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HUILE VEGETALE MERDE A TOTALE

Publie le mercredi 7 juin 2006 par Open-Publishing
4 commentaires

CNT63 - 2 place Poly - 63100 Clermont Ferrand - cnt-63@cnt-f.org

HUILE VEGETALE
merde à TOTAL

L’heure est venue de bâtir un autre futur. Un futur sans exploitation. Un futur sans domination. Un futur sans pétrole qui commence avec la production de notre bio-carburant. Il est temps que la base se réapproprie la production de son énergie, une énergie renouvelable. Hors de question de laisser les firmes pétrolières s’approprier à nouveau notre destin. Hors de question de les laisser nous voler nos vies et polluer notre air, de les laisser mener des guerres pour voler aux peuples la richesse de leurs sols. Nous connaissons les effets pervers induits par leurs logiques industrielles : approche purement commerciale, déficit de concertation avec les populations locales, recherche de profits immédiats... Contre cette logique verticale nous revendiquons un fonctionnement horizontal en promouvant l’implication d’un maximum d’acteurs locaux à travers la prolifération de petites unités de production et de recyclage d’huile végétale. Nous voulons promouvoir le développement de l’huile végétale carburant en circuit court, à une échelle artisanale qui permette d’assurer un maximum de répercussions positives, tant au niveau social qu’au niveau de l’efficacité énergétique et écologique.

Autonomie, solidarité, autogestion...
AUTRE FUTUR

Aujourd’hui, le travail qui nous est imposé et que la population réclame pour sa survie n’a d’autre valeur que celle, totalitaire et abstraite de l’argent. Il faut sortir de ce travail qui ne nous rapporte rien, nous vole notre temps, fabrique la guerre et la misère, condamne notre liberté et la survie de notre planète. Il faut nous réapproprier notre travail et l’utiliser à produire ce dont nous avons besoin dans le respect de notre environnement, il faut le sortir de son cloisonnement du temps (auto, boulot, dodo), de cette équation tyrannique production - rétribution - consommation, le sortir de son sexisme, le sortir du salariat, de notre subordination aux employeurs, il faut le sortir des griffes des politiques et des syndicats collaborateurs qui l’administrent, le prendre à la légalité qui l’autorise dans sa forme aliénante et castratrice : le capitalisme. Créons un réseau qui va nous permettre de nous réapproprier la production de notre carburant en circuit court et en court circuit en mettant à contribution des acteurs locaux : paysans, restaurateurs, travailleurs. Engageons-nous dans une perspective solidaire et autogestionnaire. Le Placard mécanique propose un appui logistique et l’aide pratique nécessaires à notre installation en bio-carburation. Décidons en commun de ce que sera notre énergie de demain !

Messages

  • Depuis plusieurs mois la france est hors la loi en refusant d’appliquer la directive européenne du 8 mai 2003 visant à promouvoir l’utilisation de biocarburants dans tous les etats membres.

    En allemagne il existe deja des pompes qui distribuent de l’huile végétale brute (EVB), en france la résistance s’organise avec des collectifs qui recueillent de l’huile usagée ou mettent en rapport les producteurs agricoles et les consommateurs.

    Aujourd’hui encore, alors que la directive reconnait l’hvb comme étant bien un produit issu de l’agriculture et donc à ce titre non taxable de la TIPP, la france s’obstine à condamner les quelques malchanceux contrôlés "positifs" par les douanes (quel beau métier...).

    Il est vrai que 5,5 % de taxe au lieu des 80, c’est dur à avaler...

    Pourtant tous ceux qui depuis des mois voirent des années expérimentent l’hvb dans leur moteur diesel (éthanol pour les versions essences) n’y trouvent que des avantages :

    – pollution bien moindre (le CO2 rejeté n’est pas moins important, en revanche ce n’est pas un CO2 fossile, puisque il a été consommé par la plante qui a produit l’huile, donc bilan nul). aucun des métaux lourds présents dans le gazole, exit les poussières noires cancérigènes...
    – coût bien moindre (entre 0 euros pour les huiles de friture recyclées et environ 0,70 euros le litre pour l’hvb de colza ou tournesol en provenance directe du producteur
    – du boulot pour nos paysans
    – des moteurs qui s’usent moins : les déculassages aprés plusieurs dizaines de milliers de kilométres effectués à l’hvb révèlent des moteurs nickels, plus propres que neufs, sans aucune trace d’usure. le passage aux controles techniques démontrent une pollution bien en dessous des seuils habituels.
    – en allant même plus loin, avec un peu de place et de matos, il y a même moyen de se fournir directement auprés du producteur de son choix en graines que l’on presse soi même dans le but d’en récupérer, en plus de l’huile, le résidu appellé tourteaux, afin de le bruler dans sa chaudière à bois pendant tt l’hiver...

    Il faut savoir qu’à l’origine le moteur diesel (inventé par Rudolf Diesel) était conçu pour tourner à... l’huile de lin. autant dire que l’idée n’est pas nouvelle.

    Se faire condamner par des hors la loi c’est déjà un comble mais le plus dur à avaler dans tout ça c’est de devoir subir l’intérêt particulier du lobbying pétrolier, relayé par l’état français, au détriment de l’intéret collectif, du bien commun de l’humanité.

    C’est un scandale absolu, inacceptable.

    Donc n’acceptons pas et rejoignons en résistance tous ceux qui y sont déjà.

    Un lien qui en centralise bien d’autres pour ceux que ça intéresse :

    http://www.oliomobile.org/french/

    Réapproprions nous notre énergie.

    Leclodo

  • DOSSIER BIODIESEL SUR BELLACIAO

    Vous pouvez trouver les différents volets du dossier en cliquant sur les liens :

    INTRODUCTION,

    PRÉAMBULE,

    CHAPITRE 1,

    CHAPITRE 2,

    CHAPITRE 3,

    CHAPITRE 4,

    CONCLUSION,

    DOSSIER COMPLET.

    de Matt Lechien