Accueil > GREVE EDUCATION NATIONALE DU 15 MAI
GREVE EDUCATION NATIONALE DU 15 MAI
Publie le lundi 28 avril 2008 par Open-Publishing3 commentaires

On sent un vrai ras-le-bol qui ne porte pas que sur les suppressions de postes mais aussi sur l’absence de dialogue, les baisses de pouvoir d’achat,les programmes, les classes surchargées,la gestion des classes de plus en plus hétérogènes,les tâches supplémentaires demandées aux enseignants,le manque de reconnaissance, l’appauvrissement du secteur public d’éducation,les craintes liées au métier d’enseignant....
TOUS ENSEMBLE POUR UN MAI 08 DE LUTTES
lg71
Messages
1. GREVE EDUCATION NATIONALE DU 15 MAI, 29 avril 2008, 15:18
Manquent dans cette liste les craintes liées non pas au métier, mais au statut. Il y a belle lurette que le métier a été dénaturé. Le statut demeure, lui, qui gêne les p’tits chefs d’établissement, car il existe encore quelques profs qui parviennent à essayer de faire autre chose que de la garderie. Au prix certes, d’un avancement à l’ancienneté uniquement. C’est au statut de fonctionnaire que s’attaque ce gouvernement. Le rêve des notables et des patrons en passe de devenir réalité...
1. GREVE EDUCATION NATIONALE DU 15 MAI, 29 avril 2008, 18:07
Absolument d’accord avec le texte précédent.
Dans l’Education nationale comme dans tous les services publics, le reve du gouvernement est de casser le statut pour obtenir des fonctionnaires serviles, voire recruter des contractuels de droit privé, conformément aux orientations antidémocratiques de l’Union "Européenne" sur les "services d’interet général" (SIG).
L’urgence est de défendre l’emploi,mais aussi le service public, ET le statut.
2. GREVE EDUCATION NATIONALE DU 15 MAI, 18 mai 2008, 21:08, par Tilgurian
Pourquoi nos syndicats ne lancent-ils pas un nouveau type de grève : la grève de la consommation. Puisque le pouvoir d’achat baisse, puisque la grève est impopulaire, puisque nous le sommes aussi, décidons de réduire notre consommation ; chacun à sa manière, selon les nécessités... mais si nous faisons pendant quelques mois un effort et si nous déclarons publiquement cette nouvelle forme de grève, ceux qui se paient notre tête ou nous dénigrent rirons jaune puis plus du tout.
Nous ferions bien davantage trembler le pays en boudant certains commerces, les professionnels du tourisme...
Si nos syndicats ne lancent pas cela , c’est que ce serait trop efficace et dangereux économiquement ; ils joueraient contre d’autres organisations professionnelles.
Mais nous pouvons nous passer le mot et le diffuser pour qu’on cesse de nous rire au nez.
Tilgurian