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Jean-Marc Rouillan " Je regrette " au Jargon Libre
Publie le dimanche 20 novembre 2016 par Open-Publishing2 commentaires
Jean-Marc Rouillan vient présenter son nouveau livre, Je regrette (Agone) à 19 heures, au Jargon Libre, 32 rue Henri Chevreau, 75020 Paris.
Le Jargon Libre est une bibliothèque de consultation où l’on peut trouver des livres et des archives sur l’histoire des luttes et des mouvements révolutionnaires. C’est ouvert tous les jours du lundi au samedi de 15h à 20h, tout près du métro Ménilmontant.
Messages
1. Jean-Marc Rouillan " Je regrette " au Jargon Libre, 20 novembre 2016, 15:13, par Gilbert
Quel jour ?
2. le livre, 22 novembre 2016, 13:52, par Cyclo 33
J’ai le livre depuis deux mois, je l’ai lu attentivement.
Jean-Marc Rouillan refuse de devenir un "repenti"... C’est plutôt bien : il y en a tant qui se renient !
Quelques passages qui m’ont beaucoup plu :
"Je regrette que la plupart d’entre nous finissent par ressembler à un personnage plus ou moins socialement établi. La véritable dictature de la normalisation, c’est bien cette mutation imposée, la société excluant manu militari ceux qui y résistent."
"Je regrette qu’à l’aune de l’implacable rapport de force actuel en faveur de l’ordre et du pouvoir d’une classe, les valets des « maîtres » ne connaissent du terme « négocier » qu’un seul sens : « Veuillez accepter ce que nous avons décidé qu’il adviendra de vous. »"
"De la droite décomplexée à la fausse gauche, ils représentent le camp de la bourgeoisie. Rien ne peut se faire avec eux. Tout doit se faire contre eux. Et rien d’important du point de vue prolétarien ne doit dépendre d’eux. Ils sont les gardes-chiourmes de nos régimes parlementaires, systèmes cadenassés par la loi pour monopoliser le pouvoir entre les mains d’une classe... la guerre bactériologique en Corée, […] La tuberculose pour les Apaches, la bombe atomique sur le Japon, l’agent orange au Vietnam, le phosphore blanc sur les faubourgs de Falloujah en Irak... Il n’y a pas à dire, les plus grands donneurs de leçons démocratiques parlent en connaissance de cause."
"J’étais un étranger. Et en premier lieu étranger à vos mensonges. Au cinéma en matinée, je prenais fait et cause pour l’Indien des westerns..."
"Je regrette de m’être laissé parfois enrégimenter, d’avoir tant voulu m’écarter de l’hypocrisie et refuser ce que vous avez baptisé « vie » alors qu’il s’agit de son contraire, d’un renoncement et d’une fuite. Vous fuyez. Où ça ? Je m’en fous. Car je suis décidé à ne pas vous suivre. m’apercevant sur le bord d’un fossé, une bonne âme m’a hélé avec consternation : « Mais tu vas rester tout seul ! »"
"Ne jamais porter dans son ventre le moindre lendemain qui chante, voilà le cauchemar de vos révoltes de carton-pâte et de vos idées courbes !"