Accueil > Goodyear : un accord sur les indemnités

Goodyear : un accord sur les indemnités

par LA CGT GOODYEAR

Publie le jeudi 23 janvier 2014 par LA CGT GOODYEAR - Open-Publishing
2 commentaires

Un accord à l’arraché qui impose à GOODYEAR :

• Des indemnités trois fois plus importantes pour tou
s les salariés

• Une arrivée de TITAN sécurisée pour les salariés de
l’agraire

• La création d’un collectif de tous les salariés pour agir aux prud’hommes et montrer
l’inexistence de toute justification économique des
licenciements

Des indemnités trois fois plus importantes pour tou
s les salariés

Le PSE que les salariés d’Amiens nord viennent d’imposer à GOODYEAR équivaut à trois fois
les indemnités du PDV de 2012 et contient des mesur
es uniques arrachées à GOODYEAR.

Aucun salarié ne sera transféré à TITAN sans être indemnisé au préalable par GOODYEAR.

Autrement dit GOODYEAR a manqué son coup, le groupe
ne sera pas parvenu à se débarrasser
de la moitié des salariés d’Amiens nord en les tran
sférant sans un euro d’indemnité à TITAN.

Une arrivée de TITAN sécurisée pour les salariés de
l’agraire
TITAN sera le repreneur, mais pour combien de temps
 ? Il ne veut toujours pas prendre un
engagement de rester ! C’est pourquoi il est si imp
ortant que l’accord imposé par la CGT
garantisse efficacement aux salariés qui travailler
ont pour le repreneur qu’ils ne seront pas
sacrifiés. Mêmes droits, mêmes avantages pour tous
les salariés vis-à-vis de GOODYEAR y
compris à ceux qui seraient transférés à TITAN.

Aucun de nous ne sera à la merci d’un licenciement
sans indemnité par TITAN. L’accord
contraint GOODYEAR à appliquer à tous les mêmes mes
ures. Les salariés repris par TITAN ne
percevront pas seulement les mêmes indemnités, ils
pourront y compris agir contre GOODYEAR
pour montrer qu’il n’existe aucun motif économique
aux licenciements. Pour GOODYEAR c’est
un cuisant revers.

La création d’un collectif de tous les salariés pou
r agir aux prud’hommes et montrer
l’inexistence de toute justification économique des
licenciements.

Après avoir empêché pendant 7 ans la fermeture de l
eur usine, les salariés d’Amiens nord
engagent une nouvelle bataille pour montrer à tous
que les licenciements décidés par
GOODYEAR n’ont aucune justification économique.
Ce combat contre la multinationale qui fait des mil
liards de profits pendant qu’elle licencie,
permettra aussi aux salariés de dénoncer la délocal
isation clandestine de leur activité et leurs
conditions de travail inacceptable.

Cette action sera massive et ne visera pas seulemen
t GOODYEAR. Tous les responsables seront
mis en cause y compris le gouvernement actuel. Holl
ande s’est engagé sur le parking d’Amiens
nord à faire voter une loi empêchant les licencieme
nts dans les groupes qui font des profits,
depuis qu’il est au pouvoir il n’a cessé d’aider GO
ODYEAR à nous licencier. Cette
responsabilité ne sera pas passée sous silence.

Messages

  • ça fait mal et oui c’est TRÈS dur....personnellement je ne peux pas regarder ces 7 années aujourd’hui sans avoir le cœur serré, malgré les indéniables avancées obtenues grâce à votre combat acharné, à vous, les "Pitbulls d’Amiens NORD". Trop de souvenirs de rassemblements, de manifs, de pétitions... où on pensait toutes et tous que "c’était possible" que ça dure, encore et encore, qu’on leur mettrait la gueule par terre, à ces pourris...Vous avez été notre espoir que "ça bascule"...on sait que vous avez parfois "pissé le sang" et que ça a été une lutté inégale, dès le départ. On ne va pas refaire l’histoire, mais il faudra analyser et tirer les conséquences de la non-implication de la CGT au niveau national. Des responsabilités énormes des Thibault, LePaon et cie, qui eux, n’auront pas de problèmes de fin de mois qui commencent le 15...pas de souci "d’emplois"....
    Bon courage camarades, vous avez fait,à fond, en permanence "le nez dans le guidon" dans le contexte, tout ce qu’il vous était possible de faire humainement et syndicalement, les dirigeants syndicaux et notamment Wamen, ont souvent été exceptionnels, "on" trouvera toujours à redire, il y aura des analyses et des autocritiques à faire un jour, sans doute, il y en a toujours, quand on prend du recul, mais à un moment, on ne peut plus lutter "seuls" et "isolés" dos au mur, avec des gouvernements pourris qui ne défendent que le patronat et des centrales qui baissent tellement leur froc que même pour courir elles peuvent plus...
    Bref, on pense bien à vous. On est vraiment très tristes aussi, c’est rien de le dire, on a tellement vécu, vibré... au rythme de vos combats ces 7 dernières années, tous les salariés rencontrés, interrogés... même si on est "contents" aussi que vous obteniez plus que ce qui était prévu au départ, on sait bien que dans vos situations, cet accord n’est que le début d’une autre histoire, d’un autre combat, comme vous y appelez justement....on sait aussi que le combat de base c’était le maintien de l’emploi. La dignité des travailleurs. Et que ce combat là a été torpillé par des forces qui se prétendent "de gauche". Difficile de se réjouir, sinon impossible donc, mais vous aurez encore notre soutien pour "la suite".

    Bien fraternellement de la part du Collectif Bellaciao qui vous a toujours soutenus et suivi depuis 7 ans. Avec respect pour votre engagement et aussi, une grosse boule au bide pour vous, (et pour nous tous, travailleurs). Ciao compagni, et comme vous dites : la lotta continua ! (la lutte continue)

    • Bravo à vous les salaries de Goodyear, pour votre lutte exemplaire. Malheureusement une indemnité de licenciement ne remplacera jamais un travail, et avoir une vie normale avec les siens. Il ne se passe pas un jour sans que l’on apprenne que telle usine ferme, laissant sans travail des milliers de personnes. La finance, les patrons du CAC 40, avec le consentement de nos dirigeants de gôche. ils ont déclaré la guerre à l’ensemble des peuples. Je suis étonné que les responsables syndicaux au niveau national ne soit pas plus combattif, et ne propose pas des actions plus radicales ( grèves générales). je crois que je vais rendre ma carte syndicale. (je suis à la cgt). La lutte des classes existe, et mon syndicat a tendance à l’ignorer.
      Jean Claude 03.