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Guerre au nucléaire à Plogoff : Des pierres contre des fusils

Publie le dimanche 24 mars 2013 par Open-Publishing
3 commentaires

Plogoff, fin des années 70 : là où le pouvoir politique et EDF décident d’installer une centrale nucléaire, un village se dresse, et résiste à l’occupation militaire. Les élus brûlent les documents officiels. Les femmes harcèlent et crachent à la gueule des flics. Et ça jettent des pierres de 7 à 87 ans. A voir les yeux rieurs de ceux qui racontent leur guerre, on saisit ce que la vie doit à la lutte.

A la ZAD et ailleurs, nous avons pour nous la mémoire de nos luttes.

Deux documentaires sur Plogoff disponibles ici :
http://ledesertdureel.over-blog.com/article-guerre-au-nucleaire-a-plogoff-des-pierres-contre-des

Messages

    • Oui, parce que le "grand moment" de Plogoff, celui dont on se souvient, c’est le déroulement et l’empêchement de l’enquête publique, au printemps 80, avec les crs qui escortaient les "mairies annexes" camionnettes, puisque les mairies avaient été fermées par les élus.

      De nos jours, on a résolu une partie du problème politique en évitant de construire de nouveaux sites, on remplace les réacteurs sur les sites déjà construits. Ca frappe moins. Pourtant, à Chooz en 82, c’était déjà le cas et ça avait bien pété. C’était une autre époque aussi. On peut voir à ce sujet ce documentaire : http://www.arteregal.fr/paghtm/multi/video/read_video/environnement/nucleaire/explo/explo.htm

      A Chooz, c’était aussi la lutte des sidérurgistes contre la fermeture des hauts fourneaux, qui recontrait celle des antinucs. Et posait la fameuse question que nous avons choisi d’oublier et de passer sous le rouleau de la résignation : le capitalisme, est-ce seulement le capital, ou également le travail ? Question qui reste toujours "non posée" actuellement, par exemple quand les opposants à l’aéroport ("et à son monde", mais jusques où) vont soutenir les métallos licenciés... dont le travail dépend de la production lourde ferroviaire et aérienne...

  • Oui, parce que le "grand moment" de Plogoff, celui dont on se souvient, c’est le déroulement et l’empêchement de l’enquête publique, au printemps 80, avec les crs qui escortaient les "mairies annexes" camionnettes, puisque les mairies avaient été fermées par les élus.

    De nos jours, on a résolu une partie du problème politique en évitant de construire de nouveaux sites, on remplace les réacteurs sur les sites déjà construits. Ca frappe moins. Pourtant, à Chooz en 82, c’était déjà le cas et ça avait bien pété. C’était une autre époque aussi. On peut voir à ce sujet ce documentaire : http://www.arteregal.fr/paghtm/mult...

    A Chooz, c’était aussi la lutte des sidérurgistes contre la fermeture des hauts fourneaux, qui recontrait celle des antinucs. Et posait la fameuse question que nous avons choisi d’oublier et de passer sous le rouleau de la résignation : le capitalisme, est-ce seulement le capital, ou également le travail ? Question qui reste toujours "non posée" actuellement, par exemple quand les opposants à l’aéroport ("et à son monde", mais jusques où) vont soutenir les métallos licenciés... dont le travail dépend de la production lourde ferroviaire et aérienne...