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Il y a 70 ans «  Little Boy  » et «  Fatman  » massacraient Hiroshima et Nagasaki...

par Antoine (Montpellier)

Publie le jeudi 6 août 2015 par Antoine (Montpellier) - Open-Publishing
6 commentaires

... et ouvraient l’ère de la terreur nucléaire

A lire ci-après l’analyse de la barbarie incarnée par le couple Auschwitz/Hiroshima que fait le philosophe allemand Anders (1902-1992)

Les 6 et 9 août 1945, les USA larguaient deux bombes atomiques, «  Little Boy  » sur Hiroshima, et «  Fatman  » sur Nagasaki. La défaite japonaise était alors déjà certaine. Il s’agissait de prouver aux yeux de la planète que l’armée de la première puissance mondiale maîtrisait une arme nouvelle, particulièrement puissante et meurtrière, dans le but de terroriser et de couper court à toutes les révoltes.

Le monde entrait dans l’âge atomique et avec lui dans l’ère de sa possible destruction. La terreur nucléaire, la question lancinante de la possibilité de l’extermination de masse à une échelle jamais atteinte, devenait un des déterminants essentiels des relations internationales. Cliquer ici

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Messages

  • Salut, Antoine

    Sur face book je viens de loger ceci

    "
    HIROSHIMA
    :Quand l’IMPERIALISME choisit l’HORREUR : !
     !

    Certains articles méritent un coup de pub

    Comme celui ci qui rappelle

    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150805.OBS3708/les-americains-auraient-ils-pu-epargner-hiroshima-et-nagasaki.html

     :
    "

    Montrer le pouvoir de l’Oncle Sam
    Il y eut certes un débat sur la stratégie à employer : "Opposés à Truman, les républicains essayaient d’adoucir l’exigence de capitulation inconditionnelle, d’autres proposaient d’impliquer l’URSS afin de prendre le Japon en tenaille, tandis que les plus radicaux suggéraient d’employer des gaz toxiques ou des défoliants."
    Dès lors, la bombe A offrait une autre solution, dont la radicalité a, semble-t-il, d’abord été perçue par le seul pouvoir politique, notamment la Maison-Blanche. Dans son Journal, Truman note ainsi, le 25 juillet :

    Nous avons découvert la bombe la plus terrible de l’histoire […]. Nous l’utiliserons contre le Japon d’ici le 10 août. C’est certainement une bonne chose pour le monde que la bande de Hitler ou celle de Staline n’aient pas mis au point cette bombe atomique. Il semble que ce soit l’invention la plus terrible qui ait jamais été faite, mais cela peut aussi être la plus utile."

    Oppenheimer, le père de la bombe, à l’unisson avec l’exécutif, plaida pour la destruction d’une ville japonaise, susceptible de montrer le pouvoir de destruction acquis par l’Oncle Sam. A l’origine, il était même question de larguer cinq bombes, dans un contexte marqué par une violence guerrière paroxystique.
    Face aux kamikazes japonais (de moins en moins efficaces) et au regard des tapis de bombes déversés sur l’archipel, "l’arme atomique passait pour une sorte de gros explosif, estime Nicolas Bernard. Après avoir longtemps sollicité l’entrée en guerre de l’URSS, Truman pouvait enfin mettre fin aux hostilités à ses propres conditions". Et, accessoirement, signifier à l’Empire soviétique la supériorité militaire des Etats-Unis"

    Amicalement

  • Le prétexte libéral des militaristes et des libéraux occidentaux et les chiens de garde du système, consiste à dire qu’ils ont sauvé des vies de soldats américains contre la mort & l’exécution de centaines de milliers de civils japonais en Hiroshima & Nagasaki.

    Ce prétexte raciste & criminel ne tient pas et ce n’est que du mensonge et de la manipulation. En effet le Japon était prêt à une reddition totale à la seule condition que l’Empereur soit maintenu. Seulement Truman et les militaires américains avaient envie de connaitre les conséquences d’une bombe atomique dans la perspective d’une future guerre contre l’URSS.
    Ce monstrueux crime de guerre contre une population civile restera à jamais inscrit au nom de la bourgeoisie & l’empire américain !
    Honte aux capitalistes et des militaires américains.

    • D’accord, bien sur

      M ais à verser au dossier, le fait que l’HORREUR a arrangé pas mal de monde, alors que l’Imperialisme avait déjà commencé la "GUERRE FROIdE" et anticommuniste, de façon radicale


      Rappelons nous les inutiles bombardements meurtriers US sur DRESDE( car les States savaient depuis Yalta qu’il y aurait une zone sous influence Soviétique) et l’incroyable non bombardement, par contre, des usines KRUPP de la future RFA..

      40000 morts , qui aviaent un unique objectif,selonl’historien canadien d’origine belge le Dr Jacques R. Pauwels que j’ai cité dans un débat public en 2OO7, (Cf Imperialisme et lutte des classes ,
      (Il est bon de lire son bouquin très documenté , qui s’intitule
      "Le mythe de la bonne guerre. Les États-Unis et la Deuxième Guerre mondiale,",
      http://reseauinternational.net/dresde-fut-detruite-13-14-fevrier-1945/

      Dresde a été effacée afin d’intimider les Soviétiques avec une démonstration de la puissance de feu énorme qui a permis aux bombardiers de la RAF et de l’USAAF de déclencher la mort et la destruction à des centaines de kilomètres de leurs bases, avec en filigrane un message clair : cette puissance de feu pourrait viser l’Union soviétique elle-même.

      Parenthèse refermée , revenons sur les crimes US au JAPON

      L’historien amériacain Ward Hayes Wilson aborde la question d’HIROSHIMA et NAGASAKI d’une façon à verser au dossier

      L’auteur ne risque paas l’accusation de pro-soviiéque..", puisque WHW parle de l’URSS en la qualifiant..d’"ennemi"...

      Extrait(gras A.C)

      http://www.slate.fr/story/73421/bombe-atomique-staline-japon-capituler

      Il convient sans doute de rappeler à quel point l’explication traditionnelle du bombardement d’Hiroshima est commode émotionnellement - pour les Américains, bien sûr, mais aussi pour les Japonais.
      Les idées peuvent persister parce qu’elle sont vraies, mais il arrive parfois qu’elles persistent parce qu’elles sont satisfaisantes sur le plan émotionnel : elles satisfont un besoin psychique. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’interprétation traditionnelle d’Hiroshima a aidé les dirigeants japonais à atteindre un certain nombre d’objectifs politiques, tant à l’intérieur qu’à l’international.

      Il suffit, pour le comprendre, d’endosser pour un temps les habits de l’empereur. Vous avez lancé votre pays dans une guerre désastreuse. Votre économie est en lambeaux. Près de 80% de vos villes ont été bombardées et incendiées. Votre armée a subi une suite de défaites humiliantes. Votre marine de guerre a été presque anéantie et demeure confinée dans ses ports. La famine guette. La guerre, pour faire court, a été une catastrophe et, pire que tout, vous avez menti à vos sujets sur l’état réel de la situation. L’annonce de la capitulation risque bien de les prendre totalement au dépourvu.
      Que faire ? Admettre que vous avez lamentablement échoué ? Publier in communiqué indiquant que vous vous êtes trompé sur toute la ligne, avez répété de nombreuses erreurs et provoqué la ruine de la nation ? Ou alors, vous pourriez tenter d’expliquer la défaite par une avancée scientifique miraculeuse et dont personne ne pouvait prévoir qu’elle allait se produire ? En faisant de la bombe atomique la responsable la défaite, il était alors possible de balayer toutes les erreurs et toutes les mauvaises appréciations sous le tapis.
      La bombe atomique était tout simplement l’excuse parfaite pour expliquer la défaite. Nul besoin d’avoir à déterminer les responsabilités de chacun ; nul besoin de mettre sur pied une commission d’enquête. Les dirigeants japonais pouvaient affirmer ouvertement qu’ils avaient fait de leur mieux. Au plus haut sommet de l’Etat, la bombe a donc servi à faire en sorte que les dirigeants ne soient pas tenus responsables de la défaite.
      Les avantages d’une défaite par la bombe nucléaire
      Mais attribuer la défaite du Japon à la bombe avait trois autres avantages politiques. Premièrement, cela permettait de conserver à l’empereur toute sa légitimité.
      .
      Deuxièmement, elle permettait de s’attirer une certaine sympathie sur le plan international.

      Enfin, dire que c’est la bombe atomique qui avait gagné la guerre ne pouvait que plaire aux vainqueurs américains.

      L’occupation américaine du Japon ne cessa officiellement qu’en 1952 et durant l’intervalle, les Etats-Unis eurent tout le loisir de changer ou remodeler la société japonaise à leur convenance. Aux premiers temps de l’occupation, de nombreux dirigeants japonais craignaient que les Américains n’abolissent l’institution impériale. Et pas seulement. Bon nombre des plus importants dirigeants du Japon craignaient fort d’être jugés pour crimes de guerre (le tribunal de Nuremberg était déjà constitué quand le Japon capitula).
      L’historien japonais Asada Sadao affirme que lors des nombreux entretiens accordés après la guerre, « les dirigeants japonais… font tout leur possible pour s’attirer la sympathie de leurs interlocuteurs américains ». Si les Américains voulaient entendre que c’était bien la bombe qui avait provoqué la capitulation japonais, pourquoi les décevoir ?

      Attribuer la fin de la guerre à la bombe atomique servait donc les intérêts japonais de multiples façons. Mais cela servait également les intérêts américains. Si la bombe avait permis de gagner la guerre, la perception de la puissance militaire américaine se trouvait renforcée, l’influence diplomatique des Etats-Unis en Asie et dans le monde ne pouvait qu’augmenter et la sécurité des Etats-Unis se trouvait également renforcée. Les deux millions de dollars dépensés pour fabriquer la bombe n’avaient pas été dépensés en vain.
      A l’inverse, si l’on admettait que c’était l’entrée en guerre de l’Union soviétique qui avait provoqué la capitulation du Japon, et qu’on laissait les Soviétique proclamer qu’ils étaient parvenu en deux jours à obtenir ce que les Américains n’étaient pas parvenus à obtenir en quatre ans, la perception de la puissance militaire soviétique et l’influence de sa diplomatie s’en seraient trouvées renforcées. Une fois la Guerre froide commencée, affirmer que l’entrée en guerre de l’Union soviétique avait été le facteur déterminant dans la capitulation japonaise n’aurait fait que conforter et aider l’ennemi.

      Ward Hayes Wilson

    • Et trois jours après la destruction d’Hiroshima, le 9 août 1945, c’était Nagasaki qui était frappée par une bombe nucléaire américaine.

      L’extrait du message de Truman, le 9 août 1945, à la radio américaine :

      "Nous avons mis au point la bombe et nous nous en sommes servis. Nous nous en sommes servis contre ceux qui nous ont attaqués sans avertissement à Pearl Harbor, contre ceux qui ont affamé, battu et exécuté des prisonniers de guerre américains, contre ceux qui ont renoncé à obéir aux lois de la guerre. Nous avons utilisé [l’arme atomique] pour raccourcir l’agonie de la guerre, pour sauver des milliers et des milliers de vies de jeunes Américains."

      "C’était une lueur soudaine, blanche, argentée", avait raconté récemment à l’AFP Sunao Tsuboi un survivant âgé de 90 ans, "je ne sais pas pourquoi j’ai survécu et vécu si longtemps. Plus j’y pense, plus ce souvenir est douloureux".
      Il avait alors vu une adolescente dont le globe oculaire droit pendait sur le visage et, non loin, une femme tentait vainement d’empêcher ses intestins de tomber.

      Et depuis Hiroshima et Nagasaki, pas moins de 30 fois les adminstrations americaines ont été sur le point ou ont menacé d’utiliser des armes nucléaires. Depuis des décennies la banalité du mal nucléaire s’est emparée de la Maison Blanche .Dans sa soif de domination, l’Empire du capital est prêt à tout.

  • 70 ans et quelques jours après : le techno-fascisme en remet une couche, les gouvernements n’ont vraiment que faire de leur population.
    Shinzo Abe poussé par sa vanité et le lobby atomique US et autre français membres de l’AIEA redémarre une centrale nucléaire (Sendaï). (pour donner du travail aux ouvriers...). et malgré l’opposition de la majorité du peuple japonais qui ne se laisse pas abuser par la propagande infecte.

    Shinzo Abe comme les autres membres des gouvernements déteste les japonais et enfonce le Japon vers sa fin.http://info.arte.tv/fr/le-japon-redemarre-la-centrale-nucleaire-de-sendai

    Alors que toutes les preuves de l’imposture nucléaire s’amoncellent tous les jours. (PJ C.Busby traduction HE Hannes pour www.independentwho.org et les amoureux de la vie)