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GRECE : IL FAUT CONTINUER...

Publie le vendredi 10 juillet 2015 par Open-Publishing
10 commentaires

Bon, on a tous un gout amer en bouche, mais on savait que ce serait pas SYRIZA victoire par KO sur Troïka. Mais ce n’est pas l’inverse non plus, enfin rien n’est joué encore. On sait que c’était ca ou sortir de l’euro. Ce qui est sur c’est que sortir de l’Euro dans l’état actuel , ca aurait craint ; et ce n’était pas le mandat donné à SYRIZA. A court terme la sortie de l’euro, c’aurait surement était la fin de l’expérience SYRIZA aussi ; et la porte ouverte à tous les dangers. Que Tsipras ait ramené la taxe sur les yacht de 10m à 5M fait dire qu’il est allé même plus loin que les demandes de la Troïka. On rit. La suppression de l’allocation aux retraites les plus faibles, et d’autres mesures que vous avez entendues, on rit jaune.
S’il gagne la restructuration de la dette et le renflouement des 50 milliards, j’ai envie de voir SYRIZA continuer moi ; la porte du bonheur est une porte étroite, SYRIZA ne dit pas que c’est la porte à droite, c’était l’heure d’un choix imposé, ils l’ont fait. Je vais pas leur faire la leçon ni jouer au révolutionnaire hurlant à la compromission ; Si ce compromis laisse une corde raide pour une sortie avec un gouvernement qui a l’intérêt du peuple aux tripes, faut continuer.

Messages

  • L’euphorie s’évanouit en Grèce après le plan Tsipras

    https://fr.finance.yahoo.com/actualites/leuphorie-sévanouit-en-grèce-après-le-plan-tsipras-183708147.html

    par Lefteris Karagiannopoulos

    ATHENES (Reuters) - L’euphorie que des milliers de Grecs ont ressentie en criant "non" à l’Europe de l’austérité aura duré moins de cinq jours.

    Vendredi, la population s’est réveillée en découvrant que le Premier ministre Alexis Tsipras avait proposé aux créanciers d’Athènes un nouveau programme de réformes pratiquement identique à celui que 61% des Grecs ont rejeté dimanche dernier par référendum.

    Un dessin paru dans le quotidien Kathimerini résume le changement d’ambiance : un groupe de Grecs chantant joyeusement "Non" dimanche et le même groupe s’étranglant le jeudi d’un : "Oh non !"

    Marios Rozis, un étudiant de 23 ans, reconnaît que la situation est devenue grotesque. "Tout le monde était heureux dimanche, c’était une décision mature contre l’austérité. Aujourd’hui, j’ai l’impression que le référendum n’a servi à rien. Ça n’a pas de sens."

    Sa réaction d’amertume, teintée de résignation et d’épuisement, reflète une bonne partie des sentiments qui traversent l’esprit des Grecs, alors que les banques sont fermées depuis deux semaines et que les retraits d’espèces sont limités.

    "J’ai voté ’non’ et évidemment que cette nouvelle proposition ne correspond pas à ce ’non’," déclare Vassilis Sika, un jeune homme de 20 ans, sans emploi.

    "Je me sens comme un esclave. Ils font ce qu’ils veulent, et on n’a pas notre mot à dire."

    Le syndicat PAME (Front militant de tous les travailleurs), affilié au Parti communiste, a réagi au plan Tsipras en appelant à des manifestations dans toute la Grèce vendredi soir.

    "Tout le monde dans les rues ! Luttons maintenant pour faire annuler les plans qui ruinent le peuple. Nous disons NON à un nouveau plan de sauvetage barbare !" a-t-il dit.

    Mais avec la perspective d’une faillite bancaire, le spectre d’un effondrement de l’économie en cas d’absence d’accord entre Athènes et ses créanciers, Alexis Tsipras paraît en mesure de recueillir le soutien d’une majorité de parlementaires, même si une partie de Syriza pourrait se rebeller.

    Malgré tout le ressentiment provoqué par cinq ans d’austérité, une majorité de Grecs redoutent que le pays soit éjecté de la zone euro.

    "Il faut d’abord régler la question (du maintien dans la zone euro). C’est ce que souhaitent la majorité des Grecs, même avec un mauvais accord, ou un accord encore pire", estime le sondeur Thomas Gerakis, de l’institut Marc.

    C’est seulement si accord il y a que commenceront les véritables récriminations et examens de conscience.

  • D’accord aussi. Compte tenu de l’isolement de la petite Grèce, Tsipras aura tenu tête, remis la politique et la démocratie au cœur du débat, et surtout rendu sa dignité aux grecs jusque là méprisés. Le référendum aura permis de dire nous n’avons pas peur de vos menaces, nous voulons décider nous mêmes nos réformes, nous voulons rediscuter la dette, nous ne voulons plus négocier avec la Troïka et le FMI, nous voulons discuter avec les ministres et le parlement européen, nous ne sommes plus des marionnettes corrompues qui acceptent sans rien dire vos diktats, nous avons remis en cause la puissante Allemagne etc...A l’arrivée nous acceptons certaines mesures d’austérité parce que nous voulons éviter une faillite à notre pays, une sortie de l’Euro et de l’Europe, nous voulons éviter des souffrances brutales à notre peuple et une économie bloquée parce que la majorité de notre peuple ne le souhaite pas. Mais nous avons retrouvé notre fierté et notre dignité, nos créanciers savent qu’ils ne pourront plus nous commander comme à des valets. C’est le début d’une souveraineté retrouvée qui permettra d’orienter les aides aussi vers un développement du pays. On parle de 74 milliards d’euros d’aides sur 3 ans, certes une bonne partie ira aux banques grecque pour rembourser les européens et pour se refinancer. Mais une partie ira aussi pour investir dans le développement économique mais aussi dans les aides sociales. Contrairement aux "plans d’aide" antérieurs qui ont servi majoritairement à rembourser les banques françaises et allemandes entre autres (270 milliards sur 310). Donc austérité oui, mais un espoir que les plans d’aides servent enfin à relancer l’économie et non plus à l’asphyxier. Première victoire mais la lutte continue. Qu’ils y aient des grecs déçus c’est normal, mais qu’elle est l’alternative à Syriza ? La droite ? Le KKE ?

    • Donc austérité oui, mais un espoir que les plans d’aides servent enfin à relancer l’économie et non plus à l’asphyxier.

      Oui on a pu mesurer depuis quelques années a quel point les plans d’aides de l’UE
      a la Grece ont été efficaces .

      Vraiment , cher Monsieur, je me demande si vous êtes a ce point " innocent "
      ou coupable complice

      Ceci dit très cordialement

    • NOCTURNE , tu as du lire comme moi que même TSIPRAS a reconnu devant le parlement grec que ses propositions étaient TRES LOIN de celles de son programme électoral il n y a donc que les TSIPRASMANIAQUES comme celui auquel tu réponds qui peuvent encore affirmer que TSIPRA n a pas trahi ...

      Le peuple grec sait maintenant qu’il ne peut compter que sur sa mobilisation pour faire plier la TROIKA .

      AMICALEMENT

      RICHARD PALAO

    • On retrouve tjrs les mêmes : nocturne, Palao qui dès le départ avaient parié sur l’échec de tsipras et considéraient ses partisans de tsiprasmaniaques.
      Uniquement preoccupés par le politique, sans se soucier de la situation economique de la Grèce qui est catastrophique.
      Alors comptons sur le peuple grec pour faire plier la troîka, comme ils disent.
      L’avenir nous dira si leur désir devient réalité

    • NOUS N AVONS AUCUN MERITE D AVOIR PREVU CE QUI ETAIT PREVISIBLE :

      les socio- démocrates ont toujours trahis les travailleurs et les peuples , de plus le système capitaliste en crise systémique doit s il veut survivre imposer l’austérité , ça s ’appelle une analyse de classe , que TSIPRAS et la majorité de SYRIZA ne peuvent pas avoir puisque , et c est eux qui le disent , ils pensent changer l europe capitaliste de l intérieur ce qui est depuis toujours le crédo des socios démocrates qui gèrent à tour de role le capitalisme avec la droite sans que le capitalisme ne soit un tant soit peu ébranlé sur ses bases ...

      Je n ai aucune satisfaction à voir la capitulation de TSIPRAS ET SYRIZA car c est le peuple qui va trinquer et parce que cela va renforcer le camp qui diseNT qu ’il n y a paS d autres solutions que la politique de L UE et qu en conséquence la lutte idéologique pour contrer cette résignation va être encore plus difficile à mener en GRECE mais également en FRANCE et dans toute l europe , voir les soutients à TSIPRAS des "révolutionnaires" MELENCHON ET IGLESIAS de PODEMOS ...

      Lalutte s annonce donc dure longue et difficile pour le peuple grec et les autres , mais qui a dit que cela serait facile sinon les socio démocrates pour se faire élire sur le principe " votez pour moi je ferais le reste ", mais les batailles sont perdues d ’avance que si on ne les mènepas et c est également un enseignement du mouvement ouvrier et de la lutte des classes que c est le peuple qui décide de son sort , alors OUI il appartient au peuple grec de se mobiliser pour faire respecter ses votes des législatives et du référendum ...

      Je ne prédis pas l’avenir , je fais confiance au peuple grec , aux masses pour écrire l histoire

      SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE GREC

      RICHARD PALAO

    • Si l’on compte uniquement sur le peuple grec pour lutter contre l’austérité, contre la dette immonde, si l’on laisse le peuple grec seul, alors ce sera difficile... mais si nous Européens, si nous en France nous continuons à nous mobiliser, alors Oui le peuple grec peut redresser la tête.
      Solidarité internationale avec le peuple grec !
      JR

    • NOUS N AVONS AUCUN MERITE D AVOIR PREVU CE QUI ETAIT PREVISIBLE :

      les socio- démocrates ont toujours trahis les travailleurs et les peuples ,

      Personne ici, je pense, n’imaginait que les choses allaient bien tourner, il n’y avait effectivement pas besoin d’être bien malin pour le prévoir.

      Mais je ne pense pas que Tsipras ait autant d’importance que le disent aussi bien ses "fans" que ses détracteurs.

      A-t-il trahit ? Ou bien a-t-il au contraire réussi à limiter les dégâts dans le cadre fixé dès le départ (rester dans l’euro) ? A la fois trop tôt pour trancher définitivement, et pas vraiment fondamental.

      Car il me semble que, compte tenu des rapports de force, aussi bien en Grèce qu’à l’échelle européenne, pas grand chose n’était possible.

      Pour moi Tsipras n’a pas trahi, c’est un réformiste qui s’est retrouvé face à une contradiction insoluble. Quand le capital est en position de force, il ne fait aucun cadeau, et le réformisme est une illusion.

      Bref, ce que je lui reproche est d’être réformiste, c’est à dire de suivre une voie a priori (et apparemment a posteriori) sans issue...

    • Citation "Je ne prédis pas l’avenir , je fais confiance au peuple grec , aux masses pour écrire l histoire"

      Et vous semblez sous-estimer que la bourgeoisie aussi à lu MARX pour servir ses propres intérêts. il faudrait que les "masses européennes" écrivent l’histoire mais en ce mois de juillet elles pensent aux vacances.

    • @gb26100
      « Et vous semblez sous-estimer que la bourgeoisie aussi à lu MARX pour servir ses propres intérêts. »

      Ah zut ! Pertinente remarque de quelqu’un qui n’a même pas lu la bio du barbu !