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L’UNEF quitte la Coordination nationale étudiante

Publie le dimanche 25 novembre 2007 par Open-Publishing
18 commentaires

L’Union nationale des étudiants de France (UNEF) a décidé de quitter la Coordination nationale étudiante réunie samedi à Lille pour "dénoncer le climat de tensions" qui a fait suite à sa décision de négocier avec le gouvernement sur la loi Pécresse, a annoncé dans la soirée le premier syndicat étudiant.

PAS d’AFP sur Bellaciao SVP, ils veulent pas :)

la suite :

 http://fr.news.yahoo.com/ap/2007112...

Messages

  • N’importe quoi. l’Unef a fait preuve de responsabilité.

    Et c’est quoi les orgas politiques présentes à Lille ? Et quelles autres organisations syndicales ?

    • Les organisateurs de la coordination nationale étudiante réunis a Lille ont empêché l’accès aux débats aux représentants des facs non mandatées par les AG de lutte.

      L’UNEF, syndicat électoraliste mais peu représentatif des luttes étudiantes, a plusieurs fois été mis en cause. En effet, plusieurs militants de cette organisation se sont présentés en se revendiquant d’Assemblées Générales d’universités faiblement mobilisées. Afin de se faire mandater les membres du syndicat avaient convoqués, en son nom seul et sur des mots d’ordre ne demandant pas l’abrogation de la loi d’autonmie, des AG restreintes sur des campus où la tradition militante ne permettait pas un contrôle démocratique. D’autres types de manipulations ont été constatées ces dernier temps. Par exemple, une camarade parisienne, en déplacement professionnel à Marseille, a eu la surprise de voir, le 20 novembre en manifestation, un membre du BN de l’UNEF représentant la fac d’Assas lors de la dernière coordination, exhorter les étudiants marseillais a se mobiliser à ses côtés. Alors, peut on être mandatés pour une université où l’on étudie pas ?

      Les représentants des AG de facs, mandatés pour défendre les intérets des étudiants mobilisés ont passé la journée a batailler contre l’unef (sur la question des faux mandatés) finalement la coordination nationale a voté leur exclusion.

      Contrairement a ce qu’affirme le communiqué de presse envoyé par le bureau national de l’UNEF ce ne sont pas 50 mandatés sur 150 qui ont quitté la salle mais 20 sur 200 ! Ces personnes ont trahi les mandats que leur avaient confié leurs AG. Ils ont fait prévaloir la position de leur syndicat sur celle des gens qui les avaient nommés. Les délégations exclues étaient fausses ou litigieuses, faits confirmés par les Assemblées Générales, les organisations politiques et les organisations syndicales présentes sur ces lieux d’études et de mobilisations.
      Selon des militants parisiens présents à la coordination le départ des membres de l’UNEF majoritaire était préméditée. Leur communiqué de presse est paru seulement 5 minutes après les faits. Leurs leaders recevaient en permanence des directives du Bureau national par SMS. Un intervenant au courant de leurs intentions en a informé la coordination avant leur départ.

      lls sont partis, tous ensemble, completement rageux. Leur porte parole a annoncé que l’unef se retirait de la greve, niait la legitimité de la coord’, invitait a lever les blocage, et a cesser de contrer Pécresse ; car celle ci a debloquer de l’argent pour le logement étudiant. Il faut savoir que depuis le mois d’aout les dirigeants de l’UNEF entretiennent des liens cordiaux avec le gouvernement. Dès le début du mouvement les dirigeants de cette organisation ont tout fait pour affaiblir la mobilisation. Dès le début de la lutte les militants de l’UNEF ont axé leur revendication sur "un aménagement" de la loi d’autonomie et non sur son abrogation. De guerre las, et voyant que la mobilisation prennait, ils se sont résoulus a rejoindre la lutte mais en développant des revendications annexes à notre lutte notamment en mettant en avant la question du logement et des bourses. C’est sur ces mots d’ordre que son président, Bruno Julliard, entendait négocier avec la ministre.

    • Il parait de plus en plus évident que si on veut faire reculer le gouvernement sarkosy dans les mois à venir il faudra faire sans les thibault, juliard, chérèque and co. La france a besoin d’un grand mouvement social... les bureaucraties syndicales n’en veulent pas.

    • Seules les assemblées générales de lutte sont souveraines.

      Seule les portes-paroles mandatés par la coordination nationale est habilitée a parler au nom des facs mobilisées.

      Les syndicalistes doivent se mettre au service des luttes. Il est normal que les syndicats qui ne se mettent pas au service de la lutte et qui entendent utiliser le mouvement au nom des étudiants mobilisés soient dénoncés.

      L’ensemble de la comunauté universitaire est pour l’abrogation de la LRU.

      L’UNEF n’est pas pour l’abrogation de la LRU.

      Les discussions en cours que l’UNEF a impulsé avec la ministre ne portent pas sur la LRU.

      Les militants sincères qui restent à l’UNEF doivent aussi tirer les leçon de ce tour de passe-passe de leur direction nationale.

      la lutte continue jusqu’à l’abrogation de la LRU !

    • AG souveraine, démocratie directe, mandatés révocables,
      c’est la base qui décide

    • Comme ancien militant de l’UNEF (1986 à 1995), ce qui est décrit là me conforte dans mes craintes que la fusion UNEF/UNEF-ID perpétrée au temps de la gauche plurielle n’est ni plus ni moins que le résultat d’une politique visant à une certaine recomposition entre une partie de l’appareil du parti et le PS avec comme gage de bonne volonté le sacrifice d’outils de Lutte dont à fait les frais l’ancienne UNEF. Le résultat est une UNEF-ID social-démocrate hégémonique ayant usurpé une légitimité historique en se débarrassant de sa particule ID.
      Quant aux artisans de cet abandon (pour ne pas dire trahison) dans laquelle on peut reconnaître la patte de "huistes" de peu d’envergure en la personne de la présidente de l’UNEF K. Delpas et M.P. Vieu sa mentor, elles n’ont sûrement pas compris que si la bourgeoisie a pu avoir besoin d’elles à un instant donné pour orchestrer la destruction d’un appareil militant elles n’ont aucune reconnaissance à en attendre. La noyade d’un Fiterman dans le PS aurait du déjà à l’époque leur donner à réfléchir.
      A croire que l’ambition rend aveugle ou stupide...

      Quoi qu’il en soit je souhaite aux étudiants d’aujourd’hui du courage dans leur luttes. Il se joue à l’Université des enjeux qui dépassent de loin les limites des campus. L’accord du PS et de l’UMP sur ce qui se joue là en est la meilleure preuve.

      Jean Roussie

  • Juliard ? un éléphanteau socialiste...là, pour calmer le jeu et éviter les développements des contestations.
    Pourquoi ? pas d’accord sur les formes mais accord complet sur les fonds.

    entre l’UMP et le PS et ses annexes, la différence est de plus en plus fine, ce n’est qu’une question de casaque pour attirer le chaland !!

    Le Capitalisme a intérêt à garder les deux parties UMP et PS pour leurrer le bon peuple, exemple l’Europe du Fric, la Réforme Universitaire (déclaration de Royale) les retraites...c’est bien le PS qui a servi la soupe ?

    Quand à Besancenot il joue le "CHE" faut le faire !

    Nous reste qu’un PC amoindri à un club et tournicotant...la droite sous quelque maquillage que ce soit ... à encore de beaux jours devant elle !

    Arlequin

    • Nous sommes en pleine crise de la délégation de pouvoir,tant sur le plan politique,syndical,associatif.....Cela couve depuis longtemps ..Chaque évènement politique ,social,culturel le démontre avec plus ou moins d’ampleur .La culture du chef,du responsable,du président,du patron se délite au fil du temps qui passe parce qu’il n’y a plus de grain à moudre si ce n’est des miettes à répartir .Les militants responsables d’organisation dite démocratique,n’ayant que des résidus d’adhérents, cherchent les moyens de continuer à exister au nom de la défense des salariés,des étudiants,des retraités,des patrons petits et moyens ou autres catégories sociales .Les organisations dites majoritaires sont concurrencées par des inorganisés qui s’organisent avec des soi-disant minorités de ces dites organisations .

      La socièté capitaliste en crise permanente encourage ce délitement qui la sert pendant un temps,mais qui à terme est grosse d’une révolution non contrôlable qui entraînera l’intervention de la soldatesque policière et militaire avec toutes les conséquences prévisibles de drames et d’effondrement de tout le système qui tient pour l’instant comme un château de cartes par peur du lendemain .

      Certains dirigeants de l’UNEF mis en place par le PS se dévoile,de même que Chérèque dans le mouvement syndical précédemment en 2003.Des Socialistes bidons rejoignent Sarko,d’autres attendent le bon moment pour le faire comme Manuel Valls .

      Cela prouve qu’ils ont peur du mouvement social en développement car ils seront balayés dans leurs fonctions s’il prend une ampleur démesurée aboutissant à la fin du capitalisme qui les justifie comme sparadrap social .Ces faits ne doivent pas nous étonner car les élèments infiltrés par la bourgeoisie dans les organisations citoyennes ne sont là que pour freiner toute lutte d’émancipation,quitte à les rappeller à leur devoir lorsqu’ils se laissent entraîner dans l’euphorie d’une contestation de masse .

      20 sur 200 c’est peu et je ne crois pas que Les ordres de Pécresse,via Sarko,seront d’une grande efficacité .Le mouvement étudiant a une maturité certaine acquise par les lycéens d’antan dans les multiples luttes de ces dernières années .Et puis aujourd’hui ,au contraire des évènements de 68 auxquels j’ai participé, les étudiants dans leur grande majorité n’ont pas d’avenir dans cette socièté de "M ; ; ; ;" .Alors qu’ont-ils à perdre ? Si ce n’est d’inventer une autre socièté .........

      Bernard Sarton ,section d’Aubagne

    • Bonne analyse, Bernard. Les représentations se fissurent et ceci n’augure rien de bon forcément. Il n’y a pas à ce jour de projet crédible aux yeux du plus nombre, tout ce monde d’élite tellement persuadé qu’il n’existe plus d’autre solution que cette « euphorie » délirante capitaliste.

      Skapad.

    • l’emerde c’est qu’à cause des pratiques de l’unef nombre d’étudiants se méfient des syndicats et ne veulent pas s’organiser durablement...
      la lutte est inégale mais nous avons espoir

    • La coordination nationale regrette le choix de la direction de l’UNEF de quitter la coordination, en raison de l’invalidation d’une dizaine de délégués, membres de sa majorité, qui faisaient partie de délégations litigieuses. Nous avons appelé les mandatés dûment élus à réintégrer la coordination.

      Les 222 mandatés présents, notamment plus de 30 militants de l’UNEF, et de nombreux étudiants syndiqués et non syndiqués, ont continué leurs travaux. La coordination nationale et les étudiants continuent la lutte pour l’abrogation de la LRU.

      Pour la prochaine coordination nationale, nous invitons tous les étudiants qui seront dûment mandatés par leur Assemblée Générale à être présents et à remplir leur mandat , qu’ils soient membres de la direction de l’UNEF, de toute autre organisation, ou qu’ils soient non syndiqués. La coordination nationale, par le biais de ses représentants, est disponible pour toute discussion permettant d’aller dans ce sens.

      Nous appelons à travailler dans l’unité au retrait de la loi Pécresse, la coordination nationale étant la seule instance représentative des étudiants mobilisés, tant auprès du gouvernement que des médias.

    • Il y a un vrai délire à vouloir fusionner les orgas , unef-id/unef, idem dans le mouvement mutualiste FMF/FNMF , du délire très politique, car l’idée sous jacente, (ce sont les ballons d’essais) c’est de faire à terme, un "grand" syndicat CGT/CFDT , un "grand" parti PCF/PS ou version radicaux mous, mouvement alter-coco, anti-libéraux, en avant la gauche, unitaires , etc..

      A chaque fois que le mélange est terminé, c’est l’hégémonie de l’idéologie dominante , la captation des moyens financiers et humains,la lutte des places, la disparition des idées de transformation de la société capitaliste et des propositions alternatives.

      Dans les orgas nouvellement crées , le resultat est pire qu’avant les fusions, elles glissent encore plus à droite , dans l’affairisme ou dans la critique sans perspectives .

      L’idée de rassemblement dans les luttes est politiquement juste, celle de fusion des orgas est contre productive pour les actions, l’échange , la confrontation !

      Cela devrait servir de leçon pour 2008 ! Allez les petits, UEC, JC gardez la ligne et le contact avec les étudiants !

      Boris

    • Boris, il faut se calmer......un grand syndicat CGT-CFDT ou un grand parti PS-PCF !!! C’est pas -sérieux !
      Par contre sur la fusion UNEF-UNEF-ID je trouve que c’est une connerie de l’avoir fait. J’étais membre du BN de l’UNEF en 91-92 et ce n’était pas dans l’air du temps à l’époque. Ca fritait grave même !!!

      JP VEYTIZOUX

    • C’est la qualité des unions qui fait différence, et ce n’est pas parce qu’il a existé des cathédrales de guimauve qu’il faut contourner le problème de la division.

      Oui il faut des organisations permanentes de défense des travailleurs, des syndicats, à côté des organes de mobilisation pour des luttes particulières (AG, coordinations de celles-ci, etc), et oui la division des syndicats actuellement fragmente et affaiblit, et oui ce n’est pas d’une unité par le haut qu’il faut de ces organisations, mais par le bas, dans le feu de la lutte sociale, en associant des franges de travailleurs les plus larges pour reconstruire des syndicats dignes de ce nom.

      La plus large démocratie au travers de sections syndicales communes poussant méthodiquement comme expressions des batailles du quotidien des formes démocratiques d’organisation de tous les travailleurs (AG, coordinations de celles-ci afin de n’avoir qu’un interlocuteur indiscutable face au pouvoir).

      La coordination des étudiants pose le problème comme il doit se poser : représentativité, verification des mandats, etc.

      Et oui l’UNEF ruse avec cela, du moins ceux qui la mène. Ce n’est pas un bon boulot !

      Cop.

    • C’est très sérieux et je suis très calme , ce sont les mêmes personnes de la drauches plus des ex du PCF qui ont fait fusionner la mutualité et les deux unef et qui militent aujourd’hui par exemple pour une solution à l’allemande pour le pcf et qui bien sûr ont appelé à voter oui à la constitution !

      Pour le syndicat idem, le débat continu de façon larvé sur la gestion de services en commun par exemple, complément retraite , maladie, prévoyance, formation etc...

      On peut être membre d’un bureau orga et ne rien voir arriver car la fusée est parti depuis 1981.

      Quand la magouille de l’unef, la sortie préparée en passant pour la victime, c’est vieux comme Pépin le Bref , sacré Julliard, le renard qui discute ce soir avec Pecresse et Ocrent !

      boris

    • Le mouvement étudiant a bien raison de se méfier de l’unef, disons de Julliard, en dénonçant la LRU, car je n’oublie pas,bien que Pécresse fasse remonter les problèmes de l’université à 20 ans, comme si les 5 ans passés de la droite-ump-udf au pouvoir n’y était pour rien, que c’est sous Chirac qu’il a été réduit considérablement les subventions données aux facs. Il faut dénoncer que les allocations de recherche ont été réduites, le CNRS a morflé, les bâtiments sont tombés en ruine, les personnels ont été réduits, les remboursements des déplacements professionnels pour certains profs de facs, n’ont pas été pris en charge par l’Etat, obligés de payer de leur poche, le matériel non renouvelé est souvent tombé en panne, faisant piquer des colères monstres à certains professeurs qui suspendaient leurs cours de rage !

      Alors, c’est très bien que les étudiants bloqueurs, grévistes ne se laissent pas conter fleurette par Pécresse ni Julliard, car s’il y a une chose qu’il faut dénoncer c’est bien leur mauvaise foi, et c’est la dégradation volontaire organisée par le pouvoir ump dès le gouvernement précédent en vue de privatiser les facs.

      Pécresse met en place les structures de cette privatisation qui sera opérationnelle, dans 5 ans, juste après la fin de l’accompagnement de cette autonomie et comme par hasard ça correspondra avec les prochaines élections présidentielles. Si c’est ça qu’elle appelle moderniser l’université, en vendant en réalité les universités au privé, il y a de quoi faire enrager les étudiants ! Pas fous les jeunes...

      Enfin, pour terminer, il faut noter que Pécresse veut absolument généraliser l’anglais à la fac, comme dans le primaire (darcos), histoire de faire reculer notre langue nationale. C’est exactement de la même façon qu’ont été relayés au rang de patois misérables, péjoratifs, nos langues régionales, en instituant d’office le français comme langue officielle (pour unifier le pays), et comment ? Par l’organisation de concours nationaux en langue française, la seule acceptable.

      Et que dire de l’intention d’instaurer la pluridisciplinarité dans tous les cursus. Les matières, les disciplines ne seront plus approfondies, faute de temps, à moins que là aussi, on augmente la durée de cours, à la manière des entreprises. Bonjour les dégâts !!!

    • Les syndicats étudiants sont des curiosités car construits forcement différemment de syndicats de travailleurs.

      La question de l’UNEF c’est la question d’un syndicat sous contrôle, sur une ligne social-démocrate et ne respectant pas la démocratie plus large des AG et de la coordination étudiante d’AG représentatives.

      La démocratie des AG est pour ce groupe une commodité pas une orientation.

      Etablir une organisation permanente de défense des étudiants est difficile car la permanence de celui-ci par rapport à des adhérents par nature volatiles (on n’a pas vocation à passer sa vie en fac) crée des conditions d’autonomisation dangereuse de la structure par rapport à ses mandants. De + ceux qui font de longues études et sont militants dedans sont en position dissymétrique par rapport aux autres.
      Et peut amener des regards et des positions fort différentes suivant qu’on sort par le haut du système universitaire ou avec la plus grande masse.

      Etablir également un premier contre-poids serait construire le lien de fond avec un ou plusieurs syndicats de travailleurs (CGT et SUD) de telle façon de n’être qu’une fédération d’une confédération de travailleurs, les étudiants ayant destin pour l’immense majorité de devenir travailleurs normaux.

      Le lien et la sollicitude de militants socialistes par rapport à l’UNEF, leur participation à un parti sous contrôle d’une nomenclatura bourgeoise et ayant une politique anti-sociale montre une dérive qui ne va pas dans le bon sens.

      Les étudiants doivent réfléchir à la construction de cette organisation permanente de défense de leurs intérêts et qui en même temps n’ait pas les mêmes travers que l’UNEF. Et ce n’est pas qu’une question d’orientation de l’organisation mais touche à d’autres points.

      Copas