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Kidal : La France parjure prépare le terrain au massacre touareg

par Siwel

Publie le jeudi 14 novembre 2013 par Siwel - Open-Publishing
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Kidal : La France parjure prépare le terrain au massacre touareg
14/11/2013 - 01:35

KIDAL (SIWEL) — C’est aujourd’hui que la France, sous couvert de la Minusma, veut remettre le Gouvernorat et la Radio de Kidal à l’arme malienne ; une armée experte en exaction sur les vieillards, en viol sur les femmes et en assassinat ethnique. La France parjure, la France qui ment et se joue des victimes d’une Histoire qu’elle leur a imposé par la force au lendemain des prétendues indépendances africaines. La France qui s’accommode des islamistes terroristes qu’elle réhabilite au détriment des indépendantistes touaregs s’apprête à livrer sa dernière bataille pour remettre la vie des azawadiens entre les mains de criminels. La France a trompé le peuple de l’Azawad et le MNLA.

Avant de les livrer au massacre, l’armée française fouille dans les maigres affaires des populations de l’Azawad réduites à vivre traquées par ces supers héros de la liberté

Mais si le MNLA a été contraint par la France de remettre Kidal entre les mains des maliens, les femmes, les jeunes, les militants et les combattants de la libération de l’Azawad ne l’entendent pas de cette oreille car pour eux, et pour l’avoir vécu mille et une fois, s’il est bien une chose dont ils sont certains, c’est que « le prix de la liberté sera coûteux que celui de l’occupation malienne ». Parole de touaregs sous occupation malienne depuis 50 ans.

La trahison de la France ne date certes pas d’aujourd’hui mais elle se fait désormais au grand jour et ne s’encombre plus de ses soi-disant principes de droits de l’homme. Aujourd’hui la France, mille fois parjure, déclare la guerre aux droits de l’homme et au droit du peuple touareg à vivre dans la paix et la sécurité. Quelle honte pour la France, elle ne sera jamais tombée si bas que sous le règne de ce gouvernement socialiste, digne successeur de celui qui avait voté les pouvoirs spéciaux, c’est-à-dire la légalisation de la torture, durant la guerre d’Algérie.

femme touaregue contre soldat français de Serval ou le courage et la dignité face à l’injustice et à l’arbitraire

Froidement, la France de François Hollande a abusé du MNLA et l’a mené, étape par étape, de concession en concession au point de non retour en usant de promesses qu’elle savait par avance qu’elle ne tiendrait jamais. Elle a froidement organisé la submersion du MNLA avec la mise en place de prétendus « groupes rebelles » qu’elle a inventés de toute pièce, comme le MAA, habile recyclage du Mujao et elle a réhabilité Ansar Dine en ce fameux HCUA qu’elle a sournoisement mis dans les pattes du MNLA pour lui dénier sa légitime représentativité et le compromettre dans une cohabitation qu’elle lui a par ailleurs imposée.

Aujourd’hui, après avoir abusé du MNLA et du peuple touareg, la France compte passer à l’action pour régler définitivement la question de l’Azawad à la façon malienne. Les forces de Serval et celle de la MINUSMA contrôlées par Paris ont déjà réprimé une manifestation de femmes à Kidal. Demain, la France va-t-elle faire usage de ses armes contre le peuple de l’Azawad ? « Chiche ! Qu’elle le fasse donc disent les femmes de Kidal ». « Nous préférons mille fois mourir sous les balles que d’êtres achevées à la machette comme des bêtes sauvages, après avoir été violées, torturées, massacrées ». Les femmes et les jeunes de Kidal manifestent depuis 3 jours à Kidal. Tous refusent la reddition, même si le MNLA a cédé au chantage des forces armées françaises. Même les combattants du MNLA, dans leur grande majorité refusent la décision politique du MNLA.

Serval assiégé par les femmes de Kidal "Non au Mali dans l’Azawad"

Depuis 3 jours, les femmes et les jeunes de Kidal manifestent sans relâche pour exprimer leur refus de voir revenir le Mali. Partout le drapeau de l’Azwad est déployé. De quel droit la France disposerait ainsi de la vie des touaregs ? Aujourd’hui, à la veille du jour fatidique, le siège du Gouvernorat et de la Radio ont été assiégés par les manifestants. Les mêmes soldats français se retrouvent face aux mêmes femmes qui avaient envahi le tarmac de l’aéroport de Kidal pour empêcher l’avion de 3 ministres maliens. La honteuse répression que leur avait fait subir Serval ne les a pas empêchés de revenir leur crier en face leur refus de se laisser déposséder d’un territoire pour lequel ils luttent au prix de tant de vie depuis 50 ans.

maa,
SIWEL 140135 NOV 13

Plus d’info & d’images sur : http://www.siwel.info/Kidal-La-Fran...

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Messages

  • Azawad : sit-in à Kidal contre la décision du MNLA de quitter des édifices publics de la ville

    Un sit-in a été organisé, mercredi, devant le gouvernorat de Kidal par un groupe de "femmes et d’enfants" favorables au MNLA. Ils contestent la décision des cadres du mouvement rebelle touareg de quitter les édifices publics de la ville qu’ils occupent.

    La décision des cadres du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) de quitter les locaux du gouvernorat et de la radio-télévision publique ORTM qu’ils occupent à Kidal n’est pas du goût de tous. Mercredi 13 novembre au matin, un groupe de "femmes et d’enfants" favorables au mouvement rebelle touareg ont installé leurs tentes devant le gouvernorat et ont commencé leur sit-in en dénonçant la décision des chefs du MNLA.

    Des bâtiments publics ont été saccagés ce jeudi à Kidal par certains individus proches de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). L’objectif était de protester contre la décision prise par des cadres dudit mouvement, le 09 novembre dernier, de quitter des édifices publics de la ville, qu’ils occupent depuis près de neuf mois.

    Ce jeudi matin, des partisans du MNLA, des femmes et des jeunes, ont d’abord tenu un sit-in devant le gouvernorat pour protester contre la décision des chefs du mouvement touarègue d’évacuer les locaux occupés. Mais très vite, ce sit-in a fait place à la violence. Des jeunes proches de la rébellion touarègue ont donc dévasté et mis le feu aux bâtiments du gouvernorat et du trésor public...