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Huit morts après des affrontements à l’usine Samsung au Vietnam
Publie le vendredi 10 janvier 2014 par Open-Publishing2 commentaires
https://www.youtube.com/watch?v=02I...
dans la vidéo ci-dessus, on voit bien la violence de la réaction des ouvriers face aux gardes de sécurité
Huit personnes sont mortes après que des milliers de travailleurs de la construction du nouveau bâtiment de l’usine de Samsung dans le nord de la province de Thai Nguyen du Vietnam se soient affrontés avec des gardes de sécurité, selon les médias locaux.
Entre 3 à 4000 des 10 000 ouvriers du bâtiment de l’usine ont participé au saccage, brûlé les conteneurs utilisés par les forces de sécurité et détruit voitures et motos après que les gardes de sécurité aient battu un travailleur
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Messages
1. Huit morts après des affrontements à l’usine Samsung au Vietnam, 10 janvier 2014, 11:14, par DF
L’ensemble de la presse ne parle que de blessés entre 8 et 13 selon les journaux. Il ne semble pas, pour l’instant, qu’il y ait de mort.
Les incidents ont commencés losrque les gardes ont interdit à certains ouvriers de rentrer sur le chantier avec des repas et pour une histoire d’oubli de badge. Comme cela semble durer depuis pas mal de temps et quand un ouvrier a été blessé par un garde cela a mis le feux aux poudres et la baraque des gardes et leurs moto ont été incendié.
C’est très spectaculaire mais moins important que certains émeutes qui ont suivi des expulsions de paysans depuis 2 ou 3 ans.
2. Huit morts après des affrontements à l’usine Samsung au Vietnam, 10 janvier 2014, 13:40, par DF
Ce matin toujours pas de morts suite aux émeutes du chantier de construction Samsung dans la province de Thai Nguyen dans le Nord du pays. PAr contre une dizaine d’ouvriers ont été inculpés de désordres publics et d’atteinte à la propriété. Ils ont été "reconnus" soit par les caméras de police soit par les vidéos sur Youtube. Des centaines de personnes avaient pris part aux bagarres contre les gardes et ensuite la police.
Il semble ressortir que c’est bien l’interdiction de faire entrer de la nourriture sur la chantier qui soit à l’origine des heurts. Les travailleurs affirment qu’aucune loi ou règlement ne l’interdit.