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INTRODUIRE SON DOIGT DANS L’ANUS DES DETENUS : UNE REVENDICATION DE L’UNSA-UFAP
Publie le mardi 16 avril 2013 par Open-Publishing3 commentaires
A la suite de l’évasion spectaculaire, la semaine dernière, d’un détenu d’une prison du Nord, le syndicat de matons UNSA-UFAP (qui revendique le titre de premier syndicat des prisons !) a denoncé la loi de 2009 qui pousse l’audace à réglementer la fouille à corps pour les détenus, à la sortie du parloir.
Ce syndicat de "travailleurs" de l’administration pénitentiaire veut renouer avec la fouille à corps systématique...
Le doigt dans l’anus : un élément structurant du métier de maton ?
Messages
1. INTRODUIRE SON DOIGT DANS L’ANUS DES DETENUS : UNE REVENDICATION DE L’UNSA-UFAP, 16 avril 2013, 18:53
Le syndicat FO de la pénitentiaire regrette aussi que la fouille à corps ne soit plus systématique.
La CGT pénitentaire se montre plus "progressiste" : elle déplore que la suppression de la fouille à corps systématique ne se soit pas accompagnée de scanners corporels, ce qui finalement revient à se résigner à la fouille à corps systématique ..en attendant la fin des politiques d’austérité ?
1. INTRODUIRE SON DOIGT DANS L’ANUS DES DETENUS : UNE REVENDICATION DE L’UNSA-UFAP, 16 avril 2013, 20:04
Etre maton, ce n’est pas un métier...
C’est une infamie.
2. INTRODUIRE SON DOIGT DANS L’ANUS DES DETENUS : UNE REVENDICATION DE L’UNSA-UFAP, 20 avril 2013, 09:30, par philippe
L’UFAP réclame la fouille à corps et non la fouille corporelle, nuance.
La fouille à corps c’est pouvoir faire déshabiller un détenu entièrement après un contact avec l’extérieur, ce que ne peuvent plus faire les surveillants avec la loi de 2009.
Lorsque il y a un parloir, les visiteurs passent sous un portique (les réglages ont été diminués sous l’ancien gouvernement, afin qu’il soit moins sensible).
Le portique ne détecte que le métal. Les nouveaux téléphones, les explosifs, les produits stupéfiants, l’alcool ne sonnent pas au portique.
Pour contourner le problème, les détenus se font "parachuter" des colis par dessus le mur d’enceinte. Le personnel ne peut plus fouiller les détenus pour récupérer ce qui est parachuter : téléphone, produits stupéfiants, armes blanches, médicaments...
Si le personnel ne peut plus contrôler ce qui rentre, on voit ce que cela donne, des évasions, des overdoses...
C’est comme dire à la police faire des contrôle de vitesse, mais sans pouvoir se servir de radars.
La fouille corporelle, "le doigt dans l’anus" est interdit depuis plus de 20 ans et aucun syndicat, ni personnel, ne réclame son retour.
En cas de doute, le détenu est emmené devant un médecin et il passe une radio pour constater s’il a effectivement un objet d’introduit dans l’anus. Seul un personnel médical est habiliter à retirer un corps étranger.