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Grenoble : fresque jugée anti-police
Publie le lundi 27 juin 2016 par Open-Publishing9 commentaires

Une grand panneau représentant une Marianne matraquée par deux policiers, réalisée dans le cadre d’un festival de street art, a suscité de vives réactions dans le chef-lieu de l’Isère. Plusieurs personnalités ont fait part de leur « indignation ».
L’œuvre représente une femme à terre, tenant un drapeau bleu-blanc-rouge effiloché. Deux policiers anti-émeute, dont l’un tient un bouclier « 49.3 », s’apprêtent à la matraquer. Réalisée par l’artiste Goin, cette peinture, baptisée L’État matraquant la liberté, a été réalisée sur un mur proche de la gare dans le cadre du Grenoble Street Art Fest, festival de street art du chef-lieu de l’Isère, qui s’est tenu du 8 au 26 juin.
Une fresque qui a provoqué, ce week-end, de vifs reproches. « Je trouve ceci indigne », a ainsi réagi le directeur départemental de la sécurité publique, Patrick Mairesse, cité par le quotidien régional Le Dauphiné Libéré.
« Quand la collectivité locale finance, sur l’argent des contribuables grenoblois, une fresque réalisée dans le cadre d’un festival subventionné à hauteur de 25.000 euros, à la vue de tous, dans l’espace public, elle est responsable des messages passés. Par respect pour ceux qui nous protègent, il faut effacer immédiatement cette fresque inacceptable dans ce contexte », a souligné à son tour l’ancienne ministre socialiste Geneviève Fioraso. Pour Debout la France, cette fresque « de la honte » est « abjecte » et doit être retirée immédiatement par la municipalité.
Dans un tweet, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a affiché son « plein soutien aux policiers qui protègent chaque jour les Grenoblois » et a estimé que ces derniers attendaient du maire « qu’il leur dise ses regrets ».
Plein soutien aux policiers qui protègent chaque jour les Grenoblois, et qui attendent d’ VvC EricPiolle qu’il leur dise ses regrets #fresque
— Bernard Cazeneuve ( VvC BCazeneuve) 26 juin 2016
« On comprend la réaction de la police et d’autres, mais ça reste une œuvre d’art et l’art peut être subversif »
Mairie de Grenoble
« Nous, en tant que politiques, on s’interdit de vouloir gérer la création artistique », a-t-on répliqué au cabinet du maire, où on relève le « grand succès » du Grenoble Street Art Fest. « On comprend la réaction de la police et d’autres, mais ça reste une œuvre d’art et l’art peut être subversif », fait-on valoir. « L’art a vocation à créer du débat, voire de la polémique ».
Le responsable a précisé que la fresque contestée avait été réalisée sur un mur du quartier de la gare qui doit être détruit « dans les jours ou les semaines qui viennent » dans le cadre de travaux programmés.
Messages
1. Grenoble : fresque jugée anti-police, 27 juin 2016, 13:11, par Aspaar
Quand la police bourgeoise réprime et blesse les jeunes et les manifestants , la bourgeoisie et ses medias ne sont absolument pas indignés !!!
Mais quand une grand panneau représentant cette répression policière, alors la bourgeoisie , le ministre PS et toute la bande , s’indignent et demandent l’interdiction !
2. Grenoble : fresque jugée anti-police, 27 juin 2016, 13:50, par jean 1
Pauvre type que ce cazeneuve .
En tant que nain il est à la hauteur des autres ( nains )
Son absence de réaction lors de la mort de Rémi font de lui un assassin froid et calculateur .
Quant à la police qu’il dit défendre mon degré de haine envers elle augmente autant que la force qu’elle met à réprimer la jeunesse .
3. Grenoble : fresque jugée anti-police, 27 juin 2016, 14:18, par Aspaar
"il faut effacer immédiatement cette fresque inacceptable dans ce contexte », a souligné à son tour l’ancienne ministre socialiste Geneviève Fioraso. "
"Pour Debout la France, cette fresque « de la honte » est « abjecte » et doit être retirée immédiatement par la municipalité."
En voulant "effacer" , " retirer" ou interdire une fresque ou un grand panneau , la bourgeoisie française et leurs serviteurs les socialos , agissent exactement comme les Talibans et les pire théocrates réactionnaires
4. Grenoble : fresque jugée anti-police, 27 juin 2016, 14:52
Ce qui est indigne, c’est que les nervis de Gazneuve blessent et tuent. Avec l’argent du contribuable.
5. Grenoble : fresque jugée anti-police, 27 juin 2016, 14:54
Au fait Fioraso, pourquoi t’as quitté ton ministère ?
1. Grenoble : fresque jugée anti-police, 27 juin 2016, 15:28
Tu réponds pas ?
Tiens, voilà la réponse :
Voilà une info qui va encourager de nombreux étudiants : on peut devenir ministre en faisant croire qu’on possède un diplôme qu’on n’a pas. Selon Mediapart, La secrétaire d’État à l’enseignement supérieur et à la recherche, Geneviève Fioraso, "s’est inventé une maîtrise d’économie qu’elle n’a en réalité jamais obtenue. Elle n’a même jamais suivi aucun cursus dans cette matière, contrairement à tout ce que racontent ses biographies officielles qu’elle n’a jamais pris soin de corriger".
A la différence de ses collèges du gouvernement, le parcours de Fioraso était plutôt sommaire. Le Monde rappelait ainsi que "son CV n’affiche "que" deux maîtrises (anglais et économie) alors que la plupart de ses copains du PS sortent des grandes écoles de la République". Même constat de Libération : "Étudiante normale : une hypokhâgne, puis double maîtrise en anglais et économie qui a pu sembler bien maigre à ses deux parents passés par l’École normale supérieure".
Une double maîtrise ? C’est ce qui est indiqué sur la fiche Who’s Who de Geneviève Fioraso, et dans toutes les biographies disponibles sur le net. Sauf que la secrétaire d’Etat n’a jamais eu de maîtrise d’économie. "Après nous avoir affirmé la veille que « Geneviève Fioraso a évidemment ses deux maîtrises », et promis de nous envoyer les détails précis desdits diplômes, son cabinet a reconnu qu’elle « n’a pas de maîtrise d’économie »", explique Mediapart. En réalité, elle a une maîtrise d’anglais, avec option économie. Une erreur dans ces biographies que Fioraso n’a jamais corrigée.
*** Sources
– Sylvestre Huet, "Fioraso. Faire connaissance", Libération, 09.07.2012
– Nathalie Brafman, "Fioraso, une politique hors du sérail et sans complexe", Le Monde, 21.05.2013
– Lucie Delaporte, "Le diplôme fantôme de la ministre des universités", Mediapart, 20.02.2015
6. Grenoble : fresque jugée anti-police, 27 juin 2016, 16:06
Une conception de l’art et de la liberté d’expression digne des régimes totalitaires.
7. Grenoble : fresque jugée anti-police, 27 juin 2016, 16:17
C’est comme les abrutis qui veulent interdire des titres de rappeurs sous prétexte de haine vis à vis de la France ou d’incitation à la violence.
Ces réacs, socialistes compris, confondent causes et conséquences. Ils prennent les conséquences, en l’occurrence des productions artistiques, pour une cause de problème alors que l’art n’est qu’un révélateur des problèmes, un miroir du monde (donc une aide pour comprendre l’état d’une société... ils en auraient tant besoin).
Tiens, à propos de socialistes, Pascal Terrasse, député PS et bien enfoiré comme un socialiste (soutien aux grévistes retraite en 2003, pour ensuite appuyer le recul de l’âge sous Hollande, beurk), est invité à débattre... à la fête du PCF de l’Ardèche, dans quelques jours (re-beurk) ! Va comprendre...
1. Grenoble : fresque jugée anti-police, 29 juin 2016, 13:22, par Klaod — Lorient
Terrasse : doit bien y avoir des tomates bien mûres disponibles en Ardèche...