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Intercorporatisme et Démocratie Directe dans les Assemblées Générales et les Coordinations Nationale

Publie le jeudi 15 novembre 2007 par Open-Publishing

Visiter le site de la CNT FTE :

www.cnt-f.org/fte

L’actualité des luttes dans les facs, mise à jour quotidiennement c’est là :

http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_article=1437

La page de la CNT Secteur supérieur et recherche :

http://www.cnt-f.org/fte/rubrique.php3?id_rubrique=31

Intercorporatisme et Démocratie Directe dans les Assemblées Générales et les Coordinations Nationales

Il est absurde de combattre une réforme en adoptant le mode d’organisation du système voulant imposer cette réforme : la dite « démocratie représentative », qui consiste à déléguer le pouvoir décisionnel à une élite. Etudiants, IATOSS, enseignants, unissons-nous et autogérons notre lutte !

Assemblées Générales Interprofessionnelles dans les facs et Coordinations Nationales Universitaires Interprofessionnelles

La LRU s’attaque à tous les acteurs de l’université. Elle précarise les personnels et soumet les diplômes et les projets de recherche des étudiants aux intérêts du patronat. Pourquoi donc lutter chacun de son côté contre un ennemi commun ? Organisons-nous ensemble dans nos facs et faisons des vieilles Coordinations Nationales Etudiantes corporatistes des Coordinations Interprofessionnelles rassemblant des délégués étudiants et personnels des AG de nos différents campus.

Souveraineté de l’Assemblée Générale

Seule l’Assemblée Générale doit être décisionnelle, à la majorité des voix. Son bureau n’ayant qu’un rôle technique de respect des tours de parole et de l’ordre du jour, de lister et soumettre au vote les différentes propositions et d’établir un compte rendu, il doit être élu par l’AG et révocable par celle-ci à tout moment. Les personnes (syndiquées ou non) composant le bureau doivent changer d’une AG à l’autre. L’ordre du jour doit être voté en début d’AG. Les commissions elles aussi sont mandatées par l’AG. Elles doivent donc être sous son contrôle, en lui rendant compte de leurs activités. Les membres des commissions doivent être révocables par l’AG.

Mandat précis de l’Assemblée Générale

Les délégués envoyés par leur AG en Coordination Nationale doivent y défendre leur mandat précis, défini par l’Assemblée Générale souveraine, et non leur tendance personnelle ou celle de leur organisation politique ou syndicale. Ainsi, les propositions des différentes AG doivent être envoyées à toutes les autres universités, par l’intermédiaire d’un secrétariat assuré par la fac accueillant la prochaine coordination nationale, permettant ainsi à chaque AG de se prononcer sur ces propositions avant la coordination. Ceci implique de définir une date butoir pour l’envoi des propositions au secrétariat.

Une voix par fac

La coordination nationale est une coordination entre les différentes assemblées générales de fac. Toutes ces AG doivent donc y être représentées de manière égalitaire, c’est-à-dire avec le même nombre de mandatés et avec une voix chacune, quels que soient la taille des différents campus ou l’état de leur mobilisation (blocage ou pas). La coordination nationale n’a pas à sanctionner la difficulté de telle ou telle fac à mobiliser, en lui attribuant un poids moindre.

Contrôle des mandatés

Le bureau de la coordination nationale doit envoyer un compte rendu à toutes les facs ayant envoyé une délégation. Ce compte rendu de la coordination nationale doit être détaillé, afin de permettre aux Assemblées Générales souveraines de vérifier que leurs délégués se sont bien tenus au mandat qu’ils devaient défendre.

Autogestion des luttes !... ...Luttes pour l’autogestion !

Confédération Nationale du Travail

Fédération des Travailleurs de l’Education

secteur Supérieur et Recherche