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JE N’IRAI PAS : Mémoires d’un insoumis

par Ernest London

Publie le lundi 2 janvier 2017 par Ernest London - Open-Publishing
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Eugène Cotte, né en 1889 dans une famille de paysans du Loiret est très tôt révolté par une injustice infligée à sa sœur ainée qui, séduite puis abandonnée, sera stigmatisée y compris par ses propres parents pour avoir donné naissance à un enfant illégitime. La lecture des « Misérables » de Victor Hugo le bouleverse et l’éclaire sur le fonctionnement de la société en le laissant toutefois sur sa faim car ne proposant pas de solutions de changement.
L’observation de son milieu social avec l’inégale répartition des richesses et des misères, achèvera de forger sa conscience politique tant la propriété privée lui paraît inacceptable notamment sa transmission par héritage : « Un homme en venant au monde vaut-il mieux qu’un autre ? » (...)

Eugène Cotte impressionne par son érudition et sa lucidité. Son témoignage est autant une leçon de vie qu’un modèle d’exemplarité tant il veilla à ce que toujours son existence soit en accord avec ses profondes convictions.

Article complet sur le blog de la Bibliothèque Fahrenheit 451 :
http://bibliothequefahrenheit.blogspot.fr/2017/01/je-nirai-pas-memoires-dun-insoumis.html#more

JE N’IRAI PAS : Mémoires d’un insoumis
Eugène Cotte
242 pages – 15 euros
Éditions La Ville brûle – Montreuil – juin 2016
www.lavillebrule.com

Portfolio

Messages

  • Un"insoumis" qui a été faire la guerre... Comme tous ceux qui ont ainsi fait que 1914 n’a pas été une révolution sociale qui aurait sans doute eu, ayant moins appris l’utilitarisme barbare, une toute autre tronche que celles d’après 17... Et précisément on n’a presque aucun mémoire des vrais insoumis, parce qu’il y en eut, dix à quinze mille dès l’été 14, qui se sont soit cachés, inaugurant une forme de maquis anti-nationaliste, bien différent donc idéologiquement de celui de la seconde, soit ont émigré. L"hypocrisie morticole pèse encore : tout le monde "déplore" la guerre capitaliste, mais attention, ce serait un déshonneur grave de n’y pas participer. Aujourd’hui encore les discours officiels et pédagogiques suintent cette mauvaise foi qui justifie et impose d’aller massacrer les concurrents.