Etat audio-visuelle fermée par la droite conservatrice . Si elle est utilisée pour la vérité au service du Peuple les médias privés très déployés, à armes égales sont battus Parce que la vérité est Révolutionnaire !(Lénine) !
Grèce : le FMI suspend les négociations, faute de progrès
Possible sortie de la Grèce de la zone euro
Les représentants du Fonds monétaire international (FMI) ont quitté la table des négociations avec la Grèce en raison de sérieuses divergences et sont partis de Bruxelles.
Les négociations entre la Grèce et ses créanciers sont à nouveau bloquées, le Fonds monétaire international (FMI) ayant annoncé jeudi que ses représentants avaient quitté la table des discussions à Bruxelles et étaient retournés à Washington.
"Il existe des différences majeures entre nous sur la plupart des sujets clés. Il n’y a eu récemment aucun progrès pour réduire ces différences", a déclaré devant les journalistes le porte-parole du FMI, Gerry Rice.
Le FMI réclame que la Grèce accepte les réformes exigées par ces créanciers. Autrement dit, l’institution de Washington fait pression sur Athènes pour lui faire accepter ce qui reste inacceptable pour le gouvernement grec.
Les créanciers européens d’Athènes ont également rompu les négociations manifestement dans une impasse, et l’Europe risque désormais d’entrer dans une autre phase de la crise, où la présence de la Grèce dans la zone euro ne tiendra plus qu’à un fil.
L’agence de notation Standard and Poor’s a abaissé encore davantage mercredi la note de la Grèce à "CCC", au lieu de CCC+ précédemment, soulignant que sans accord avec ses créanciers, Athènes devrait faire défaut sur sa dette dans les douze mois. La perspective de la note est négative, ce qui implique que S&P pourrait l’abaisser encore davantage si aucun progrès n’est enregistré dans les négociations en cours entre le gouvernement grec et ses créanciers de l’UE, la Banque centrale européenne (BCE) et le FMI.
Pour les créanciers, le régime de retraite grec doit être mis à l’heure du "zéro déficit", via des coupes dans les dépenses de 450 à 900 millions d’euros en 2015 et de 1,8 milliard en 2016. Ils prescrivent de limiter les retraites anticipées, de faire payer plus cher les soins de santé aux retraités (c’est bien ce qui s’est passé en France) et de supprimer une prime de soutien à ceux touchant moins de 700 euros par mois de pension. Pourtant, le premier ministre grec, Alexis Tsipras, rejette l’idée "de couper dans les retraites les plus basses".
Lire la suite : http://fr.sputniknews.com/international/20150611/1016524141.html#ixzz3cq68N500
Messages
1. GRECE : Face à un FMI dictatorial TSIPRAS résistera-t-il ?, 12 juin 2015, 17:24, par arnold
« Que le peuple rejette le plan des bailleurs et le projet du gouvernement ! »
est le titre de l’interpellation du PC grec à Syriza et c’est à lire ici :
http://lesakerfrancophone.net/le-parti-communiste-grec-interpelle-syriza/
C’est clair et direct selon moi.
2. GRECE : Face à un FMI dictatorial TSIPRAS résistera-t-il ?, 12 juin 2015, 18:08, par mickey l’ange
Les armateurs devraient être nationalisés en urgence, les banques aussi et tout ce qui doit l’être ; céder aux obligations de privatiser, réduire les salaires et retraites, mais où va Syriza, c’est dingue ! Envoyer promener la Troïka, et leur chantage à la catastrophe ; rien ne pourra être pire que ce que le peuple grec subit aujourd’hui ; emprunter aux financiers pour rembourser les intérêts des sommes dues aux...créanciers, c’est ça la catastrophe ; comme la France. L’Etat emprunte à ceux auxquels il fait des cadeaux fiscaux ; les lois Giscard Pompidou n’ont pas été combattu par le peuple français, elles interdisent à la Bque de France de prêter à l’Etat à zéro pour cent. Et si l’Etat faisait rentrer les sommes nécessaires à l’équilibre du budget, il ne serait pas nécessaire d’emprunter. Lire ou relire Lénine : l’Etat et la Révolution", on se croirait aujourd’hui ; l’Etat est un instrument de domination d’une classe sur une autre. Pour que mme Bettencourt continue à gagner 530€ à la minute, il faut supprimer des crèches, des soins, etc...