L’Humanité, les "progressistes", et le Brexit

A la veille du référendum britannique du 23 juin 2016pouvant permettre qu’une première pierre soit projetée contre le cheval de Troie du Capital et château de cartes pseudo pacifique pour ravis de la crèche que constitue l’Union européenne, un article de l’Humanité nous explique que le progrès social passerait par la préservation du carcan bruxellois.

"Jeremy Corbin s’est porté dans le camp du "in", et "seuls une dizaine revendiquant l’héritage eurosceptique de Tony Benn, se sont prononcés pour un Brexit. Ils seraient " Eurosceptiques". Pour ne pas dire "europhobes"...Vocabulaire emprunté aux médias du capital. Une sombre histoire de mauvaise humeur, en somme.

"Corbyn se place depuis toujours dans la perspective de la construction d’une alliance anti-austérité à l’échelle de l’Europe." Manque de cohérence intellectuelle. Quelques lignes plus haut, l’Humanité explique qu’en réalité, Corbyn a renié ses propres engagements anti-UE des années 1970.

"Yanis Varoufakis l’ex-ministre des Finances du gouvernement Tsipras, s’est beaucoup impliqué, lui, dans la campagne "Another Europe is Possible"". Bon, voilà une personnalité de haute moralité, qui estime Macron, et nous indique le chemin à suivre.

"Les tories, passent évidemment sous silence les quelques garanties—sur le temps de travail, sur les congés maternité ou les vacances—"offertes" (sic) par les législations européennes."
On nous "offre"...Un cadeau, en vérité. Il faut dire "merci patron", non ?

Les tories mèneraient ainsi une "campagne ouvertement eurosceptique, voire anti-européenne". Retour aux discours pavloviens...

Avec une pointe de regret mal dissimulée : " Que les électeurs britanniques décident, ou non, de la quitter, cette Union européenne court à sa perte".
Mais cela ira beaucoup mieux dans ce sens s’ils décident de la quitter...!
J’irai cracher sur sa tombe.