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L’OEA. des ETATS-UNIS moribonde, VIVE LA CELAC

par JO

Publie le mercredi 29 janvier 2014 par JO - Open-Publishing

29 janvier 2014
Cuba : Raùl Castro INAUGURE LE II° SOMMET DE LA CELAC

La Havane, 28 janvier (RHC)- Le président cubain, Raúl Castro, a prononcé le discours d’ouverture du second sommet de la CELAC, la Communauté des États Latino-américains et Caribéens qui se tient aujourd’hui et demain à La Havane.

La lutte contre la faim, la pauvreté et les inégalités sont les sujets au centre des débats. Les chefs d’état devront analyser une trentaine de déclarations spéciales, la Déclaration de La Havane ou déclaration finale et le plan d’action pour 2014, documents qui ont été préalablement débattus et approuvés par les coordonnateurs nationaux et les ministres des Affaires étrangères des 33 pays membres du bloc .

S’adressant aux chefs d’État ou de gouvernement ainsi qu’aux délégations des 33 pays membres de ce bloc régional, Raúl Castro a relevé :

« Au nom du peuple et du gouvernement de Cuba, je vous souhaite la bienvenue la plus cordiale et je vous souhaite un agréable séjour.

C’est un grand honneur pour nous et un motif de gratitude sincère que de pouvoir compter sur la présence de vous tous à ce Sommet de « Notre Amérique », convoqué à l’occasion du 161e anniversaire de la naissance de José Martí.

Raúl Castro a évoqué la mémoire du président défunt du Venezuela Hugo Chávez et il a demandé aux participants d’observer une minute de silence à sa mémoire. Il a indiqué :

Nous déplorons profondément l’absence physique d’un des grands leaders de notre Amérique, de l’inoubliable Président vénézuélien, Hugo Chávez, un fervent et inlassable promoteur et combattant pour l’indépendance, la coopération, la solidarité, l’intégration.

La période qui s’est écoulée depuis le dernier sommet de la Celac a été complexe mais fructueuse

Nous, les pays de l’Amérique Latine et des Caraïbes nous avons dû faire face à de nombreux défis. La crise continue d’affecter l’économie mondiale, les dangers pour la paix planent sur diverses parties du monde. Des nations sœurs ont été l’objet de menaces, de mesures coercitives unilatérales et des demandes légales sur le plan international suite à des actions légitimes qu’elles ont adoptées en défense de leur souveraineté.

Cependant nous avons été capables de continuer à avancer dans la construction de la Celac et de mettre en application les décisions prises à Caracas et à Santiago du Chili.

Peu à peu nous sommes en train de créer une Communauté des États Latino-américains et caribéens qui est reconnue actuellement comme la représentante légitime des intérêts de notre région.

Comme j’avais dit à Santiago du Chili « nous savons que parmi nous il y a des pensées différentes y compris des divergences, mais la Celac a surgi sur le legs de 200 ans de lutte pour l’indépendance, elle se fonde sur une profonde communauté d’objectifs. La Celac n’est donc pas une succession de réunions ou de coïncidences pragmatiques, mais une vision commune de la Patrie Grande latino-américaine et caribéenne qui ne se doit qu’à ses peuples.

Indépendamment de nos progrès nous vivons toujours dans un monde régit par un ordre international injuste et excluant, où les menaces à la paix et les ingérences se poursuivent.

Je vous remercie des témoignages de solidarité face au blocus criminel imposé à mon pays durant plus d’un demi siècle et l’injuste inclusion de Cuba sur la liste de promoteurs du terrorisme dressée par le Département d’État des États-Unis.

Par ailleurs dans des déclarations à la presse sur les résultats de la réunion des ministres des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez le chef de la diplomatie cubaine a signalé que lui et ses homologues ont mis un accent particulier sur des thèmes comme la décolonisation de Porto Rico, des questions à caractère extra régional qui incluent la paix et la sécurité internationale, le développement, le droit des peuples de la région à vivre dans un climat d’harmonie et d’entente

Bruno Rodríguez a signalé que les chefs de la diplomatie des pays de la Celac ont débattu des relations entre les pays du bloc et les transnationales et sont tombés d’accord sur le fait que la solidarité avec les pays affectés est un principe vital de la Celac
Cuba : Ban Ki Moon VISITE L’ECOLE LATINO-AMERICAINE DE MEDECINE (ELAM)

Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki Moon, est arrivé ce matin à l’Ecole Latino-américaine de Médecine (ELAM) de la capitale, intéressé par la conception du projet ELAM qui a formé à Cuba plus de 11 000 médecins de 123 nations du monde.

« Former des médecins de science et de conscience est la mission de cette école », a déclaré au secrétaire général le recteur de l’ELAM, qui a expliqué comment fonctionne le programme d’enseignement de l’école, où étudient actuellement 1015 étudiants bien qu’elle ait la capacité d’accueillir en même temps plus de 4 000 élèves dans ses amphithéâtres, qu’elle compte déjà 9 diplômes et plus de 20 000 diplômés.

Le secrétaire général de l’ONU a remercié Cuba pour ce qu’il a qualifié « d’apports géniaux, qui se situent sur la principale ligne de santé dans le monde, et pour être en tête de la coopération Sud-Sud. J’ai pu apprécier dans des communautés différentes, beaucoup oubliées, un facteur commun : les médecins cubains ou formés à Cuba qui sont là, à sauver des vies », a souligné Ban.

Cuba a une longue histoire de coopération. Les médecins cubains sont les premiers arrivés et les derniers à partir. Cuba peut enseigner au monde son système de santé, basé sur l’attention primaire, avec d’importantes réussites comme un taux de mortalité bas, une espérance de vie plus élevée et une couverture universelle.

« Ils étaient en Haïti, affrontant des défis comme le choléra, une maladie qui, au XXI° siècle, ne doit pas être une sentence de mort parce qu’on peut la prévenir et la soigner. Les médecins cubains en cela, sont à l’avant-garde, comme dans l’Opération Miracle qui, en plus de rendre la vue, nous a donné une nouvelle vision du monde de générosité et de solidarité : nous sommes tous un, humains et frères. La santé doit cesser d’être un privilège de quelques-uns pour se transformer en un droit de tous », a-t-il souligné.

Ban Ki Moon a échangé, lors de cette visite, des saluts avec certains étudiants de médecine de l’institution qui ont organisé une courte réception. A la fin de celle-ci, il s’est dirigé vers eux et les a encouragés à apprécier leur chance d’être formés dans une institution comme l’ELAM, « l’école de médecine la plus en avance du monde ».

« La santé et le traitement des maladies curables sont un objectif de Développement du Millénaire et une priorité pour les Nations Unies. Sauver des vies : c’est ce que fait Cuba ici et dans le monde », a-t-il souligné.

L’ELAM a été créée en 1998, quand les ouragans Mitch et George s’abattirent sur plusieurs pays d’Amérique Latine et des Caraïbes, laissant sur son passage plus de 30 000 morts. Les médecins cubains partirent alors pour les zones les plus touchées. Ensuite, sur une idée de Fidel, commença à Cuba la formation de médecins de différentes nations, qui pourraient apporter leur aide et changer la situation de la santé dans les zones du monde où c’est le plus nécessaire, à l’écart et où la pauvreté est la plus grande.
(source : Assoc. CUBA SI)