Accueil > Il y a 77ans...le 19 juillet 1936
Il y a 77ans...le 19 juillet 1936
par Flo
Publie le vendredi 19 juillet 2013 par Flo - Open-Publishing2 commentaires
vendredi 19 juillet 2013
par Flo
Le 18 juillet 1936, le général Franco se soulève contre la république espagnole. En réponse, le 19 juillet 36, le peuple catalan se lance dans les rues et cherche des armes !
Commence alors ce que l’on a appelé la « guerre d’Espagne ». Mais dans cette civile, il y eut aussi une révolution sociale, qui à ce jour de part le monde, excepté au Chiapas, n’a jamais été égalée dans ses réalisations. L’histoire que l’on nous enseigne est toujours celle des gagnants. Il faut avoir un vif intérêt pour connaître l’envers de la médaille.
Découvrir par exemple, qu’un peuple à 80% analphabète, dans une société principalement agricole sous le joug de l’église, puisse briser ses chaines. Devant la mobilisation extraordinaire et déterminée de ce peuple de va nu pied, la bourgeoisie prend peur et soutient Franco. Le patronat industriel abandonne les usines. Elles sont sont reprises en mains par les travailleurs qui les remettent en marche de façon auto-gérée. Dans les campagnes, les ouvriers agricoles se réunissent et regroupent les terres. On créé des économas municipaux où l’on recense les besoins de la population et l’on distribue les denrées en fonction.
Bien sur, cela n’a pas pu se faire sans un travail d’éducation populaire distillé par des syndicats, notamment, de la CNT fer de lance des principes autogestionnaires. Pendant un temps l’UGT s’associera à cette belle aventure.
Mais cette révolution sociale allait trop loin aux yeux de la sociale-démocratie (pacte de non intervention). Moscou voyait aussi d’un mauvais oeil ce mouvement qu’il ne contrôlait pas et qui n’ avait pas les mêmes finalités. Les dissensions deviennent physiques. A Barcelone , attaque de la « telefonica » par les militants du PSCU, en Aragon, démantèlement des collectivités agraires par la division Lister. Ajourter à cela l’Allemagne nazi et le fascisme italienen renfort de Franco eurent raison de ces combatants de l’utopie, qu’ils osèrent mettre en pratique.
La révolution social espagnole fut vaincu militairement mais pas socialement.
Messages
1. Il y a 77ans...le 19 juillet 1936, 20 juillet 2013, 09:32, par Carmela
Un peu restrictive cette version, et le POUM, et l’Eusko Gudarostea (Armée basque) ?!
Le POUM : Parti ouvrier d’unification marxiste
Le Parti ouvrier d’unification marxiste (ou POUM, en espagnol Partido Obrero de Unificación Marxista) était une organisation révolutionnaire espagnole, créée en 1935 et devenue illégale en 1937, qui a participé activement à la guerre d’Espagne contre le général Franco. Violemment réprimé, le POUM a par la suite survécu en Espagne et en exil, notamment en France, luttant contre la dictature franquiste.
Naissance
Le POUM est né à Barcelone le 29 septembre 1935, de la fusion entre Izquierda Communista (Gauche communiste), parti d’origine trotskiste dirigé par Andreu Nin, et du Bloque Obrero y Campesino (Bloc ouvrier et paysan), dirigé par Joaquín Maurín, ces deux organisations provenant de scissions du Parti communiste d’Espagne (PCE), alors stalinien.
Le POUM a été accusé d’être une organisation trotskiste. C’est en fait faux, le POUM était en désaccord avec Trotski ; il a en particulier refusé d’appliquer les ordres de ce dernier, qui leur intimait de déserter les syndicats afin de créer des soviets. Trotski a d’ailleurs dénoncé le « rôle pitoyable joué par la direction » du Parti.
En revanche, il s’agissait bien d’une organisation marxiste anti-stalinienne, qui a notamment dénoncé les Procès de Moscou dans son journal La Batalla (dirigé par Víctor Alba). Du fait de son idéologie communiste indépendante du Komintern, les relations avec les staliniens étaient très conflictuelles.
Au niveau international, le POUM était membre du Bureau de Londres, ultérieurement baptisé Centre marxiste révolutionnaire international. Son organisation de jeunesse était la J.I.C. (Juventud iberica comunista), dirigée par Germinal Vidal puis Wilebaldo Solano.
Au début de la guerre civile
Au début de la guerre civile, Andreu Nin, secrétaire général du POUM, est ministre de la Justice dans le gouvernement de la Generalité de Catalogne avant de se voir retirer le poste en décembre 1936.
Entre juillet et décembre 1936, les effectifs du POUM augmentent, passant de 6 000 à 30 000 adhérents, principalement en Catalogne et dans le Pays valencien. Cependant, même dans ces régions, le POUM reste minoritaire par rapport aux communistes du PCE et aux anarchistes. L’écrivain anglais George Orwell a combattu dans les rangs du POUM et a relaté son expérience dans son livre Hommage à la Catalogne.
Le POUM défend alors la révolution collectiviste qui se déroule en Catalogne depuis le 19 juillet 1936, considérant, comme la Confédération nationale du travail (CNT), qu’une révolution pouvait se développer.
Cette position, ajoutée aux critiques du POUM envers le Komintern, qui risquait de compromettre les relations entre la république espagnole et son principal fournisseur d’armes, a amené une crise grave dans le camp républicain, plus particulièrement entre le POUM et les anarchistes d’une part, le PCE d’autre part.
Les évènements de mai 1937 à Barcelone
Le 3 mai 1937, à Barcelone, le chef de la police barcelonaise, le communiste Eusebio Rodríguez Salas (en), accompagné de 200 hommes, tente de prendre de force le central téléphonique, qui était depuis le début de la guerre sous le contrôle de la CNT. Cet évènement déclenche un début de situation révolutionnaire à Barcelone. La CNT résiste et, craignant des attaques contre d’autres bâtiments, distribue des armes pour les défendre. Des barricades sont rapidement élevées dans toute la ville, opposant la CNT et le POUM d’un côté, la police et les staliniens de l’autre. Les dirigeants de la CNT, en particulier les ministres au gouvernement central appellent leurs militants à déposer les armes, bientôt suivis par les dirigeants du POUM. Alors qu’ils étaient militairement maîtres de la ville, les ouvriers quittent donc les barricades.
Le 6 mai les hostilités ont cessé et les barricades ont été démontées, mais le PCE, et à sa suite le gouvernement de Juan Negrín (qui a remplacé Francisco Largo Caballero), va prendre prétexte de ces évènements pour réprimer les anarchistes et le POUM, qui est déclaré illégal.
L’interdiction et la répression
Les staliniens, à la suite d’une grande opération de propagande menée par Otto Katz et Willi Münzenberg selon laquelle le POUM serait « hitléro-trotskiste » et complice des franquistes pour qui il aurait déclenché les émeutes de mai à Barcelone, exigent et obtiennent son interdiction. Orlov, le chef du NKVD en Espagne, met au point une machination fondée sur la « découverte » de documents censés démontrer la collusion du POUM avec l’ennemi ; le 16 juin 1937, il fait investir le siège du POUM et arrêter ses principaux dirigeants. Bien que la CNT et certains membres du gouvernement protestent avec véhémence, cette opération met quasiment un terme à l’existence du POUM, qui maintiendra tout de même une activité clandestine (poursuite de la publication du journal La Batalla).
Les unités combattantes sont dissoutes et la majorité de leurs dirigeants sont emprisonnés. Sur l’ordre de Staline, relayé par Orlov, beaucoup d’entre eux sont torturés voire exécutés pour ne pas avoir été dans la ligne politique du gouvernement aux ordres de l’URSS stalinienne. Andreu Nin, notamment, est victime de la vindicte stalinienne : après avoir disparu pendant plusieurs jours, après son arrestation, il est retrouvé mort dans les environs de Madrid, ayant été liquidé par des agents espagnols et russes du Guépéou agissant en toute illégalité (1).
Un procès des dirigeants du POUM, notamment Juan Andrade, a lieu à l’automne 1938 ; ils échappent à la peine capitale.
Après la guerre civile : l’exil en France
Les détenus du POUM (Julián Gorkin, Wilebaldo Solano, Juan Andrade, Pere Bonet) retrouvent la liberté au moment de la chute de Barcelone : ils sont transférés à la prison de Cadaquès, dont ils réussissent à s’évader. Militants et dirigeants se réfugient en France, comme des centaines de milliers d’autres républicains, et subissent le régime des camps d’internement.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, le POUM adopte une position de « défaitisme révolutionnaire », adhérant au Front ouvrier international contre la guerre (créé en septembre 1938). En France, le POUM est assez proche du PSOP (Parti socialiste ouvrier et paysan) créé par l’ex-SFIO Marceau Pivert.
Sous le régime de Vichy, le POUM est interdit et subit la répression de « l’État Français » à l’encontre des organisations espagnoles en exil : en février 1941, plusieurs dirigeants sont arrêtés et condamnés par le tribunal militaire de Montauban à des peines de 1 à 20 ans de prison, notamment Wilebaldo Solano (20 ans), Ignacio Iglesias (12 ans), Juan Andrade (5 ans)(2). Parmi les dirigeants restés en liberté, se trouve Josep Rovira, ancien commandant de la 29e Division de l’Armée républicaine (constituée de membres du POUM) ; malgré la position défaitiste du parti, Rovira est par ailleurs, à partir de l’automne 1941, responsable d’une organisation de franchissement des Pyrénées : le groupe Martin du réseau Vic, qui reste opérationnel jusqu’à la libération de la France (3).
Wilebaldo Solano est libéré le 17 juillet 1944 de la centrale d’Eysses par les FFI ; avec des codétenus anarchistes, il organise un bataillon Libertad indépendant de l’UNE (Union nationale espagnole, sous contrôle communiste) et délivre Juan Andrade de la prison de Bergerac, dans laquelle il avait été maintenu après la libération de la ville (4).
Après la Seconde Guerre mondiale
Quelques informations sur le POUM (5) :
La Batalla reparaît officiellement à partir de juillet 1945.
L’objectif du POUM est alors de renverser le franquisme en Espagne, mais les dirigeants (Solano, Andrade) sont dès cette date assez pessimistes, étant certains que les États-Unis et le Royaume-Uni ont intérêt au maintien de Franco au pouvoir.
En 1948, les effectifs militants (en France) sont évalués à 300 personnes par les services de renseignement français.
Wilebaldo Solano est secrétaire général du POUM en exil à partir de 1948.
Dans la culture populaire
Dans son livre Hommage à la Catalogne, l’écrivain George Orwell raconte son expérience de volontaire dans la milice du POUM.
Librement inspiré du récit de George Orwell, le film, Land and Freedom, réalisé par Ken Loach et sorti en 1994, met en exergue l’action des combattants du POUM.
Notes et références
1 ↑ « Les agents soviétiques ont d’abord fait fabriquer de toutes pièces, par un confident de la police espagnole, les "preuves" devant permettre d’accuser Andres Nin d’espionnage […]. Ces fausses preuves, retrouvées aux Archives historiques nationales de Madrid, fourniront le prétexte à l’arrestation […] Nin est torturé durant deux ou trois jours, puis assassiné par les sbires du NKVD. » Derrière l’assassinat d’Andres Nin, Staline, Libération, 10 novembre 1992.
2 ↑ Cf. Geneviève Dreyfus-Armand, L’Exil des Républicains espagnols en France, page 148
3 ↑ Ibidem, page 162
4 ↑ Ibidem, page 178
5 ↑ Ibidem, diverses pages
Voir aussi
Bibliographie
Victor Alba, Histoire du POUM, Paris, Champ Libre, 1975 ; éditions Ivrea, 2002.
George Orwell, Hommage à la Catalogne, éditions Ivrea.
Mika Etchebéhère, Ma Guerre d’Espagne à moi.
Wilebaldo Solano, Le POUM, Révolution dans la guerre d’Espagne, Syllepses, Paris, 2002. ISBN 2-913165-83-4.
Michel Christ, Le POUM : Histoire d’un parti révolutionnaire espagnol (1935-1952), L’Harmattan, Paris, 2005. ISBN 2-747598-04-7
Andrés Suarez, El proceso contra el POUM, Ruedo Ibérico, 1974.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_...
&
Eusko Gudarostea (Armée basque)
Eusko Gudarostea ou Euzko Gudarostea (dans l’ancienne orthographe) signifie l’« armée basque » en euskara. Ce fut la dénomination utilisée par l’armée du gouvernement basque durant la guerre d’Espagne.
Origines
C’est au début du mois d’août 1936, peu après le coup d’État nationaliste contre la Seconde République espagnole que fut fondé l’Euzko Gudarostea. L’armée était dirigée par le gouvernement de la Communauté autonome basque (dirigé par le lehendakari Aguirre) et donc sous l’autorité politique des députés du Parti nationaliste basque, en particulier les membres de l’EBB ou commission exécutive d’Euzkadi (Euskadi Buru Batzar en basque ou Comisión Ejecutiva de Euskadi en espagnol). Les trois principaux hommes chargés de sa surveillance étaient Manuel de Irujo, José María Lasarte et Telesforo Monzón. Elle fut placée sous la direction du capitaine d’intendance Cándido Saseta.
Ses membres étaient appelés les gudaris. Ce mot signifie « soldats » ou « guerriers » en euskara, étant basé sur la racine guda (« la guerre ») et le suffixe -ari, qui indique l’emploi (1). C’est dans la caserne de Bidarte, dirigée par l’écrivain Esteban Urkiaga, surnommé Lauaxeta, que furent formés des milliers de gudaris. Le premier bataillon fur appelé « Arana Goiri » et formé par le PNV à partir de son organisation paramilitaire Euzko Aberkoi Batza. Il partit au front le 24 septembre, la veille de la formation officielle de l’Euzko Gudarostea.
C’est effectivement le 25 septembre que l’Euzko Gudarostea fut officiellement constitué, sous le commandement de Ramón Azkue, en coordination avec l’armée de la République. L’hymne officiel de l’Eusko Gudarostea fut Eusko Gudariak.
Composition
L’Eusko Gudarostea était composé de 79 bataillons. Les troupes étaient formées d’hommes aux sensibilités différentes : des nationalistes basques, des communistes, des socialistes et des républicains essentiellement. On comptait :
25 bataillons du Parti national basque (Partido Nacionalista Vasco) ;
17 bataillons communistes : 9 bataillons des Jeunesses Socialistes Unifiées (Juventudes Socialistas Unificadas) et 8 du Parti communiste du Pays basque (Partido Comunista de Euskadi-Euskadiko Partidu Komunista (PCE-EPK), fédération du Parti communiste d’Espagne (PCE) ;
11 bataillons socialistes, c’est-à-dire membres du Parti socialiste ouvrier espagnol (Partido Socialista Obrero Español) et du syndicat de l’Union Générale des Travailleurs (Unión General de Trabajadores) ;
7 bataillons des anarchistes de la Confédération nationale du travail (Confederación Nacional del Trabajo) ;
5 bataillons de la Gauche républicaine (Izquierda Republicana) ;
3 bataillons des socialistes nationalistes de l’Action nationaliste basque (Acción Nacionalista Vasca) ;
2 bataillons Jagi-Jagi ;
1 bataillon des nationalistes socialistes de la Solidarité des travailleurs basques (Euskal Langileen Alkartasuna en basque ou Solidaridad de los Trabajadores Vascos en espagnol) ;
1 bataillon républicain ;
7 bataillons sans affiliations.
L’armée comptait également une force navale, la Marine de guerre auxiliaire d’Euzkadi (Marina de Guerra Auxiliar de Euzkadi en espagnol ou Euzko itsas Gudarostea en basque). Elle regroupait principalement des petits bateaux et des barques de pêche armés, souvent désignés sous le nom de bous, ou transformés en dragueurs de mines. La flotte fut engagée dans plusieurs combats, en particulier la bataille du cap Machichaco.
La force aérienne était particulièrement réduite. À cause des motifs et des couleurs différentes des appareils, elle était populairement désignée sous le nom de « cirque Price », fameux cirque fondé depuis les années 1870 à Madrid.
Quoique que combattant au sein du même corps, il est notable que des dissensions existaient entre les membres de l’armée basque. Il y eut des conflits internes vifs, particulièrement entre les nationalistes basques et les anarchistes et les syndicalistes socialistes.
L’armée basque avait pour objectif de maintenir l’ordre public. Elle prit également part aux combats contre les troupes de Franco sur le front du Nord.
La « trahison de Santoña »
En 1937, à la suite de la conquête de la Biscaye, les troupes basques du PNV et de l’ELA se rendirent au corps expéditionnaire italien à Santoña en Cantabrie, sans l’autorisation du gouvernement de la République et sans avertir le reste des troupes qui continue à se battre sur le front. La reddition de Santoña fut donc ressentie par leurs anciens alliés comme une véritable traitrise qu’ils désignèrent sous le nom de « trahison de Santoña ». Les termes de la reddition, cependant, ne furent pas acceptés par Franco, et ceux qui s’étaient rendus furent emprisonnés.
Quant aux bataillons communistes, socialistes, anarchistes et de l’ANV, ils continuèrent la lutte sur les fronts de Cantabrie et des Asturies. Ils tinrent à conserver leur identité propre à l’intérieur de l’armée républicaine. Après la chute du front du Nord, quelques-uns se réfugièrent dans les montagnes, attendant les ordres de la République pour reprendre une guerre de guerilla, afin d’affaiblir les arrières de l’ennemi. D’autres s’enfuirent en France par bateau avant de rejoindre la Catalogne pour continuer le combat jusqu’en 1939.
Notes et références
1 ↑ Le terme de gudari est aujourd’hui utilisé par les membres de l’ETA pour se désigner entre eux.
Liens externes
(es) Francisco Manuel Vargas, Le nationalisme en armes : Euzko Gudarostea (1936-1937) :http://www.euskonews.com/0023zbk/ga...
(es) La Marina de Guerra Auxiliar de Euskadi : http://www.gipuzkoa.net/kultura/mus...
(es) Carlos A. Pérez, Genèse et formation de l’armée basque, août 1936 - mai 1937 : http://www.belliludi.com/historia_a...
source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Eusko...
2. Il y a 77ans...le 19 juillet 1936, 20 juillet 2013, 11:39, par LBL
Quelques oublis quand même, et le POUM (http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_...), et les Brigades basques,(http://fr.wikipedia.org/wiki/Eusko_...) etc... , et concernant les expériences autogestionnaires, il n’y a pas que le Chiapas, il y a entre autres l’expérience toujours vivante de Marinaleda en Andalousie : http://youtu.be/UkLbnLpHl-8