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Jusqu’à quand les militants vont-ils accepter le double langage des directions syndicales ?
par Front Syndical de Classe
Publie le mardi 21 juillet 2015 par Front Syndical de Classe - Open-Publishing19 commentaires
L’attitude des directions syndicales confrontées à la situation grecque est révélatrice.
Ce que la crise grecque a révélé entre autre au plan syndical, c’est le suivisme et le double langage des directions confédérales.
Leur dépendance par rapport à l’idéologie dominante et aux institutions européennes qui peut se résumer par « tout accepter SAUF la sortie de l’euro » participant de fait au consensus de la nouvelle religion et cédant au chantage au chaos brandi comme la menace suprême !
Avec de redoutables conséquences pour les travailleurs et la vocation de défense des organisations elles-mêmes !
Qu’on en juge !
Première phase de confrontation et réactions
Dans la première phase de confrontation entre la Grèce et son gouvernement de la mi-juin au 8 juillet les directions syndicales françaises s’alignent sur la CES :
- les 17 et 18 juin lorsque le comité exécutif de la Confédération européenne des syndicats a adopté la déclaration qui fixe la ligne : garder la Grèce dans la zone euro
- Le 1er juillet : lorsque la CES soutient la CGT grecque (GSEE du privé) dans son appel à une annulation du référendum prévu pour le 5 juillet dans la crainte de la victoire du NON.
- Enfin le 8 juillet dans la lettre ouverte aux chefs d’état.signée par toutes les organisations , malgré l’annonce dans un premier temps du « retrait » de la CGT, appelant à « trouver un compromis raisonnable »
Tout cela dans le même moment où la banque centrale européenne et les institutions européennes provoquaient sciemment une fermeture de toutes les banques grecques et une véritable paralysie de l’ensemble de l’économie pour obtenir la rédition et la capitulation du gouvernement Tsipras.
Tout cela donc dans un affrontement de classe aigü où les classes dirigeantes et leurs médias engagent toutes leurs forces dans la bataille.
Phase de capitulation de Tsipras
A partir de la nuit du 12 au 13 juillet, malgré la victoire du referendum du 5 juillet pour le NON à la poursuite et l’aggravation de l’austérité, Tsipras signe un « accord » draconien et vengeur qui entre en profonde contradiction avec l’essentiel du programme social qui a porté Syriza au pouvoir :
- une réforme des retraites ( diminution des pensions, recul de l’âge de départ à plein taux à 67 ans)
- l’ augmentation de la TVA y compris dans le secteur touristique
- la dérégulation du marché du travail : « ouverture des magasins le dimanche » et dérèglementation de plusieurs professions (pharmacies, lait et boulangeries, transports par ferry...)
- une « modernisation » (comprendre dans la novlangue libérale moins de protection pour les salariés) des négociations collectives, de l’action syndicale, des procédures de licenciement collectif.
Des privatisations à commencer par l’électricité
La réaction du pouvoir et de la droite :
Afin de redonner un peu de contenance démocratique à un système qui apparaît désormais de façon éclatante pour ce qu’il est, le parlement français, comme ceux d’autres pays, adopte sans base légale à l’expression de son vote « l ’accord » européen entre la Grèce et ses créanciers, massivement (412 voix), globalement par l’addition des voix socialistes et de la droite.
En conformité avec la religion de l’euro... Ce faisant, les institutions nationales apparaissent elles aussi clairement pour ce qu’elles sont, à savoir les commis de service de la haute finance garantissant la poursuite de l’asservissement des peuples au mécanisme de la dette publique par lequel s’opère chaque jour le « casse du siècle » sur le dos du peuple.
Pour le pouvoir et la droite c’est compréhensible : il s’agit entre autre pour une raison intérieure majeure de poursuivre la mise en œuvre des régressions sociales à infliger à la société française et aux travailleurs en martelant implicitement le « il n’y a pas d’autre solution » !
Car le contenu de l’ »accord » du 13 juillet ressemble comme un frère jumeau à l’esprit des contre-réformes imposées par Sarkosy puis par Hollande, Valls et Macron appuyé sur les mêmes campagnes anti-ouvrières et anti-populaires et les mêmes rengaines : le "poids de la dette", "le trop des dépenses publiques", "le coût du travail " ...
Les contre-réformes initiées par le pouvoir socialiste (ANI, loi Rebsamen, loi Macron, ...), les attaques mortelles contre le code du travail, contre l’hôpital public, les licenciements et les fermetures d’entreprises, la vente des biens publics comme cela a commencé pour les aéroports, la livraison au privé et à la concurrence sauvage d’activités de plus en plus diverses.
Alors qu’ils veulent aller encore plus loin : présentée le 4 mai dernier, une commission « accords collectifs et travail », surnommée « mission Combrexelle » du nom de son président, est actuellement à pied d’œuvre à la demande du Premier ministre avec l’objectif de faire prévaloir les accords de branche et d’entreprise sur la loi, c’est-à-dire là où en période de crise particulièrement et de chômage massif le rapport de force est le plus défavorable aux travailleurs !
Et comment réagissent les directions syndicales ?
C’est la CES par la voix de Bernadette Ségol, Secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats, qui donne le tempo et règle le ballet en déclarant le 13 juillet approuvant de fait le contenu de « l’accord » malgré des réserves de façade, :« L’UE a évité la catastrophe du Grexit. »
Donc les syndicats français, membres de la CES, direction confédérale de la CGT incluse, dénonçant par ailleurs les politiques d’austérité se sont purement et simplement alignés sur les positions de la CES qui visaient à empêcher toute sortie de la Grèce de l’euro et à peser, notamment au travers du syndicat GSEE en faveur de l’acceptation du diktat des créanciers.
Mais quand les syndicats ont-ils fait part de leur propre analyse de la situation au regard de leur propre plate-forme revendicative ?
Quand ont-ils fait preuve d’une réelle solidarité vis-à-vis du peuple et des travailleurs grecs ?
Quand ont-ils réagit face au chantage et au véritable coup d’état financier qui a eu lieu contre la Grèce, contre les travailleurs grecs et contre l’indépendance et la souveraineté du peuple grec ?
Quand ont-ils mené campagne pour dénoncer les agissement des institutions européennes et des chefs d’état ? Quand ont-ils appelé à l’action ?
Oui, quand ?
A nul moment bien sûr ! Ni pendant, ni après !
Cette attitude pose de graves questions pour la résistance aux nouvelles offensives qui s’annoncent et pour l’avenir même du mouvement syndical.
L’appartenance à la CES, un problème majeur !
L’orientation définie par la CES est totalement contradictoire avec une défense conséquente des revendications des travailleurs.
Comme le maintien dans l’euro et l’UE est incompatible avec la sortie de l’austérité.
Parce que l’euro et l’UE et ses institutions sont des instruments de la domination de l’oligarchie destinées à faire prédominer ses intérêts privés et particuliers sur ceux des peuples d’Europe.
Et qu’en conséquence il est illusoire de pouvoir transformer ce système de l’intérieur et de poursuivre la chimère d’une « Europe sociale ».
Nous venons d’en avoir une éclatante démonstration au travers de l’arrogance des représentants des créanciers et de leur provisoire victoire contre les aspirations et les intérêts du peuple grec.
La CES, issue des organisations de la guerre froide pour mener bataille contre le communisme est dépendante idéologiquement et financièrement de l’UE. Elle partage avec ceux qu’elle prétend combattre la même conception de l’implacable prédominance du marché et l’adhésion aux « valeurs » d’un camp occidental en profonde crise.
L’appartenance des syndicats français à cette organisation et de la CGT en particulier est une question majeure pour retrouver le chemin des véritables luttes interprofessionnelles massives et durables, et d’une orientation de classe.
Le congrès de la CES à Paris cet automne, un honneur ? NON une honte !
Et le congrès de la CES qui doit se tenir à Paris du 29 septembre au 2 octobre n’est pas le bienvenu.
En présence dès sa séance d’ouverture de F. Hollande, de Jean-Claude Juncker président de la Commission européenne, premier ministre du duché du Luxembourg de 1999 à 2013, organisateur donc du plus grand paradis fiscal européen, repaire des grandes entreprises qu’il aide à se soustraire à l’impôt, de Marianne Thyssen, Commissaire européenne ... puis du Président du Parlement européen, Martin Schulz, l’homme qui souhaitait un "gouvernement de technocrates » pour la Grèce en cas de victoire du NON afin disait-il de continuer à "négocier ", de Markus Beyrer le patron du MEDEF européen qui trouve que "la volonté de réforme en France est insuffisante" !!
Que du "beau monde" donc ... réactionnaire !
C’est le signe de la dépendance de nos organisations à des choix contraires aux intérêts des travailleurs, de la classe ouvrière, des salariés, des précaires ...
Pour la CGT et son 51e congrès en avril 2016 il devient incontournable d’aborder la question de son appartenance aux organisations européennes et internationales.
Aux militants, aux structures de base, aux fédérations et aux UD de peser de tout leur poids pour que cette question majeure ne soit pas éludée.
Et pour que sans attendre soit posée la question d’une intervention syndicale à la hauteur des enjeux.
Le Front Syndical de Classe
19 juillet 2015
Messages
1. Jusqu’à quand les militants vont-ils accepter le double langage des directions syndicales ?, 21 juillet 2015, 09:46
il se passe où à Paris ce congrès de la CES
1. Jusqu’à quand les militants vont-ils accepter le double langage des directions syndicales ?, 21 juillet 2015, 10:35, par Rodrigue
à la Mutualité du 29 septembre au 2 octobre
2. Jusqu’à quand les militants vont-ils accepter le double langage des directions syndicales ?, 21 juillet 2015, 11:31
Rien à redire à ce texte, bravo !
3. Jusqu’à quand les militants vont-ils accepter le double langage des directions syndicales ?, 21 juillet 2015, 11:33
rendez vos cartes moi c’est fait !!
1. Jusqu’à quand les militants vont-ils accepter le double langage des directions syndicales ?, 22 juillet 2015, 06:53
c’est ce qu’ils cherchent, supprimer les oppositions à leur ligne réformiste
4. Jusqu’à quand les militants vont-ils accepter le double langage des directions syndicales ?, 21 juillet 2015, 12:37
L’article est juste. Il est temps de s’organiser en vue de la destruction non pas de l’euro uniquement, mais aussi de l’UE. La jaune CES disparaîtra en corollaire.
Nous sommes en phase de COLLABORATION intense de la part des appareils syndicaux.
L’affaire de la répression des professeurs de Bellefontaine par le petit chef d’étable Pascal Roques, la rectrice Hélène Bernard, la ministre NVB est une belle illustration de la trahison des confédérations syndicales. Elles se sont fendues d’un communiqué ou deux, particulièrement minable, et c’EST TOUT. Rien n’a été fait pour soutenir concrètement les grévistes, pour contrecarrer les sanctions iniques.
Mais les médias dits de gauche se sont eux-mêmes pendant des semaines inféodés à cette collaboration syndicale avec la répression. Il a fallu tanner pendant des semaines lesdits médias pour qu’enfin ils acceptent de traiter l’affaire de la répression de Bellefontaine.
5. Jusqu’à quand les militants vont-ils accepter le double langage des directions syndicales ?, 21 juillet 2015, 13:20
de quel droit écrire : phase de capitulation de tsipras
1. Jusqu’à quand les militants vont-ils accepter le double langage des directions syndicales ?, 21 juillet 2015, 13:37
Pour des mecs qui ont attendu 2015 pour se rendre compte d’un double langage des directions syndicales(encore un effort et ils vont parler de trahison des mêmes directions)ça doit permettre de faire passer la pilule de rejeter la trahison sur Tsipras. Espérons que le peuple grec fera preuve d’un peu plus de maturité politique.
Au fait de quelle classe parle- t-il ce "Front" ?
2. Jusqu’à quand les militants vont-ils accepter le double langage des directions syndicales ?, 21 juillet 2015, 13:59, par nOCTURNE
L’appartenance à la CES, un problème majeur !{}
Oui , mais si la CGT a rejoint la CES, pour en sortir il faut pouvoir au paravent
nettoyer les écuries d’Augias
3. Jusqu’à quand les militants vont-ils accepter le double langage des directions syndicales ?, 21 juillet 2015, 14:24, par nOCTURNE
Pourquoi cette vindicte ?
N’aurait on pas le DROITde parler de la capitulation de TSIPRAT .
Le peuple Grec n’avait il pas voter non a l’austérité ?
Tsipras a t’il remmené de cette ultime réunion avec la Troika un seul point qui irait dans le sens du vote populaire ?
Sortez de votre Tsiprasmania, arrêtez d’être complice de cette illusion que l’on peu
AMELIORER LE CAPITALISME.
ON NE PEUT QUE LE SUPPRIMER.
Et il se maintien depuis 1914 que grâce a la social démocratie qui est son AVANT
DERNIER REMPART .
Les Siriza , Podémos et autre FDG, ne sont que des leures pour mieux ferrer les travailleurs a participer a leur exploitation.
Seul le socialisme qui reste a construire, par une LDC acharnée, pourra nous mettre a l’abris de la barbarie capitaliste A VENIR.
4. Jusqu’à quand les militants vont-ils accepter le double langage des directions syndicales ?, 21 juillet 2015, 14:40, par coco lastico
Parce que, quelles qu’en soient les modalités et les véritables raisons (avant tout impréparation à réagir autrement et croyance aveugle dans la valeur absolue de l’Europe et de l’Euro), c’est vrai !!!...
5. Jusqu’à quand les militants vont-ils accepter le double langage des directions syndicales ?, 22 juillet 2015, 01:21
ON NE PEUT QUE LE SUPPRIMER.
le monde n’en prend pas le chemin. Le capitalisme n’a pas besoin de la social democratie , ùùmmais la social demo peut l’aider et c’est ce qu’elle fait le plus souvent.
Ceci dit la France au sortir de la 2eme guerre mondiale était dirigée par la social démocratie et là le capitalisme en France a été amélioré par de nombreuses lois sociales , nationalisations et création s d’entreprises publiques ; je l’accorde dans des circonstances particulières de l’immédiate après guerre.
On peut taper , comme vous le faites , sur le FDG, Syriza , Podemos les accusant de faire le même travail que la droite , une fois au pouvoir. Mais qu’avez vous à proposer ? ces partis et mouvement ne trouvant pas grâce à vos yeux
Vous proposez quoi ? mais surtout avec qui ? Avec le peuple me répondrez-vous ?
En Grèce, si on faisait un référendum sur le maintien ou non dans la zone euro, le peuple voterait massivement pour le maintien.
Au fait, vous vous êtes pour la sortie de l’euro de la Grèce , je crois.
6. Jusqu’à quand les militants vont-ils accepter le double langage des directions syndicales ?, 22 juillet 2015, 18:17, par nOCTURNE
Ceci dit la France au sortir de la 2eme guerre mondiale était dirigée par la social démocratie et là le capitalisme en France a été amélioré par de nombreuses lois sociales , nationalisations et création s d’entreprises publiques ; je l’accorde dans des circonstances particulières de l’immédiate après guerre. {}
Avec un parti communiste fort , une CG T puissante qui prônait une LDC intense
et le capitalisme avec le plan Marschal et les colonies intactes avait "du grain a moudre".
De plus les guerres ne l’affaiblissent si non il y a longtemps que nous connaîtrions la paix sur terre
En Grèce, si on faisait un référendum sur le maintien ou non dans la zone euro, le peuple voterait massivement pour le maintien.
Au fait, vous vous êtes pour la sortie de l’euro de la Grèce , {}
SI Tsipras au lieu de passer son temps a négocier la corde pour ce pendre avait informé le pays sur la réalité incontournable de ce qu’est la Troïka .(il avait le pouvoir
médiatique de le faire )
Le résultat de hypothétique referendum d’on vous parlait ,ne serait certainement pas celui que vous dicte votre raisonnement de "perdant /content )
Oui j’etait pour une sortie bien préparée de l’euro et de l’UE ET PAS QUE POUR LA GRECE
6. Jusqu’à quand les militants vont-ils accepter le double langage des directions syndicales ?, 21 juillet 2015, 15:47, par rakosky
La grève à l’AP-HP donne un commencement de réponse.
Les personnels unis dans la grève avec les syndicats autour d’une revendication claire "retrait du Plan Hirsch" et surtout le contrôle de la greve par les assemblées générales et le réseau des délégués. Au bout,le retrait du Plan Hirsch et un coup porté à la loi Touraine
1. Jusqu’à quand les militants vont-ils accepter le double langage des directions syndicales ?, 21 juillet 2015, 16:35
JE PARTAGE TOTALEMENT L ANALYSE DU FRONT SYNDICAL DE CLASSE ...
Mais je pense que l’on ne peut plus se contenter de faire un analyse critique du positionnement de la CGT , il est indispensable de passer au stade supérieur , d’organiser notre opposition afin de la porter de façon efficace devant la 51 ème congrès , faute de quoi l’exigence de voir la CGT quitter la CES et adopter une ligne de classe vis à vis de l’ UE risque que de n ’être que de l’incantation .
Face au mécontentement de la base et aux premières " remontées" des 2000 débats préparatoires au congrès , la confédé a concédé d ’inscrire parmi les 5 principaux thèmes de discussion retenus , celui de l’Europe , il faut donc se saisir de cette opportunité pour qu’une vrai discussion s ’ouvre enfin sur le bilan de l’appartenance de la CGT à la CES et que toutes les conséquences en soient tirées .
Je propose que les camarades du FSC avec ceux qui étaient à l’ initiative de la motion à l’ adresse de la CE confédérale pour exiger la démission de celle -ci lors de "l ’affaire LE PAON" , lance un appel/pétition en direction de tous les syndiqués , appel qui sera adressé à la confédération afin que celle-ci ne se dérobe , respecte la démocratie syndicale et accepte de débattre de la sortie de la CES sans tabou ni préalable sur la base d’une étude objective des avancées sociales depuis que la CGT est membre de la CES
richard PALAO
2. Jusqu’à quand les militants vont-ils accepter le double langage des directions syndicales ?, 21 juillet 2015, 22:52, par nOCTURNE
Oui cher Richard sortir du CES.
Sacrée bagarre a mener et quel nettoyage a faire !
3. Jusqu’à quand les militants vont-ils accepter le double langage des directions syndicales ?, 21 juillet 2015, 23:06
Je pense que l’idée de se saisir du point de l’Europe au prochain congrès est très pertinent !La CGT doit sortir de la CES pour trouver son âme si elle veut rester pilier du mouvement de travailleurs en France.
La pirouette que consisterait à nous convaincre du bien fondé d’y rester pour"changer la CES de l’intérieur"nous permettrait de confirmer nos craintes qu’ils sont des collabos ,et le fait que la CGT et sa direction actuelle son bien au chaud du caca capitaliste et que ne voudrons ni sortir,ni combattre le système qui le permet de survivre sans aucun problème de conscience solidaire.
Je crois que nous finirons bientôt, avec une CGT canal historique, issue de luttes et proche de travailleurs et des militants et une CGT canal habituel, proche de la CES et la CSL, réactionnaires et anti travailleurs.
7. Jusqu’à quand les militants vont-ils accepter le double langage des directions syndicales ?, 22 juillet 2015, 07:06
en discutant avec beaucoup de camarades de la CGT qui quand même se battent contre les employeurs de plus en plus tordus, on voit bien que l’implosion de la CGT est proche car beaucoup pensent que les directions syndicales formées de pseudos militants qui ont perdu leur âme pour un siège ou un poste sont de plus en plus agressives contre la base militante et qu’elles ne cherchent plus qu’à récupérer des cotisations. Ce congrès de la CES à Paris est une provocation comme le sera celui de la Confédération à Marseille. La direction de la CGT veut supprimer les oppositions à la ligne réformiste, elle va y parvenir au risque d’une division de la CGT, comme ce fût le cas de la CFDT avec SUD... Allons nous vers une CGT-U, pas si sûr, beaucoup de militants le souhaitent mais peu iront au bout, car ce choix est difficile à faire surtout quand on est élu ou mandaté... mais la jeunesse qui vient ira elle au bout car elle n’a rien à perdre et surtout elle refuse les illusions et les appels des sirènes. Bon courage et merci pour ce beau texte. EFX
8. Jusqu’à quand les militants vont-ils accepter le double langage des directions syndicales ?, 22 juillet 2015, 21:07, par ETELLIN
Merci d’avoir résolu mon problême qui durait depuis 1 mois !
(impossible de faire un commentaire et pas de message possible à envoyer)
Les Confédérations CGTet CFDT sont membres de la CES et vont de plus en plus dans la voie du REFORMISME.
VOIR LES INVITATIONS AU PROCHAIN cONGR7S DE LA CES à PARIS !
Donc, il n’y a rien à espérer de ces Confédérations !