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Grèce : après la capitulation de Tsipras devant la Troïka, tout faire pour empêcher l’application de cet accord scélérat

par Tendance Claire du NPA

Publie le dimanche 22 février 2015 par Tendance Claire du NPA - Open-Publishing
25 commentaires

Contrairement à celles et ceux qui pensaient que Tsipras allait faire les premiers pas d’une rupture avec l’austérité - même timides - nous avions indiqué [1] que Tsipras devrait très vite choisir entre renoncer à son programme anti-austérité ou rompre avec la bourgeoisie grecque et l’UE. En effet, il n’y a pas de rupture possible avec l’austérité sans politique anticapitaliste véritable, c’est-à-dire révolutionnaire. Les événements qui se succèdent le démontrent une fois de plus.

Tsipras a d’abord passé un accord avec les Grecs indépendants (parti de droite souverainiste) pour former le gouvernement. Avec un tel parti lié à l’Église et à l’Armée, il n’était évidemment pas question de prendre la moindre mesure contre la toute puissante Église orthodoxe, et encore moins d’envisager une quelconque nationalisation de ses richesses. Tsipras a ensuite passé un accord avec la Nouvelle Démocratie (parti de droite, frisant avec l’extrême-droite, qui a appliqué les mémorandums depuis trois ans avec le PASOK) pour faire élire un président de la République de la ND (et par ailleurs, ex-ministre de l’Intérieur au moment de la répression des manifestations de 2008). C’est en opposition totale avec ses engagements et c’est un mépris scandaleux pour les travailleurs/ses qui ont donné une large majorité à Syriza au Parlement et sanctionné de façon très nette la ND. En plus de faire élire un conservateur à la présidence de la république, Tsipras a également plié à l’injonction de Juncker de de ne pas remplacer le commissaire européen grec de droite par un membre de Syriza, ce qui aurait été le cas si ce commissaire avait été placé à la présidence de la République.

Après cette série de capitulations devant la bourgeoisie grecque, le gouvernement grec dirigé par Tsipras a aussi, tout à fait logiquement, capitulé devant les exigences de Hollande et Merkel. L’accord conclu le 20 février n’est malheureusement pas une surprise. Depuis sa victoire, et malgré des discours et des postures lyriques, les concessions se sont enchaînées pour trouver leur débouché logique le 20 février.

Le contenu de l’accord signe la trahison des promesses de campagne de Tsipras

Le texte de l’accord peut être lu à l’adresse suivante :
http://www.consilium.europa.eu/en/press/press-releases/2015/02/150220-eurogroup-statement-greece/

Cet accord signe une capitulation complète de Tsipras devant les injonctions des bourgeoisies européennes :

Le gouvernement grec s’engage à rembourser intégralement et dans les délais impartis toute la dette que l’État grec doit à ses créanciers. On sait que Syriza ne revendiquait plus l’annulation unilatérale de la plus grande partie de la dette, mais une négociation qui devait déboucher sur le même résultat... En effet, le résultat est impressionnant !

Le « programme d’aide » actuel est prolongée et la tutelle de la Troïka est maintenue. Le mot « Troïka » disparaît au profit des « Institutions », mais c’est bien le seul changement. Lors de son discours d’investiture devant le parlement, Tsipras semblait catégorique : « Schäuble [ministre allemand des finances] peut nous le demander de n’importe quelle façon, nous ne demanderons pas d’extension du plan d’aide actuel ». Or, c’est bien le plan d’aide actuel qui a été étendu (pour 4 mois), avec les mêmes contrôles par les experts de la Troïka, qui patrouilleront sur place et émettront des jugements en fonction desquels le programme d’aide pourra être stoppé à tout moment.

Le gouvernement grec renonce à toute mesure unilatérale qui aurait un impact budgétaire négatif et s’engage à ne pas revenir en arrière sur les réformes déjà accomplies. Le mémorandum n’est donc pas mort, il est maintenu intégralement, et Tsipras doit avoir le feu vert de la Troïka pour la moindre mesure. D’ores et déjà, le gouvernement grec a fait savoir qu’il n’était pas question d’augmenter le salaire minimum d’ici fin juin (où l’extension du programme prendra fin)

Cet accord est donc une trahison des engagements de Tsipras moins d’un mois après son élection. Dès ce lundi 23 février, le gouvernement doit présenter sa copie à la Troïka qui décidera si le gouvernement grec mérite ses subsides... qui serviront à rembourser les créanciers !

Quand Tsipras et ses groupies françaises dévoilent leur vrai visage

Tsipras et la clique autour de lui n’ont peur de rien, et surtout pas de prendre le peuple grec pour des idiots. Tsipras a assuré « avoir gagné une bataille » permettant à son pays « de laisser derrière lui l’austérité, le mémorandum, la Troïka ». Varoufakis, son ministre des finances, a déclaré : « « nous avons pu concilier le respect des règles de l’Eurogroupe avec celui de la démocratie, et cela signifie qu’un grand pas a été accompli en Europe. La Grèce laisse le mémorandum derrière elle et devient coauteur des réformes et de sa destinée ».

Ces gens là n’ont vraiment aucun scrupule et ils cherchent à tromper les travailleurs/ses en utilisant les ficelles les plus grosses. Ils peuvent compter sur leurs groupies françaises qui montrent elles-aussi leur vraie visage, celui de la démagogie sans limite. Sur Twitter, le soir même de l’accord scélérat, Pierre Laurent exultait : « Cet accord-pont est 1 victoire du peuple grec & la preuve que le changement est possible » [2]. Et Mélenchon dans la même veine, claironnait : « Hourra ! L’ignoble Schäuble n’a pas eu le dernier mot ! Félicitations au gouvernement grec ! » [3].

C’est tout simplement sidérant ! Pourtant, les antilibéraux honnêtes (eh oui ils existent !) ne pouvaient qu’acter la capitulation de Tsipras, comme l’a fait très clairement Ludovic Lamant sur Mediapart [4].

Pour une mobilisation des travailleurs/ses qui balaie l’accord du 20 février !

L’enjeu désormais est d’avoir la mobilisation la plus grande possible en Grèce contre cet accord, et pour forcer les députés à rejeter cet accord. Et de mobiliser ici contre cet accord scélérat qui maintient la Grèce sous tutelle et l’engage à rembourser intégralement sa dette, en solidarité avec les travailleurs/ses grecs. Hollande, logiquement, a salué un « bon compromis », du point de vue des intérêts de classe qu’il défend : ceux des capitalistes. Nous dénonçons le gouvernement français qui cherche à maintenir les travailleurs/ses grecs sous tutelle et à leur faire payer une dette dont ils ne sont pas responsable. Nous exigeons l’annulation de toute la dette publique grecque, en premier lieu celle détenue par l’État français.

A l’opposé des gesticulations pitoyables d’un Mélenchon ou d’un Laurent, nous ne pouvons que saluer avec émotion l’appel de Manolis Glezos, député européen de Syriza, et héros de la Résistance antifasciste, dont nous avons traduit l’appel : http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=11855. Il dit les choses sans détour et présente ses excuses au peuple grec d’avoir participé à cette illusion. Et il appelle à la mobilisation contre l’accord et dit sans aucune ambiguïté qu’il ne doit y avoir aucun compromis avec la Troïka. Soit le gouvernement se soumet à la Troïka, et soit il rompt avec l’UE. Il n’y a pas d’autre issue, n’en déplaise aux antilibéraux européistes5 qui continuent à propager l’illusion d’une possible rupture avec l’austérité dans le cadre de l’UE.

En Grèce, les anticapitalistes d’Antarsya dénoncent sans aucune ambiguïté l’accord du 20 janvier, et appellent à la mobilisation pour le défaire [6]. Nous sommes solidaires de leur combat qui est celui du peuple grec, et nous partageons avec eux une grande partie des solutions immédiates qu’il faut promouvoir pour sortir réellement de l’austérité :

annulation de toute la dette publique
nationalisation du secteur bancaire et des entreprises stratégiques sous le contrôle des travailleurs/ses
rupture avec l’UE et l’euro, réquisition de la banque centrale pour émettre une nouvelle monnaie inconvertible sur les marchés financiers
monopole du commerce extérieur pour ne plus être soumis à la dictature des marchés mondiaux

Tendance Claire du NPA

http://tendanceclaire.npa.free.fr/


[1] Cf. http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/articles-pdf/artpdf-713.pdf

[2] Cf. https://twitter.com/plaurent_pcf/status/568867215681961984

[3] Cf. https://twitter.com/JLMelenchon/status/568881551989207040

[4] Cf. http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=11840

[5] Cf. l’analyse de Pierre Khalfa : http://blogs.mediapart.fr/blog/pierre-khalfa/210215/la-grece-sur-le-fil-du-rasoir

[6] Cf. http://www.antarsya.gr/node/2946

Messages

  • ce qui me connaisse sur BC savent que je ne suis pas un fan du NPA quelque soit la tendance mais là je partage à 100% ce texte qui pose les vrais solutions pour que la GRECE sorte vraiment de l austérité :

    sortie de l europe AVEC L APPUI DU PEUPLE et appropriation collective des banques et des principales industries , toutes autres solutions relèvent de la compromission avec le capitalisme et de l enfumage du peuple et hélas cela risque de peser très lourd dans le combat que les autres peuples mènent contre cette europe et accréditer la thèse qu’il n y a pas d’ autres solutions que celle de la troika .

    CE QU IL FAUT SOUTENIR DORENAVANT CE N EST PAS TSIPRAS mais tous ceux qui n’ont pas peur de l affrontement de classe et propose de sortir de L UE avec un programme de rupture avec la capitalisme .

    Toutes les théories reposant sur la maintien dans l’ europe sont en train de s écrouler , les vrais révolutionnaires doivent en tenir compte soutenir toutes les stratègies de rupture qui s appuient sur la volonté et la combativité du peuple

    • """Toutes les théories reposant sur la maintien dans l’ europe sont en train de s écrouler , les vrais révolutionnaires doivent en tenir compte soutenir toutes les stratègies de rupture qui s appuient sur la volonté et la combativité du peuple""

      pas du tout !
      ce qui est démontré c ’est que *zyrisa n ’est pas communiste et ne vise pas à un renversement du capital.
      et que le peuple grec n ’est pas si avancé que ça dans sa vision révolutionnaire et sa mobilisation sur des objectifs d’expropriation du capital.
      il n’y a pas de théorie de maintien (enfin de ma part) ni de sortiede l’UE il y a juste le refus du fétichisme réglementaire et de la croyance en une "solution" siné qua non ,hors contenu de classe.
      avançons avec les traité tels qu’il existent et voyons quels sont les avantages et les inconvénients dans notre lutte anticapitaliste.
      et comme rien n’est écrit d’avance,c ’est la situation qui donnera ,avec les masses en mouvement,la meilleure réponse.

    • Allocution télévisée d’Alexis Tsipras à la suite de l’Eurogroupe

      Alexis TSIPRAS
      La Grèce a obtenu hier [vendredi 21 février 2015] dans le cadre de ses négociations un succès considérable en Europe. Au cours d’une négociation dure et difficile, – et peut-être première véritable négociation – nous avons fixé des objectifs, nous avons tenu un discours cohérent, nous avons fait preuve de détermination mais aussi de flexibilité, pour atteindre enfin notre objectif principal.

      Je souhaite tout d’abord remercier de tout mon cœur chacun d’entre vous, Grecques et Grecs, pour votre grand soutien au gouvernement. Ce [soutien] était l’aide la plus décisive, la plus puissante arme de négociation.

      Avec cet appui inégalable, nous avons remporté hier une bataille, mais pas la guerre. Les difficultés, les vraies difficultés, et non seulement celles qui s’attachent à la négociation et aux relations avec nos partenaires, se trouvent devant nous.

      Il y a une vingtaine de jours, nous avons reçu un pays au bord du gouffre, avec des caisses vides et une pénurie de liquidités. Avec, en outre, le piège d’un calendrier serré tendu par certains milieux, qui planifiaient une parenthèse anti-mémorandaire en méprisant l’impact de leurs plans sur l’économie réelle déjà en difficulté, et sur notre pays exsangue par les mémorandums.

      Hier, nous avons annulé leurs plans. Nous avons évité l’asphyxie économique de la Grèce planifiée pour le 28 février par les forces conservatrices et myopes de l’intérieur et de l’extérieur du pays. Nous avons maintenu la Grèce debout et digne.

      Et nous avons prouvé que l’Europe constitue un lieu de négociations et de compromis réciproques possibles et non pas un espace d’écrasement, de soumission et de répression aveugle. Et dans ce sens, peut-être la journée d’ hier est plus importante pour l’Europe que pour la Grèce elle-même.

      La déclaration commune de l’Eurogroupe d’hier, est essentiellement un accord-cadre qui crée un pont entre la période mémorandaire et notre propre plan de croissance. C’est un accord qui annule en fait les engagements du gouvernement précédent concernant la baisse des salaires et des pensions, les licenciements dans le public, l’augmentation de la TVA sur les produits alimentaires, les produits pharmaceutiques et les infrastructures touristiques.

      Il annule dans la pratique l’austérité et les mécanismes de son application, tels que les excédents primaires irréalistes et déflationnistes. Il crée le cadre institutionnel pour la mise en œuvre des réformes progressistes nécessaires concernant la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale, la réforme de l’État, mais aussi la fin de la crise humanitaire, qui est notre devoir primordial.

      Grecques et Grecs, en si peu de temps, nous avons réalisé beaucoup de choses. Mais nous avons encore un chemin long et difficile à parcourir. Le peuple grec le sait. Il a, par ailleurs, un gouvernement qui lui dira toujours la vérité. Parce que notre seule force est son soutien et sa confiance.

      Hier donc, nous avons franchi une étape décisive, laissant derrière nous l’austérité, les mémorandums et la troïka. Une étape décisive pour changer l’orientation de l’eurozone.

      La négociation, cependant, ne s’est pas terminée hier. La négociation entre maintenant dans une nouvelle phase, plus essentielle, qui va durer jusqu’à l’accord définitif de passage de la politique désastreuse des mémorandums à celle de la politique de la croissance, de l’emploi et la cohésion sociale.

      Dans cette bataille longue et difficile, dans cette négociation cruciale qui va durer jusqu’au mois de Juin, le gouvernement grec ira de l’avant toujours plus déterminé, ayant comme objectif la restauration de la souveraineté nationale et populaire. Et avec le peuple grec allié et soutien unique mais aussi juge exigeant et strict.

       » » http://syriza-fr.org/2015/02/22/allocution-d-a-tsipras-a-la-suite-de-l...
      URL de cet article 28053
      http://www.legrandsoir.info/allocution-televisee-d-alexis-tsipras-a-la-suite-de-l-eurogroupe.html

    • OU VOIS TU QUE JE PROPOSE UNE SORITE DE L EUROPE SANS CONTENU DE CLASSE , ? pour débattre il faut au moins lire et anaylser ce que propose les autres :

      depuis le début je dis qu’il est impossible de rester dans l euro sans contenu de classe et l ’expérience du pouvoir par SIRYZA malgré l appui de son peuple en est la preuve par neuf

      par contre je dis égalementdepuis le début mais ce que tu ignores volontairement pour valider ta position , c est qu une sortie de l europe sans sontenu de classe n a aucun sens car les mesures de rétortion fiancière seraient indentiques à celles infilgés aux pays qui tentent d ’échapper à l austérité en restant dans l euro et l europe comme le tente TSIPRAS ;

      c ’est pourquoi je propose COMME LE NPA la sortie de l europe avec notammment l appropriation collective des banques et des principaux moyens de productions , mesure de classe imposible à obtenir dans l europe actuelle car l europe du libre échangisme l interdit et que ce là ne pourrait être imposé que par la mobilisation de TOUS LES PEUPLES DE L EUROPE , ce qui n est pas demain la veille .

      Mais si tu penses que sortir de l europe en proposant simultanément l appropriation collective des banques ce n est pas une sortie avec un contenu de classe , tu m ’excuseras , mais j arrête là le débat avec toi car il est impossible de débattre avec quelqu un qui se réfugie dans le déni et qui caricature en permanence les positions des autres .

    • ERRATUM : je voulais écrire " impossible de rester dans l euro AVEC un contenu de classe " mes excuses aux lecteurs

    • je me suis mal exprimé,je sais que tu es sur la ligne d’un contenu de classe pour sortir de l’UE ,mon avis porte sur le refus du fétichisme réglementaire.
      un chiffon de papier contre les masses,n’a jamais eu aucune valeur.

  • Cela démontre (une nouvelle fois) que le réformisme radical gauchisant mode FdG n’est pas mieux que la soi-disant gauche mode sauce-dèm.
    La seule solution c’est bien la marche au communisme, en Grèce, comme ailleurs et donc, déjà se défaire de la contrainte de l’Europe capitaliste.
    Problème, la Grèce pourra-t-elle vivre en autarcie quand les ponts seront coupés avec cette Europe ?

  • Plus que l’accord en lui-même, qui constitue une capitulation du gouvernement grec mais que SYRIZA aurait pu tenter de justifier en invoquant un rapport de forces défavorable, le plus scandaleux est de présenter cette défaite comme s’il s’agissait d’une victoire.
    C’est comme si les Bolchéviks avaient présenté le traité concédant d’immenses territoires à l’Allemagne comme un succès militaire de l’armée rouge.
    Et que dire des dirigeants français du Front de Gauche ? Leur enthousiasme prouve que si demain ils parviennent au gouvernement ils ne tarderont pas à renier leur programme.

  • Je veux bien admettre tout ce que vous voulez, qu’on parle de reniement, de capitulation, etc. Mais ce que j’aimerais bien, c’est que l’on me dise en même temps ce que Syriza aurait dû faire de sa victoire relative (c’est à dire sans majorité pour gouverner). Est-ce qu’il aurait fallu dire : "finalement, on peut pas gouverner, on démissionne. On va attendre que le peuple veuille bien faire la Révolution. On reviendra à ce moment là" ?
    Peut-être que c’est plus facile de se contenter de parler de capitulation que de dire ce qu’ils auraient dû faire, les gens de Syriza.

    • N’ayant pas de majorité pour gouverner, il aurait pu ne pas former un gouvernement
      ET MENER LA VIE DURE A CEUX QUI S’EN SERAIT CHARGÉ.
      LE PIRE ETANT DE GOUVERNER EN TRAHISSANT SES ELECTEURS

    • GILBERT , pour ma part je pense l avoir déja expliqué , alors pour faire court je pense que SIRYZA aurait du rester sur son programme initial et ne pas le changer par pur électoralisme , voir pour servir de roue de secours au capitalisme .

      Rappelons que ce programme prévoyait la sortie de l europe et des nationalisation/expropriations , il fallait défendre ce programme avec dautres forces qui étaient sur la même ligne comme le KKE et aller devant le peuple et aux élections et effectivement renoncer au pouvoir et continuer le combat en cas d’échec .

    • Mais ce que j’aimerais bien, c’est que l’on me dise en même temps ce que Syriza aurait dû faire de sa victoire relative (c’est à dire sans majorité pour gouverner). Est-ce qu’il aurait fallu dire : "finalement, on peut pas gouverner, on démissionne. On va attendre que le peuple veuille bien faire la Révolution. On reviendra à ce moment là" ?
      Peut-être que c’est plus facile de se contenter de parler de capitulation que de dire ce qu’ils auraient dû faire, les gens de Syriza.

      Débats sans fin allant de la SYRISA-mania des uns aux procès instruits à Paris contre le traitre Tsipras, chez d’autres, avec des km d’arguments sur le fait que sans sortir de l’UE, EURO, la Révolution est impossible ,et qui me fait penser à CORNEILLE :

      Quand JULIE rappelle au Viel HORACE qu son fils combattait contre un.."troîka"

      JULIE

      . Que vouliez-vous qu’il fît contre trois ?

      LE VIEIL HORACE.

      Qu’il mourût.
      OU qu’un beau désespoir pour alors le secourut
      "

      ET si, plus "bêtement", plus simplement, plus en rapport avec la situation à laquelle se trouvent confrontés TOUS les travailleurs, dans et hors d l’UE, avec ou sans monnaies communes selon les lieux, nous cessions tous ces débats du style


      "il aurait du faire ceci" oui" ou "il faut qu’il fasse ça"...

       Si en COMMUNISTES nous nous posions juste une question à laquelle j’ai ma réponse :


      "Existe t il un chemin révolutionnaire
      , de réelle RUPTURE avec le dogme d’airain du K dont le système est en

      ... crise sytémique , sans que les "urnes" soit un indicateur d’un rapport de forces construit sur la LDC , qui avant, pendant et après des élections, permet avancer des REPONSES de CLASSE, dans l’AFFRONTEMENT VIOLENT, toutes cartes en mains, avec un PLAN de GUERRE des CLASSES élaboré par et pour la CLASSE OUVRIERE, grâce à une boussolle marxiste mise à la disposition des MASSES par une Organisation véritablement communiste ??

       Ni KI.K.E, en GRECE, ni P"C"F /FDG en France !

       Ni "tambouille" de tous les "contraires" d’un SYRISA, ayant décidé de"jouer le jeu" là les MASSES doivent renverser la table ?

      En voilà un vrai débat qui aiderait les militants, les travailleurs, la jeunesse, qui ferait mieux saisir pourquoi le 9 AVRIL a un lien "objectif" avec ce que j’avance

      Un débat qui, avec NOS Luttes" serait autrement plus utile aux Camarades Grecs que ce procès sans fin d’une expérience qui, de par la façon dont elle a été construite, ne pouvait qu’’ECHOUER

      Sur la plage des compromis, des déceptions, des accords boiteux que l’ensemble des pseudos anticapitalistes grecs, qui sont, en 2015, consciemment ou non, "CONTRE-REVOLUTIONNAIRES"( au sens marxiste) , paraphent, en mentant au peuple grec :
      Car chercher à obtenir de la résignation au nom d’un "moindre mal" ... c’est être complice de ce qui va TUER le "malade " présumé se trouver "en voie..de léger mieux"

      TOUT le reste, je le redis, au risque d’énerver c’est de l’enculage de mouches !!

      Précisé avec cordialité franche et communiste

      Mis en copier coller sur l’autre "fil" ouvert sur un jet semblable.

      0

    • ALAIN ,

      je m’étais moi-même mis en dehors de ce débat , mais je trouve que ta façon de vouloir mettre fin à la récréation des communistes en recherche de pistes pour la GRECE dont tu qualifies les contributions ," d ’enculache de mouches " frise la posture de donneurs de leçons , de celui qui sait :

      en effet j’ ai beau relire ton texte et tes autres très longues contributions , je n’arrive pas à trouver une "ligne de démarcation" claire avec ce qu’écrivent les autres camarades communistes qu’ils se prononcent pour ou contre la sortie de l’ europe :

      TOUS comme toi parle de lutte de classe , de mobilisation du peuple , de visée communiste , de manque de repères de classe et de parti révolutionnaire , de rupture avec le capitalsime , ETC ETC ETC ...

      Comme l’a écrit NOCTURE nos différences sont de l’épaisseur d ’un poil de cul ( quand je dis "on" cela nous concerne toi et moi )

      comme je l’ ai écrit je dois être très con de plus j’ ai lu MARX au travers d’une passoire et les trous devaient être grands , car je ne perçois pas ta " différence" ...

      C’ est pourquoi , cette fois ci je l’écris en français : A UN DE CES JOURS , CAR CE DEBAT ME CASSE LES COUILLES ...

      Je vais me consacrer à la préparation de la journée du 9 aout car réussir cette journée sera effectivement plus utile aux peuples français et grec que nos débats d ’enculeurs de mouches ( au fait , qui sont les enculeurs et qui sont les mouches ? )

      amitiés communistes

    • heu heu RICHAAAAAAAAAAAAARD !!!!

       :)

      Je vais me consacrer à la préparation de la journée du 9 aout

      je me disais aussi que Le PAON avait encore des amis pour retarder l’heure des LUTTES
      Moi avec MARTINEZ ce sera le 9..AVRIL..

       :)


      Connerie mis à part :-----------------------------

      Je sais que tu réagis toujours à "chaud" (c’est aussi mon cas) mais là tu le fais de façon assez curieuse

      Tu me tacles par :

      e trouve que ta façon de vouloir mettre fin à la récréation des communistes en recherche de pistes pour la GRECE dont tu qualifies les contributions ," d ’enculache de mouches " frise la posture de donneurs de leçons , de celui qui sait :

      UN

      Estimer que les débats sur Euro, Europe , et les jugements des uns et des autres sur l’expérience en cours détournent du "fondamental" , c’est une opinion que j’assume et qui me donne droit à aucun "sifflet" de"donneur de leçons" qui sifflerait la fin de la récré.
      DEUX

      C’est une opinion que tu as le droit de contester, de critiquer, de trouver en décalage avec la réalité que tu analyses avec tes lunettes personnelles(les différences de cornée , de christ Alain...justifient l’expression "point de VUE..différents )..
      ......mais je ne vois pas du tout en quoi , cela serait une quelconque négation du fait que nous sommes des communistes ayant des convergences autrement plus importantes que cette approche grecque

      Tu cites Nocturne : tu ne penses pas s qu’en disant que nos différences ont l’épaisseur d’un poil du cul..lui même ,( à chacun ses mot) porte ps un jugement assez proche du mien sur les "passe d’armes" concernant la façon dont , sur Bella Ciao, la question grecque se traite en mettant au centre des controverses, les aspects secondaires de l’affrontement de classes ?

      Pourquoi faudrait il que cette divergence conduise à ce qu’il ya i besoin "d’une ligne de démarcation entre moi et d’autres communistes", sur le FOND ?
      Sur ce qui nous unit dans l’analyse du besoin de construire une Société communiste , sur le besoin pour cela d’une boussolle -le marxisme- propriété COMMUNE de ceux qui comme toi et moi signentt des textes communs tels l"Appel à (re) Construire , initié par les Marseillais de RV13

      Nous n’avons pas assez payé l’unanimisme de façade pour que la confrontation -y compris rude- ne nous conduise plus jamais à décider que celui qui CROIT qu’on se "perd" dans les contradictions dites"secondaires" et qui le dit serait un "donneur de leçons" ?

      Aurait il mérité ce qualificatif celui qui dans les années 60-70 aurait déclaré que "muscler" le Programme COMMUN de maximalisme - y ccompris sur le nombre et l’étendue des nationalaisations comme JOJO le fit en septembre 77-, c’était de l’enculage de mouches ?

      Puisque la stratégie PCG écartait les MASSES du processus de ce que nous appelions alors la marche au Socialisme avec nos certitudes d’étapes -démocratie avancée - socialisme "aux couleurs de la FRance" et en faisant du mot d’ordre"Union du PEUPLE de FRANCE " ..un enfumage objectif de ce que nous martelons ici, TOI, tant d’autres (et moi) , à savoir l’antagonisme de CLASSES !

      Mais puisque je frise "la posture " (j’ai failli ajouter, "en boucles sur B.C), une précision

      au fait , qui sont les enculeurs et qui sont les mouches ?

      je pensais que l’expression était claire
      Mon secrétaire particulier WIKIPEDIA me dit que parler vulgairement ainsi

      . "Permet probablement d’imager une grande difficulté ou déployer de grands efforts pour un but dérisoire"

      Il précise

      Se perdre en arguties pour des vétilles, chicaner, se montrer tatillon.

      EXemple :

      "

      "Il ne fait qu’enculer les mouches. On perd des heures à se mettre d’accord sur des détails, et sur le fond on n’avance pas."

      Finissons par un sourire complice

      A partir de ce que tu aurais pu me répondre, puisque tu me classes chez les "donneurs de leçons"

      « Cessez d’enculer les mouches ! » leur lança un jour le secrétaire général du parti. « Camarade, nous nous battons aussi pour la liberté et la dignité des mouches.  » — (Vincent Engel, Le Don de Mala-Léa, Le Grand Miroir, 2006, p. 186)

      ET laissons Boris Vian nous réconcilier...Camarade et AMI :

      Il y a deux façons d’enculer les mouches : avec ou sans leur consentement

       :)

      Amitié communiste

    • UNE DERNIERE POUR LA ROUTE :

      deuX copains se rencontrent dans un bar , le premier dit à l ’autre : " t’as l’ air en forme " l’autre répond : " en super forme, j’ baiserais une mouche "

      un client s’ approche de lui en agitant les bras et en sussurrant :" BZZZ...BZZZ..."